Colroy-la-Grande
Colroy-la-Grande | |
Église et monument aux morts. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes Fave, Meurthe, Galilée |
Statut | commune déléguée |
Code postal | 88490 |
Code commune | 88112 |
Démographie | |
Gentilé | Colréen(ne)s ou Colrégien(ne)s |
Population | 535 hab. (2013) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 01″ nord, 7° 06′ 46″ est |
Altitude | 453 m Min. 408 m Max. 790 m |
Superficie | 11,86 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Dié-des-Vosges-2 |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Provenchères-et-Colroy |
Localisation | |
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Colroy-la-Grande est une ancienne commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Provenchères-et-Colroy.
Ses habitants sont appelés les Colréens ou les Colrégiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est ainsi nommée pour la distinguer de Colroy-la-Roche, commune aujourd'hui alsacienne mais qui resta vosgienne jusqu'en 1871.
C'est une des communes du Parc naturel régional des Ballons des Vosges[1] réparti sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône.
Le hameau principal est Le Houssot, proche du col de Saales. Colroy-la-Grande se trouve à 16 km de Saint-Dié et 3 km de Provenchères-sur-Fave.
- Hameaux :
- le Houssot
- la Neuveville
- Écarts :
- l'Amadou
- la Clanche
- les Hautes-Prayes
- les Quatre Maisons
- Richemont
- Saint-Abouche
- la Malgrange
- le Pré-Badois
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Achen et le ruisseau Sattelbach[2].
- Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Cours d'eau (BD Carthage).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme de Colroy (H. de Courai) semble attesté au moins en 1172. On évoque Colroy-la-Grande au XVIIIe siècle : Collis regia en 1768, Colroy-la-Grande en 1793 et La Grande-Fave sous la Révolution.
Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de La Grande-Fave et de La Rochette[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les hommes de Colroy ont fourni depuis des temps immémoriaux protections et aides de transport aux marchands de la voie des Saulniers. La voie des Saulniers relient alors l'Alsace du Val de Villé à Moyenmoutier et Étival par le col de Saales. Les anciens montagnards les nommaient les rois du col car leur maîtrise technique des chariots et des schlittes, tant en usage qu'en conception et au besoin leur mobilisation collective permettaient de sauver un convoi marchand en perdition.
Le village de Colroy (collis regia) dépendait du domaine du chapitre de Saint-Dié, et des sires de Barbay.
En 1398, le chapitre de Saint-Dié y prélève quinze muids de blé. En 1400, le maire Aubert Bertei de Colroy prend à cens une ménantille appartenant au chapitre, moyennant cinq gros annuels à la saint Martin d'hiver. Elle est constituée d'une maison, d'un pré et d'un meix.
Le 15 décembre 1491, il y eut un accord fait entre les habitants de Colroy et de Lusse touchant les pâturages, bois, etc. Les habitants devaient annuellement 29 gros de rente ordinaire.
Colroy a longtemps fait partie de la paroisse de Provenchères. Elle commence son émancipation paroissiale vers 1600. Tout comme Provenchères et Le Beulay, les membres de la communauté ont eu aussi plusieurs seigneurs non comparsonniers et en conséquence plusieurs maires.
La tradition apporte que pendant la Guerre de Trente Ans, un parti de cavaliers brandebourgeois fut détruit par les Français dans un chemin creux allant de Colroy à Lubine : ce chemin se nomme encore aujourd'hui la Creuse des Brandebourgeois.
La mairie de Colroy-la-Grande appartenait au bailliage de Saint-Dié. L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de Lubine. L'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était du diocèse et du doyenné de Saint-Dié. La cure était à la collation du chapitre cathédral. L'église a été bâtie en 1774. La mairie et les écoles datent de 1856.
Colroy-la-Grande, qui faisait partie depuis 1790 du canton de Saales, est une des communes de ce canton restées françaises. Par la loi du 5 avril 1873, elle est entrée dans le canton nouvellement créé de Provenchères-sur-Fave.
Dans le coteau appelé Gros-Rain, se trouvent deux bans de terrains houillers inclinés faiblement vers l'est. Sur le chemin, entre ce village et Lubine, on remarque encore les débris d'anciennes houillères.
Par arrêté préfectoral du 22 décembre 2015, la commune nouvelle de Provenchères-et-Colroy est créée par la fusion de Provenchères-sur-Fave avec Colroy-la-Grande, conformément aux délibérations des conseils municipaux respectifs du 20 novembre 2015 et malgré l'opposition d'un collectif. Son siège est fixé à la mairie de Provenchères-sur-Fave[4].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2015
[modifier | modifier le code]En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[5] :
- total des produits de fonctionnement : 431 000 €, soit 776 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 455 000 €, soit 819 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 70 000 €, soit 126 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 139 000 €, soit 249 € par habitant ;
- endettement : 176 000 €, soit 317 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 22,45 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,88 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,86 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 18,08 %.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 535 habitants, en évolution de −6,79 % par rapport à 2008 (Vosges : −1,74 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[10] :
- Écoles maternelles et primaires à Provenchères-et-Colroy, Lusse, Saales, Ban-de-Sapt, Raves.
- Collèges à Provenchères-et-Colroy, Saint-Dié-des-Vosges.
- Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[11] :
- Médecins à Provenchères-sur-Fave, Saales, Le Beulay, Ban-de-Laveline, Sainte-Marie-aux-Mines.
- Pharmacies à Provenchères-sur-Fave, Saales, Ban-de-Laveline, Sainte-Marie-aux-Mines.
- Hôpitaux à Sainte-Marie-aux-Mines, Senones, Neuve-Église, Rothau, Le Bonhomme.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse La-Sainte-Trinité[12], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Exploitants forestiers[13].
- Programme d'actions, espaces agricoles, forestiers et fonds de vallée de la Bruche[14].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Hébergements et restauration à Provenchères-sur-Fave, Saales, Grandrupt, Denipaire, Belval, Senones[15].
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces et services de proximité[16].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Chapelle Saint-Sébastien bâtie en 1630 au bas du village[17].
- Église Saint-Jean-Baptiste du XVIIIe siècle, bâtie en 1774, de style baroque[18],
- Tombeaux de curés[23].
- Croix de cimetière[24],[25].
- Monument aux morts[26],[27].
- La commune a été décorée le 22 octobre 1921 de la croix de guerre 1914-1918[28].
- Bornes frontalières d'Ancien Régime en série (série de 10)[29].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Eugène Petitcolin, aide d'anatomie, mouleur[30] ;
- Maurice Lemaire, ministre, député, conseiller régional, conseiller général, directeur général de la SNCF, maire de la commune de 1947 à 1977.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De sinople à deux sapins d’argent surmontés d’une abeille d’or.
Commentaires : Les sapins indiquent que la commune est boisée à 75 % de forêt de résineux, c’est ce qui explique également pourquoi le champ de l’écu est de sinople. Quant à l’abeille, elle symbolise la grosse exploitation de miel de la localité[31].
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Archives communales de Colroy-la-Grande (1657-1947)
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 199 à 200
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Colroy-la-Grande sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « RAA numéro 55 - du 31 décembre 2015 », Recueil des actes administratifs des Vosges, (lire en ligne [PDF]).
- Les comptes de la commune
- 1791-2003, le grand livre des élus vosgiens
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse La-Sainte-Trinité
- Exploitants forestiers
- Plateforme pour la Biodiversité du Grand Est
- Hébergements et restauration
- Le cadre de vie des Territoires
- « chapelle Saint-Sébastien », notice no IA88001117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « église paroissiale saint-Jean-Baptiste », notice no IA88001124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IM88003889, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture harmonium
- Notice no IM88003840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
- Orgue de l'église, sur inventaire.grandest.fr/
- Inventaire de l'orgue
- Tombeaux de curés
- « croix dans le cimetière », notice no IA88001072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Croix érigée en mémoire du jubilé de 1826 », notice no IA88001071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « monument aux morts commémoratif de la guerre 1914-1918 », notice no IA88001111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- « Bornes frontalières d'Ancien Régime », notice no IA88001192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Biographie de Eugène Petitcolin, Bulletin de la Société Histoire médicale Sciences vétérinaires », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le )
- Site de l'U.C.G.L.