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Centre pénitentiaire de Draguignan

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Centre pénitentiaire de Draguignan
Image de l'établissement
L'entrée de l'établissement en 2015.
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Localité Draguignan
Coordonnées 43° 31′ 53″ nord, 6° 27′ 07″ est
Géolocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Centre pénitentiaire de Draguignan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Centre pénitentiaire de Draguignan
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Centre pénitentiaire de Draguignan
Architecture et patrimoine
Propriétaire Drapeau de la France État français
Démolition
Installations
Type Centre pénitentiaire
Capacité 367 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau de la France Ministère de la Justice
Effectif 0 (2011)
Statut actuel Démoli ou détruit (d)
Date de fermeture

Le centre pénitentiaire de Draguignan est un ancien établissement pénitentiaire français situé à Draguignan, dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Fermé à la suite d'inondations en , il est démoli en et remplacé par la maison d'arrêt de Draguignan.

Ouverture de l'établissement

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Le centre pénitentiaire est mis en service en [1].

Évacuation et fermeture de l'établissement à la suite des inondations de 2010

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Le centre pénitentiaire a dû être fermé à la suite des inondations du 15 juin 2010 qui frappèrent violemment l'arrondissement en général, et l'établissement pénitentiaire en particulier. Celui-ci, implanté sur un terrain en creux, en bas de la ville, a été complètement inondé, l'eau arrivant à 1,50 m du sol[2]. Le bâtiment, construit avec des matériaux peu résistants et poreux, a été dans l'impossibilité d'accueillir des détenus et du personnel pénitentiaire.

L'étant étant montée jusqu'au premier étage et dans l'attente de l'évacuation, l'ensemble des détenus et du personnel s'est réfugié au deuxième étage des bâtiments[2]. En outre, certains membres de la famille de détenus, en visite à l'occasion des parloirs, ont également été bloquées et ont du passer la nuit dans l'établissement dans l'attente d'une évacuation[2].

Le , 436 détenus, dont 25 femmes, ont finalement été évacués et transférés dans d'autres établissements, la sécurisation de l'évacuation ayant nécessité l'intervention des ERIS et des forces de l'ordre[2]. Aucune personne n'a été blessé durant ces événements[2].

En , à la suite de ces événements et afin d'attirer l'attention sur l'avenir de l'établissement et sur leur propre avenir, le personnel du centre pénitentiaire cadenasse les grilles et retient les deux directeurs de l'établissement avec interdiction de sortir[1]. En début d'après-midi, le mouvement se termine et les directeurs sont relâchés[3].

Les dégâts importants subis par l'établissement entrainent sa fermeture définitive[4].

Démolition de l'établissement

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Les travaux de démolition débutent le [5],[6].

Le centre pénitentiaire de Draguignan a été démoli en [4], après avoir cependant réalisé des opérations de désamiantage qui ont duré plusieurs mois[7]. Un ancien mirador est cependant conservé afin de témoigner de la présence de l'établissement[7]. Une partie des travaux de démolition a été initiée dès avec la démolition des logements de fonction[8].

En remplacement du centre pénitentiaire, une nouvelle maison d'arrêt est construite à l'extérieur de l'agglomération en remplacement, située au 3305 avenue Fred Scamaroni à Draguignan ; elle a ouvert ses portes en [9].

Description

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Située avenue Pierre-Brossolette, ce centre pénitentiaire pouvait accueillir jusqu'à 367 détenus[10]. Il faisait partie d'un ensemble de trois établissements pénitentiaires construit sous le même plan, les deux autres étant le centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur et le centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure.

Il dispose d'un quartier « Maison d'arrêt Hommes » de 136 places, d'un quartier « Maison d'arrêt Femmes » de 20 places, d'un quartier « Centre de détention » de 190 places et d'un quartier « Sortants/Semi-liberté » de 21 place[11]. Lors de l'inondation ayant conduit à l'évacuation de l'établissement, le quartier « maison d'arrêt », considéré comme surpeuplée, accueillait plus de 270 détenus et le quartier « courtes peines » près de 190[2].

Événements notables

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Le , trois détenus du centre pénitentiaire de Draguignan, considérés comme dangereux, se sont évadés samedi par hélicoptère. Un commando, ayant pris en otage un pilote d'hélicoptère, est venu les récupérer en cours de promenade. Les trois détenus sont Abdelhamid Carnous, 29 ans, Émile Fornasari, 40 ans et Jean-Félix Lecas, 39 ans[12].

Notes et références

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  1. a et b « Deux directeurs de la prison de Draguignan séquestrés », sur L'Express, (consulté le ).
  2. a b c d e et f Le Point.fr, « Intempéries : évacuation des détenus de la prison de Draguignan inondée », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  3. « Draguignan: les directeurs de la prison relâchés, le mouvement terminé », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  4. a et b Matthias Julliand, « Prison de Draguignan : la démolition a commencé », sur francetvinfo.fr, France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  5. La rédaction, « Début des travaux de démolition de la prison de Draguignan le 27 octobre », sur Monaco-Matin, (consulté le ).
  6. La rédaction, « Début des travaux de démolition de la prison de Draguignan le 27 octobre », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  7. a et b « Draguignan : les murs de l’ancienne prison bientôt démolis », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  8. « Démolition de la prison de Draguignan », sur Sénat (consulté le ).
  9. Agence publique pour l'immobilier de la justice, « Centre pénitentiaire de Draguignan », sur apij.justice.fr.
  10. « Justice / Annuaires et contacts / Draguignan », sur web.archive.org, (consulté le ).
  11. « Intempéries du Var : quel avenir pour la prison de Draguignan ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Michel Henry, « Draguignan: trois détenus s'envolent. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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