Famille Pastur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Famille Pastur
Image illustrative de l’article Famille Pastur

Blasonnement D'azur au chevron d'or chargé de trois croisettes du champ et accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une aigle volante, le tout du second.
Devise «Per ardua ad lucem»
Période XVIIe siècle-nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau du Duché de Brabant Duché de Brabant
Allégeance Drapeau de la Belgique Belgique
Demeures Château Pastur
Château de Beaulieu
Château Sainte-Anne
Château de Dongelberg
Château de Waterloo
Charges Député de Nivelle
Sénateur de Nivelle
Fonctions militaires Major aviateur
Lieutenant-colonel
Attaché de l'air
Récompenses militaires Ordre de Léopold
Ordre de Léopold II
Ordre de la Couronne
Ordre de la Légion d'honneur
Ordre de l'Empire britannique
Preuves de noblesse
Autres
  • 1967: concession de noblesse avec le titre personnel de chevalier.

La famille Pastur est une famille de la noblesse belge, originaire de Braine-l'Alleud, dont l'ancienneté prouvée remonte à 1631. Au XIXe siècle, une branche de la famille s'installa à Jodoigne, lorsque Philippe-Joseph Pastur (1777-1861), notaire, acquis le château Pastur. La famille fut anoblie le en la personne de Jacques Pastur (1911-1969), lieutenant-colonel et ancien attaché militaire à l'ambassade de Belgique à Londres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cette famille était nombreuse dans les paroisses d'Ohain et de Braine-l'Alleud où elle a toujours des descendants. Les premiers documents mentionnent la personne de Ferdinand Pastur, censier de la ferme du Chenois, époux d'Isabelle Poets[1],[2].

Gérard Pastur, fils de Ferdinand Pastur, fut baptisé à Braine-l'Alleud le 16 août 1631, il acquit la forge et brasserie Saint-Éloy à Waterloo, ses descendants formèrent à partir du XIXe siècle quatre générations de notaires à Jodoigne et devinrent d'importants propriétaires fonciers, dont les domaines s'étendaient bien au-delà des communes environnantes, cette branche familiale laissa son empreinte dans sa commune où ils avaient acquis le château de Jodoigne devenu le château Pastur. Ils prirent également une place importante dans la vie politique locale au sein du parti catholique.[réf. nécessaire]

A cette famille appartenait Jacques Pastur (1659-1723)[réf. nécessaire], fils de Gérard Pastur, vraisemblablement cultivateur comme son propre père[3] qui devint mestre de camp[4],[5] dans l'armée du roi d'Espagne, et mit en échec l'armée de John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722) lors de la première bataille de Waterloo le 17 août 1705. Il termina sa carrière dans l'armée française avec le grade de maréchal de camp[6], grade qui lui fut conféré sous le règne du Régent le 20 mars 1716[7].

Château Pastur à Jodoigne

En 1802, Philippe Pastur (1777-1861) est nommé notaire à Roux-Miroir, il finit par obtenir le transfert de son étude à Jodoigne. En 1804, Philippe Pastur fait l'acquisition du château de Beaulieu à Lathuy, il était la propriété du baron Jean-Pierre de Beaulieu, général de l'armée autrichienne.[réf. nécessaire]

En avril 1833, Philippe-Joseph Pastur (1777-1861), notaire à Lathuy, achète le Château de Dongelberg. Il vivait au château du Brocuy à Lathuy, dans la commune de Jodoigne, non loin de son nouveau château.[réf. nécessaire]

En 1849, avec son épouse Clémence Jenar (1786-1860), il achète le château de Jodoigne au marquis Théodore d'Yves de Bavay. Renommé Château Pastur, celui-ci resta dans sa descendance jusqu'en 1980, année où les quatre enfants de Jacques Pastur (1911-1969), dernier châtelain de Jodoigne, décidèrent de vendre le château à la commune de Jodoigne.[réf. nécessaire]

En 1802, la famille Pastur s'installa définitivement à Jodoigne et y acquit le 15 juin 1849 le château Pastur, devenu aujourd'hui l'hôtel de ville[8]. Grâce à des mariages avec les familles de Brouckère, Waucquez (propriétaire des Anciens magasins Waucquez), Claes, Idiers, la famille Pastur augmenta considérablement son patrimoine. À la mort de Philippe-Joseph Pastur (1777-1861), ses héritiers se trouvèrent à la tête d'une grosse fortune, foncière notamment, dépassant le million de francs belges; une somme colossale pour l'époque. Pour point de comparaison, le château Pastur avait été acheté douze ans plus tôt pour 30.000 francs belges.[réf. nécessaire]

Paul Pastur est le petit-fils de Philippe Pastur, via son fils, Octave.[réf. nécessaire]

Philippe Pastur mourut le au Château Pastur à Jodoigne, laissant son héritage à ses sept enfants dont l'aîné, Justinien-Jean Pastur (1806-1887) hérite le Château et de ses terres. Son fils reprit l'étude notariale de son père, il s'installa à Jodoigne. Justinien-Jean Pastur épousa Marie-Victoire Deville (1814-1880), fille de Théodore Deville (1785-1850) et de Marie-Isabelle Marcq (1787-1846). Le père de Marie-Isabelle, Théodore Deville fut élu au Congrès national en novembre 1830. De son union avec Victoire Deville, naquit un fils unique Léon-Clément Pastur (1845-1918).[réf. nécessaire]

Léon Pastur (1845-1918)[modifier | modifier le code]

Léon-Clément Pastur nait au Château Pastur à Jodoigne le 13 janvier 1845, il était le fils du notaire Justinien Pastur (1806-1887) et Victoire Deville (1814-1880). Il épousa Virginie de Brouckère (1852 - 1914), fille de Charles de Bouchère (1796-1860), bourgmestre de Bruxelles de 1848 à 1860 ainsi que plusieurs fois ministre. Il obtint son doctorat en droit et sa candidature au notariat à l'Université catholique de Louvain. Entre 1865 à 1875, il fut clerc de notaire puis à partir de 1876, il reprit l'Étude de notaire de son père à Jodoigne.

Il était également éditeur-imprimeur de magazines de publicité, notamment de messages notariaux: L'Utilité, L'Annonce Brabançonne, Le Petit Waterloo, Le Courrier de Genappe, L'Echo de la Hulpe. En juin 1884, il devint député pour le Parti Catholique de l'arrondissement de Nivelles où il remplit ce mandat jusqu'en 1894. Il deviendra, par la suite, Sénateur du même arrondissement jusqu'en 1912, date à laquelle il prit sa retraite politique. De son union avec Virginie de Brouckère, il n'eut qu'un fils, Maximilien-Léon Pastur (1878-1930)[9].

Maximilien Pastur (1878-1930)[modifier | modifier le code]

Maximilien Pastur naquit le à Jodoigne au château Pastur, il était le fils unique de Léon Pastur (1845-1918) et de son épouse Virginie de Brouckère (1852-1914). Comme son père, il reçut un doctorat en droit de l'Université catholique de Louvain. En 1911, il est élu conseiller communal de Jodoigne, de 1912 à 1921 il fut successivement député de l'arrondissement de Nivelles et de l'arrondissement de Bruxelles. De 1921 à 1925, il fut élu sénateur de l'arrondissement de Nivelles. À partir de 1913, il commença à exprimer des réserves sur la politique linguistique proposée par le parti catholique. Avec Jules Destrée et Charles Magnette, il signe le manifeste qui constitue la base du magazine «La Défense Wallonne».

En 1914, il devient volontaire de guerre et est nommé auditeur militaire derrière le front. Les problèmes qu'il a rencontrés lui ont fait comprendre que les idées flamantes progressaient et que cela l'a amené à participer au mouvement wallon. En 1919, il est devenu membre de l'Assemblée wallonne. Il est devenu le porte-parole des revendications wallonnes, à la fois au sein de son parti et au parlement. Il a voté contre le bilinguisme général dans les services publics et a appelé les francophones à contrecarrer l'immolation de l'Université de Gand. Les critiques au sein du parti catholique lui ont fait renoncer à son mandat parlementaire et il était désormais principalement actif dans les mouvements wallingant, en particulier à l'Assemblée wallonne. Il l’arrêta en 1929, alors qu’il tomba gravement malade.

Château Sainte-Anne à Auderghem

Le , il épousa Germaine Waucquez (1884-1958), fille du richissime industriel Charles Waucquez (1851-1920), qui avait fait fortune dans le négoce de tissus et qui était propriétaire du château Sainte-Anne à Auderghem. Charles Waucquez n’était pas n’importe qui, c’est lui qui commanda en 1903 les magasins Waucquez à l’architecte Victor Horta, chef-d'œuvre de l'Art nouveau et dont certains bâtiments sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

La mère de son épouse, Germaine Waucquez, était Gabrielle Idiers (1863-1956), fille de Émile Idiers, échevin de Auderghem et belle-sœur du célèbre égyptologue Jean Capart, qui avait épousé sa sœur Alix. Charles Waucquez et Gabrielle Idiers eurent deux filles : Germaine, qui épousa Maximilien Pastur et Marguerite, qui épousa le notaire Charles Claes (1881-1963), fils du sénateur Charles Claes (1855-1924).

Maximilien-Léon Pastur décéda à Prangins en Suisse le . De son mariage avec Germaine Waucquez, il eut trois enfants, deux filles et un fils : Christiane, Claire et Jacques Pastur (1911-1969). Son fils, Jacques, hérita à son tour, à la mort de son père, du château Pastur.

Jacques Pastur (1911-1969)[modifier | modifier le code]

Jacques Pastur vient au monde au château Pastur à Jodoigne le , il était le fils de Maximilien Pastur (1878-1930) et de Germaine Waucquez (1884-1958), qui avait déjà eu deux filles : Christiane et Claire. Début 1940, il est fait prisonnier au camp de Breendonk d'où il s'évada. Risquant d'être fusillé comme espion, il rentra dans la clandestinité et réussît à s'enfuir au travers de la France, de l'Espagne, et du Portugal pour finir en Afrique du Sud.

Le , il réussit à rentrer en Angleterre et devient pilote instructeur de la Royal Air Force à Harrogate. En 1946, il rentra en Belgique et s'installa au château Sainte-Anne à Auderghem. Sa grand-mère, Gabrielle Idiers, fille de Émile Idiers et femme de Charles Waucquez, lui mit à disposition sa grande demeure préférant vivre dans son grand hôtel particulier de la rue Belliard.

En 1952, nommé attaché de l'Air à Londres. En 1959, il revint en Belgique et devient commandant de la base militaire de Gossoncourt.

Il se maria à Holcombe Burnell (G.-B.) le 10 juillet 1944 avec Elizabeth Bowling-Harvey, née à Tien-Tsin (Chine) le 27 mars 1925 et décédée à Woluwe-Saint-Pierre le 6 mars 1992 ; elle était la fille de Wilfrid-Comorin Bowling, président de la Chambre du commerce britannique à Tianjin[10], et de Lady Gertude Harvey, nièce de Lord John Allsebrook, 1er Vicomte Simon. Veuve elle épousa en secondes noces à Woluwe-Saint-Pierre le 29 décembre 1976 le baron Gilbert Thibaut de Maisières[11].

Propriétés et demeures[modifier | modifier le code]

Anoblissement[modifier | modifier le code]

Lettres patentes[modifier | modifier le code]

  • Bruxelles, 12 avril 1967, Baudouin, Roi des Belges: Concession de noblesse et concession du titre personnel de chevalier en faveur de Jacques-Charles-Ghishlain Pastur, docteur en droit, lieutenant-colonel d'aviation[12].

Blason[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur au chevron d'or chargé de trois croisettes du champ et accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une aigle volante, le tout du second. Heaume d'argent couronné. Lambrequin d'or doublé d'azur. Cimier deux demi-vools adossés d'azure. Devise Per ardua ad lucem, d'or sur un listel d'azure. Couronne de chevalier.''

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. François de Cacamp, La famille namuroise de Wasseige, Bruxelles, 1970, p. 151 et seq.
  2. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association royale office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 347
  3. Lieutenant général Jean R. Cayron, La véritable histoire de Jacques Pastur dit Jaco brigadier de cavalerie et de dragons au service de l'Espagne, Bruxelles, coll. « d'histoire militaire belge », 1953, p. 18 : "On a généralement supposé que Gérard Pastur appartenait à une famille de forestiers, mais le commerce du bois ne fut, semble-t-il, qu'une activité secondaire des nombreux Pastur de Braine l'Alleud; presque tous furent censiers ou cultivateurs aisés et parmi eux Ferdinand, grand-père de Jacques Pastur, posséda certes une fortune assez rondelette pour l'époque, puisque, en 1666, lors du partage de ses biens par ses héritiers, Marie Pastur, sa fille, reçut pour sa part la cense du Chenois, comprenant 14 à 15 bonniers et que Gérard put disposer d'une somme de 1.000 florins".
  4. Lieutenant général Jean R. Cayron, La véritable histoire de Jacques Pastur dit Jaco brigadier de cavalerie et de dragons au service de l'Espagne, Bruxelles, coll. « d'histoire militaire belge », 1953, p. 273 : « cet homme d'extraction modeste, ce "pauvre garson" comme le qualifiait le généalogiste Van Haelen, a gravi les échelons d'une hiérarchie militaire formaliste, depuis le grade de cornette jusqu'à la situation enviée de Mestre de Camp ».
  5. Le grade de mestre de camp correspond à celui de colonel.
  6. "Archives administratives du département de la Défense Nationale de la République Française", cité par Caryon p. 242. Des documents notariés le citent comme "maréchal de camp", mais on ne sait pas l'origine de ce titre. Caryon, p. 243 : « Aucun document connu actuellement, ne permet d'en établir le motif. Récompense tardive du raid de 1712, don de joyeux avènement, avancement normal après sa longue carrière de Brigadier ou bien, ratification d'un grade acquis dans l'armée espagnole? On ne le sait. [...] Certains éléments permettent toutefois, de croire que Pastur avait été promu "maréchal de camp" dans l'armée espagnole ». En effet, des documents notariés le citent "M. le Chevalier de Pasteur, maréchal des camps des armées du Roy Catholique" (Not. Gén. du Brabant, 1806/1 Notaire de Moitemont.
  7. Cayron, op. cit., pp. 242-243 : « Et de fait, la faveur royale ou plutôt celle du Régent ne tarda pas à se manifester. [...] lui-même, un mois plus tard, fut compris dans la première promotion de généraux du nouveau règne et nommé "maréchal de camp" (note 33 : « le 20 mars 1716) » ».
  8. Meuwissen 2005
  9. Histoire politique du Brabant wallon: du Duché de Brabant à l'éclosion, Valmy FLÉAU, 1919, Louvain-la-neuve, p. 41-44 Lire en ligne
  10. Wilfred V. Pennell, A lifetime with the Chinese, South China Morning Post, 1974, 290 p. (Lire en ligne).
  11. a b c d et e Oscar Coomans de Brachène 2002, p. 76
  12. a et b Janssens et Duerloo 1992, p. 1612
  13. La Conquête de l'air: bulletin officiel de l'Aéro-club de Belgique, Numéros 48 à 49, Le Club, 1953 (Lire en ligne)
  14. a b c et d Oscar Coomans de Brachène 2002, p. 77

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Le symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article renvoie aux ouvrages utilisés pour la rédaction de cet article.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle, Bruxelles, Editions Crédit Communal, (ISBN 2-871931-68-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Paul Delforge, Philippe Destatte et Micheline Libon, Encyclopédie du Mouvement wallon, t. III, Bruxelles, Institut Jules Destrée, (ISBN 2-87035-021-X, lire en ligne)
  • Jules Tarlier et Alphonse Wauters, La Belgique ancienne et moderne : Géographie et histoire des communes belges, t. I, Bruxelles, Decq et Duhent, (lire en ligne)
  • Paul Van Molle, Le Parlement Belge, 1894-1972, Anvers, Editions scientifiques Erasme, (ISBN 9-002121-95-4, lire en ligne)
  • Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Bruxelles, Collection "État présent", Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Cayron, La véritable histoire de Jacques Pastur dit Jaco brigadier de cavalerie et de dragons au service de l'Espagne, Bruxelles, coll. « d'histoire militaire belge »,
  • François de Cacamp, La famille namuroise de Wasseige : histoire, biographie, généalogie, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, (lire en ligne)
  • Valmy Féaux, Histoire politique du Brabant wallon : Du duché de Brabant à l'éclosion démocratique (1919), Bruxelles, Academia, (ISBN 978-2-8061-0142-6, lire en ligne)

Articles[modifier | modifier le code]

  • Eric Meuwissen, « Léon-Clément Pastur, le seul parlementaire à avoir vécu à Jodoigne au XXe siècle », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • O.R., « La mort de Monsieur Max Pastur », La Gazette du Centre: Brabant wallon, no 9,‎ .
  • Yves Vander Cruysen, « Jacques Pastur, qui vainquit Marlborough le 7 août 1705 », L'Avenir, no 9,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Eric Meuwissen, « Il a donné son nom au Fort Jaco sans jamais y avoir mis les pieds », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Philippe de Vogelaere, « Hougoumont, «the place to be» », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Philippe Farcy, « Belgique: La Comté, une terre d'élection », La Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • PJ.Dr, « La Baronne Thibaut de Maisières a été conduite à sa dernière demeure », L'Avenir,‎ .
  • Eric Meuwissen, « Quand Pastur rêvait de chasser Charlot », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Marc Welsch, « Le plus ancien des films tournés à Jodoigne », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]