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Gaston Vidal

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Gaston Vidal
Illustration.
Gaston Vidal en 1917,
capitaine au 30e bataillon de chasseurs à pied
Fonctions
Parlementaire français
Député 1919-1924
Gouvernement IIIe République
Groupe politique PRS
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Étienne (Loire)
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Parti républicain-socialiste
Profession Instituteur
Résidence Allier

Gaston Vidal est un homme politique et dirigeant sportif français, né le 18 octobre 1888 à Saint-Étienne (Loire) et mort le 14 mars 1949 à Paris.

Débuts professionnels et militaires

Né le 18 octobre 1888 à Saint-Étienne, Gaston Vidal commence sa carrière professionnelle comme instituteur avant d’enseigner à l’école primaire supérieure de Moulins. Sportif avéré il est incorporé en 1914 dans les chasseurs alpins où il fait une brillante carrière qui lui vaut les galons de capitaine. Placé hors cadre en 1917 pour cause de blessures, il prend la direction du quotidien Le pays, proche de Louis Loucheur.

Carrière politique

Il est conseiller municipal de Vichy en 1919, conseiller général de Moulins-Est de 1919 à 1925 et député républicain-socialiste de l'Allier de 1919 à 1924[1], membre des commissions de l'armée et des pensions militaires.

Il est sous-secrétaire d'État à l'enseignement technique du 17 janvier 1921 au 29 mars 1924 dans les gouvernements Aristide Briand (7) et Raymond Poincaré (2). Après un échec à la députation il redevient conseiller général de Vichy de 1927 à 1928.

Dirigeant sportif

Réunion du COF en 1913 : n° 1 M. Vidal, n° 2 M. H.Paté, n° 3 Frantz Reichel, n° 4 Comte de Clary, n° 5 comte de Polignac, n° 6 comte de Castellane, Léon Breton

.

Il préside l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) jusqu'à la dissolution de celle-ci après la Grande Guerre avec la création des fédérations unisports : football, athlétisme, rugby, natation, hockey sur gazon.

Membre du Comité national des sports (CNS), il prend une part déterminante aux côtés de Frantz Reichel à la préparation des jeux olympiques de Paris de 1924 à la suite desquels il est succède à Justinien Clary à la présidence du CNS de 1925 à 1931. À cette date il cède sa place à Jules Rimet à la suite de ses démêlées judiciaires et de leur retombées médiatiques dans la presse.

L'affaire Oustric et ses suites

En mars 1931, il est arrêté et emprisonné au motif de forfaiture à la suite d'une enquête parlementaire dans le cadre de l'affaire Oustric. Acquitté en juillet malgré la campagne de presse du Canard enchaîné il ne se remet jamais du scandale.

Retourné au journalisme, il se trouve impliqué dans des affaires douteuses et condamné en 1935 pour émission de chèques sans provision puis pour escroquerie. Il ne se consacre ensuite qu'aux affaires commerciales[1]. L'ambiguïté de ses relations pendant l'Occupation le met un moment en cause mais n'entraine pas de condamnation et il décède à Paris le 14 mars 1949.

Références