Beaurières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Beaurières
Beaurières
Vue aérienne de Beaurières en août 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Gabriella Molina
2020-2026
Code postal 26310
Code commune 26040
Démographie
Gentilé Beauriérois, Beauriéroises
Population
municipale
74 hab. (2021 en diminution de 7,5 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 18″ nord, 5° 33′ 34″ est
Altitude Min. 641 m
Max. 1 440 m
Superficie 24,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaurières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaurières
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Beaurières
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Beaurières

Beaurières est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Beauriérois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Beaurières est située au sud-est de Die. Elle est limitrophe du département des Hautes-Alpes.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située au fond d'une vallée. Le relief est accidenté et les plaines sont rares.

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Deux cours d’eau se rejoignent en aval du village :

  • le Maravel, ruisseau long de 11 km, prenant sa source au village de Fourcinet (commune de Val-Maravel) et se jetant dans la Drôme[1] ;
  • le ruisseau de Chauranne, dit aussi « ruisseau du col », affluent du Maravel, long de 4,2 km, trouve sa source dans les contreforts du col de Cabre[2] ;
  • le ruisseau du Tuile se jette dans le ruisseau de Chauranne non loin de la RD 93[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Valdrôme à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaurières est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

La commune est hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,7 %), prairies (3,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[16] :

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • En 1891, le rocher l'Aiglier est attesté[17].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route du col de Cabre qui relie Valence et Die aux Hautes-Alpes et au Briançonnais vers l'Italie, correspondant à la route départementale 93.

Au sud-ouest, la RD 306 relie la route Valence – Gap aux sources de la Drôme, vers Les Prés et Valdrôme. La RD 150 relie le centre du village à Val-Maravel et la RD 175 à Lesches-en-Diois[18].

La ligne ferroviaire de Livron à Aspres-sur-Buëch traverse la commune. À l'est, un tunnel, creusé entre 1886 et 1891 et long de 3 764 m, permet de passer de la Drôme aux Hautes-Alpes[19].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20] :

  • 1280 : Beurerias (inventaire Morin-Ponce, I, 412) (étudié par Ernest Nègre[21]).
  • XIVe siècle : Beureria (pouillé de Die).
  • 1449 : mention de l'église : capella de Beureriis (pouillé hist.).
  • 1509 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Beati Petri de Beureriis (visites épiscopales).
  • 1516 : Beureriis (rôle de décimes).
  • XIVe siècle : mention de l'église : cura de Beurreriis (pouillé).
  • 1544 : Beurières (archives de la Drôme, E 2228).
  • 1576 : Beaurières (rôle de décimes).
  • 1891 : Beaurières, commune du canton de Luc-en-Diois.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Ce toponyme dériverait de l'ancien occitan bevre lui-même dérivé du gaulois bebros signifiant « castor », le lieu étant propice pour les colonies de castors[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et protohistoire[modifier | modifier le code]

Trouvailles de l'Âge du Bronze[22].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[20] :

  • Au point de vue féodal, Beaurières était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes du Diois puis des évêques de Die.
  • Elle faisait partie de la seigneurie de la vallée de Thorane (voir plus bas : Les Tours) appelée par la suite baronnie de Beaurières.
  • Milieu XIIe siècle : elle passe (par alliance) aux Agoult.
  • 1603 : Beaurières est vendue aux Armand de Lus.
  • Elle est léguée aux La Tour.
  • 1675 : elle est vendue aux Ponnat, derniers seigneurs.

Dès le milieu du seizième siècle, la réforme s'installe à Beaurières, en même temps qu'à Lesches, Fourcinet, La Bâtie Crémesin et Valdrôme (où une église est fondée dès 1561[23]). Ainsi à l'époque de l'Édit de Nantes, 100% de la population du village était protestante[24]. Le village souffre du sursaut catholique conduisant à la révocation de l'Édit de Nantes et le culte protestant y est interdit dès 1684[25]. Sa population protestante diminue alors de moitié en 70 ans (100% de «nouveaux convertis» en 1689, 47% de protestants en 1760[26]).

Avant 1790, Beaurières était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église, dédiée à saint Pierre, fut remplacée au XVIIe siècle par celle du prieuré dont le titulaire avait les trois cinquièmes des dîmes ; le surplus appartenait à l'évêque diocésain (voir plus bas : Le Prieuré-Notre-Dame)[20].

Le Prieuré Notre-Dame[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[27] :

  • XIVe siècle : Prioratus Beate Marie de Beureria (pouillé de Die).
  • 1450 : Prioratus Sancte Marie de Beureriis (Rev. de l'évêché de Die).
  • 1516 : Prioratus de Beureriis (rôle de décimes).
  • 1576 : Le Prioré de Beaurières (rôle de décimes).
  • 1891 : Le Prieuré-Notre-Dame, ruines sur la commune de Beaurières.

Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, sous le vocable de Notre-Dame-d'Auton. Son titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse de Beaurières[27].

Les Tours[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[28] :

  • 1140 : mandamentum de Torena (cartulaire de Durbon).
  • 1214 : vallis de Torena (cartulaire de Die, 9).
  • 1225 : vallis de Turena (inventaire Morin-Pons, 409).
  • 1248 : vallis de Thorena (inventaire Morin-Pons, 13).
  • 1429 : in valle Thorana (archives de la Drôme, E 4100).
  • 1477 : Val-Torane (inventaire Morin-Pons, 429).
  • 1615 : la vallée de Touraine (actes des syn. du Dauphiné).
  • 1619 : la vallée de Torenne (actes des syn. du Dauphiné).
  • 1626 : la vallée de Tourène (actes des syn. du Dauphiné, 605).
  • XVIIIe siècle : la vallée de Taurenne (Pithon-Curt., tome IV, 122).
  • 1891 : Les Tours, ruines sur la commune de Beaurières.

Ces ruines sont celles de l'ancien chef-lieu féodal du mandement de Touranne ('Toranne, la Val do Thoranne) qui ne comprenait au XIIe siècle que la paroisse de Beaurières, et dans lequel entrèrent ensuite celles de la Bâtie-Cramezin, Fourcinet et le Pilhon.

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, le mandement était premièrement possédé par les Isoard d'Aix.
  • Début XIIIe siècle : une moitié est soumise au fief des évêques de Die.
  • 1225 : la terre passe aux Agoult.
  • 1476 : elle est vendue aux Armuet.
  • Recouvrée par les Agoult.
  • À partir du XVIIe siècle, le nom de Val-de-Thoranne fait place à celui de baronnie de Beaurières.
  • 1603 : elle passe aux Armand de Lus.
  • Vendue aux La Tour.
  • 1676 : vendue aux Ponnat.
  • Les Ponnat acquièrent toutes les autres parties du mandement (aliénées à plusieurs co-seigneurs). Ils le conservent jusqu'à la Révolution.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Luc-en-Diois[20].

Entre 1885 et 1894, la construction de la ligne de chemin de fer entre Die et Aspres-sur-Buëch conduit à un afflux d'étrangers, principalement piémontais. S'installent alors le long du parcours plusieurs camps de chantiers notamment à Beaurières. Cet afflux d'étrangers ne se fait pas toujours sans heurts, entre ouvriers et population locale mais aussi entre ouvriers piemontais et ouvriers ardéchois[29]. Les mauvaises conditions d'hygiène favorisent les épidémies. Ainsi la commune de Beaurières fait état de cent quatre décès pour la seule année de 1887[30]. En juin de cette même année, une explosion dans le tunnel du col de Cabre fait plusieurs blessés dont une vingtaine graves et 7 morts[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 Alfred Eydoux    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 Pierre Nal    
1959 1965 André Reynaud    
1965 1971 André Reynaud    
1971 1977 André Reynaud    
1977 1983 prénom? Lévy    
1983 1989 Lévy    
1989 1995 Lévy puis Pascal Eydoux    
1995 2001 Pascal Eydoux    
2001 2008 Pascal Eydoux    
2008 2009 (oct.) (décès) Hélène Veyrier    
2009 (oct.)
(élection ?)
2010 Pascal Eydoux    
2010 (mars)
(élection ?)
2014 Pascal Eydoux    
2014 2020 Bernard Russier (sans étiquette) expert-comptable
2020 En cours
(au 22 janvier 2021)
Gabriella Molina[32][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en diminution de 7,5 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
259272333273300375377390371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3603963903744054261 498768425
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
410395339310304325270261200
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1431601011149765838586
2017 2021 - - - - - - -
6774-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le pic observé en 1886 et, dans une moindre mesure en 1891, provient de la construction durant cette période de la ligne de chemin de fer de Die à Veynes[37].

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le second dimanche de juin[22].
  • Fête : le premier samedi après le 15 août.

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Des dizaines de kilomètres de sentiers existent, pour la marche ou le VTT. Le trial, encore pratiqué il y a quelques années sur les nombreux sentiers et parties de GR, y est désormais interdit[réf. nécessaire].
Depuis le village, il est possible d'emprunter l'ancien chemin qui conduisait au village de Fourcinet, et qui traverse le site du prieuré où subsistent derrière les ruines d'une antique demeure, les vestiges de l'abside de l'église du monastère disparu[réf. nécessaire].
Plus haut, la route du relais vers la Fontaine de l'Ange traverse de grandes forêts de résineux, pour déboucher tout en haut sur les crêtes[réf. nécessaire].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Le village a été raccordé au réseau ADSL. Il est également couvert par les réseaux de téléphones mobiles depuis 2009[réf. nécessaire].

Cultes[modifier | modifier le code]

Beaurières sonne deux fois l'heure : une fois avec la cloche de l'église et une fois avec celle du temple[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois, pâturages (ovins)[22].

  • Foires : les 26 avril et 1er septembre[22].

Le dernier agriculteur traditionnel a cessé son activité au début des années 1990[réf. nécessaire].

La commune compte un élevage de moutons en « agriculture biologique » et un éleveur de chèvres en production fromagère[réf. nécessaire].

Commerce[modifier | modifier le code]

La commune a déployé beaucoup d'efforts pour maintenir l'activité du boulanger. Après plusieurs échecs, un nouveau boulanger s'est installé en 2007. Il offre outre le pain, des produits d'épicerie, et maintient ainsi une indispensable animation commerciale. Il assure également des livraisons à domicile dans le Haut-Diois et dans les communes voisines des Hautes-Alpes[réf. nécessaire].

Artisanat[modifier | modifier le code]

La commune possède un artisan maçon[réf. nécessaire].

Industrie[modifier | modifier le code]

La commune possède une entreprise de bâtiment et travaux publics[réf. nécessaire].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Village pittoresque sur le Maraval[22].
  • Site au confluent du Maraval et de la Chauranne[22].
  • Route pittoresque et vues du col de Cabre (1180 m)[22].
  • La commune, dans les années 1990, créa un centre de vacances situé en bordure est de son territoire. À l'origine destiné principalement à l'accueil des handicapés, il s'adressa très vite à une clientèle plus large, tout en conservant sa vocation première. La SARL Chanteduc propose désormais l'accueil et l'hébergement dans 12 chalets de loisirs et un camping de 22 emplacements ombragés[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le Temple
  • Château, en partie détruit. Les trois tours restantes, coupées par la pente du toit reconstruit, donnent à la bâtisse un aspect solide. Au milieu du château existe un escalier en colimaçon avec des marches d'une grande portée[réf. nécessaire].
  • Église catholique Sainte-Anne de Beaurières (origine gothique)[22]), en surplomb du village.
  • Temple protestant (style classique)[22]), en son centre, construit par le pasteur Roman[réf. nécessaire].
  • Relais des Hospitaliers au col de Cabre[22].
  • Ruines du prieuré Notre-Dame d'Auton[22].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le marais des Bouligons (espace naturel sensible géré par les services du Conseil Général de la Drôme) s'étend sur près de deux kilomètres le long de la rivière Drôme. Jadis l'éboulement d'énormes blocs rocheux au site du « claps » provoqua la formation de deux lacs que les habitants du lieu mirent plusieurs siècles à assécher, le marais en est le vestige et reste aujourd'hui une réserve naturelle[réf. nécessaire].
  • Des sentiers balisés traversent une forêt de hêtres sur le côté sud de la commune[réf. nécessaire].
  • Les marnes calcaires, et leur paysage lunaire, font aussi partie des curiosités locales[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Beaurières possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Maravel (V4200640) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Chauranne (V4200660) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Tuile (V4201160) » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Beaurières et Valdrôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. https://www.geoportail.gouv.fr/
  17. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (L'Aiglier).
  18. Carte de Beaurières sur Géoportail.
  19. « Inventaire des Tunnels Ferroviaires de France : Col de Cabre » [PDF], sur tunnels-ferroviaires.org (consulté le ).
  20. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 30 (Beaurières).
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 266, (ISBN 2600028838).
  22. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 acommunes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Beaurières.
  23. M. Dubesset, « Un résumé de l'histoire de la haute vallée de la Drôme jusque vers 1800 », Bulletin trimestriel de l'association universitaire d'étude drômoise, no 43,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  24. Richard Maltby, « La résistance, une tradition protestante dans la Drôme de 1545 à 1793 », Études Drômoises, no 16,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  25. Par arrêté du 17 janvier 1684 (Pierre Blet, « Le conseil d'État et les protestants de 1680 à 1685 », Bibliothèque de l'École des chartes, nos 130-1,‎ , p. 153 (lire en ligne)
  26. Dubesset 1977.
  27. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 291 (Le Prieuré-Notre-Dame).
  28. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 393 (Les Tours).
  29. Christian Rey, « De sang et de sueur : Quelques aspects particuliers de la construction du chemin de fer au XIXe siècle », Chroniques du Diois, no 3,‎ (lire en ligne), p. 6 et 7
  30. Rey 2005, p. 8.
  31. Rey 2005, p. 9.
  32. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. E. Sauvan, « L'évolution économique du Haut-Diois », Revue de Géographie Alpine, nos 9-4,‎ , p. 554 (lire en ligne)