Oued Guir

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Oued Guir
Illustration
À l’entrée de la plaine d’Abadla se trouve un deuxième barrage, appelé barrage de reprise, plus petit que celui de Djorf Torba, achevé en 1974.
Carte.
Le système fluvial de la Saoura avec le Guir (en haut à gauche au centre)
Caractéristiques
Longueur 433 km
Bassin 12 580 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Bassin collecteur Vallée de l'Oued Guir.
Régime Pluvio-nival montagnard
Cours
· Localisation Haut Atlas
· Coordonnées 31° 58′ 53″ N, 3° 44′ 43″ O
Confluence Oued Saoura
· Coordonnées 30° 33′ 03″ N, 2° 19′ 09″ O
Géographie
Pays traversés Drapeau de l'Algérie Algérie
Drapeau du Maroc Maroc
Principales localités Boudnib, Bouanane, Abadla, Igli.

L'Oued Guir est un oued qui prend sa source dans l'Est Marocain depuis le Jebel Timjnatine, puis se prolonge dans le Sud-Ouest Algérien où il rejoint l'Oued Zouzfana à Igli pour former l'Oued Saoura.

Présentation[modifier | modifier le code]

L’Oued Guir prend naissance au sein du Haut Atlas au Maroc, au bord nord du plateau d’Iferda Amejjoud, près de la ville marocaine de Boudnib. L’oued a un parcours au Maroc d’ouest en est, puis, à la frontière entre l'Algérie et le Maroc, prend la direction du sud et entre dans le Sahara algérien.

L’oued alimente le barrage de Djorf Torba, situé à 50 km environ à l’ouest de Béchar, le barrage de Kaddoussa a récemment été construit côté marocain limitant ainsi le flux d’eau qui s’écoule de l’autre côté de la frontière. L'Oued traverse aussi la ville d'Abadla. Il rejoint l’Oued Zouzfana au nord d’Igli. Les deux oueds forment alors l’Oued Saoura. Dans son parcours dans le désert algérien, l'Oued Guir longe le bord est de l'Hamada du Guir, plateau rocheux auquel il a donné son nom.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Oued Guir est peut-être le Ger, mentionné par Pline l'Ancien[1], à propos de l'expédition menée par Caius Suetonius Paulinus au-delà de l'Atlas à l'époque de Claude ; à proximité vivait, selon Pline, le peuple des Canarii.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. H. N., V, 15