Béatrice Abollivier

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Béatrice Abollivier
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Fonctions
Préfète de Seine-et-Marne
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Préfète de Maine-et-Loire
-
François Burdeyron (d)
Bernard Gonzalez (d)
Préfète de la Charente-Maritime
-
Éric Jalon (d)
Préfète de la Dordogne
-
Jean-François Tallec (d)
Préfète des Alpes-de-Haute-Provence
-
Jacques Millon (d)
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Béatrice Marie Bénédicte AbollivierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Éric Raoult (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Béatrice Abollivier est une haute fonctionnaire et femme politique française, née le à Plouescat (Finistère).

Elle est aussi présidente-fondatrice d'un ensemble d'associations gestionnaires de crèches innovantes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Béatrice Marie Bénédicte Abollivier est née le à Plouescat[1],[2]. Elle est la fille d'Yves Abollivier, maître principal infirmier de la marine nationale et de Marie-Yvonne Nédélec[1],[2].

Formation[modifier | modifier le code]

Après sa scolarité au lycée La-Bruyère - Sainte-Isabelle à Paris, elle est étudiante aux universités Paris-Dauphine, Panthéon-Assas et Paris-Nanterre, où elle obtient une licence en sciences économiques, une maîtrise de droit public et un diplôme d'études approfondies (DEA) de droit public[3].

Début de carrière et activité politique[modifier | modifier le code]

Béatrice Abollivier débute en 1977 à l’âge de 23 ans dans la vie publique comme attachée au cabinet de Jacques Dominati, secrétaire d'État auprès du Premier ministre (Raymond Barre), chargé des Rapatriés puis de la Fonction publique[4]. Ensuite elle devient assistante parlementaire à l'Assemblée nationale, où elle travaille de 1979 à 1986[1] pour le député de la Meuse Gérard Longuet (1979-1981) et le député de l'Ain Charles Millon, tous deux futurs ministres[5]. En 1983, à l’âge de 29 ans, elle est élue pour la première fois conseillère d'arrondissement de Paris pour l'UDF. Elle est maire adjointe, chargée de la culture, du 14e arrondissement de Paris (maire : Lionel Assouad) de 1983 à 1995[6].

Quand la municipalité vote pour une crèche, mais que ce vote semble rester sans suite, Béatrice Abollivier décide d'agir elle-même et crée en 1988 une association gestionnaire de crèches innovantes « Bout'Chou » dont elle va être la présidente bénévole le long de sa carrière[7]. Béatrice Abollivier est également la présidente-fondatrice de l'association « La Maison enchantée ». Ces deux associations gestionnaires de crèches innovantes pour des enfants de moins de 4 ans[2] se sont développées à Paris (où elles ont leur siège — six établissements fin 2009) et dans toute la France, tant en métropole qu'outre-mer[8],[9],[10],[11]. Fin 2012, Béatrice Abollivier est la présidente d'un ensemble de plus d'une centaine d'associations Bout'Chou[12].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

En 1986, Béatrice Abollivier est nommée au cabinet du ministre délégué aux Collectivités locales Yves Galland (second gouvernement Chirac) en tant que conseillère technique chargée du Parlement, des élus et des associations d’élus.

Après le changement de gouvernement, elle est pendant quelque temps (1988-1989) directrice commerciale dans une agence de communication, mais elle reprend en 1989 une fonction dans la vie publique en tant qu'assistante parlementaire au Parlement européen, d'abord pour son ancien ministre Yves Galland, devenu en 1989 vice-président du Parlement européen, ensuite pour le groupe libéral et cela jusqu'à 1992.

Elle prépare ensuite le troisième concours d’entrée à l’ENA, concours fraîchement institué par la loi no 90-8 du pour ceux qui ont une expérience professionnelle d'au moins huit ans[13]. Elle suit les cours de l'ENA au sein de la promotion René Char (1993-1995)[2]. Elle pense avoir réussi à casser le plafond de verre qui persiste à exister à l'ENA[14].

Après l'ENA, sa première affectation d'administrateur civil est en au ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire (ministres : Charles Pasqua, puis Jean-Louis Debré) où elle devient conseillère auprès du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) Jean-Paul Faugère, puis Jean-Marie Delarue[15]. En 1998 (ministre : Jean-Pierre Chevènement) elle devient, auprès de Jean-Marie Delarue, chef du bureau des étrangers relevant du régime général et du droit communautaire (DLPAJ), où elle représente la France dans les instances de l’espace Schengen et de l’Union européenne qui traitaient les problèmes d’immigration. Elle s'occupait entre autres de la régularisation massive d’étrangers et l'accueil des réfugiés Kosovars et elle a contribué à élaborer le dispositif d’asile territorial[3],[16]. C'est elle qui a fait ouvrir en septembre 1999 le Centre d'hébergement et d'accueil d'urgence humanitaire de Sangatte pour les réfugiés de Kosovo. Le gestionnaire du centre devant être la Croix-Rouge française, Béatrice Abolliver prend sa "mobilité statutaire"[17] auprès de la Croix-Rouge française, le 6 septembre 1999. « Un gros challenge. On ne vient pas à la Croix-Rouge par hasard. J'ai toujours eu des engagements associatifs très forts. »[18]. C'est aussi elle qui, devenue entre-temps secrétaire générale de la Croix Rouge[19], ferme le centre de Sangatte en 2003[20] et qui s'occupe de la zone d'attente pour personnes en instance (ZAPI) de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[21].

Elle reste à la Croix-Rouge jusqu'à 2005, où elle organise la numérisation ainsi que la rénovation de la convention collective pour les 17 000 employées[3] et vers la fin de son affectation, en 2004, à la demande du président de la Croix Rouge, le professeur Marc Gentilini, elle gère le projet de déménagement du siège vers les bâtiments de l’ancien hôpital Broussais à Paris[22].

De retour au ministère de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) en septembre 2005, elle est en novembre chargée de mission, auprès du sous-directeur de la gestion des risques à la direction de la défense et de la sécurité civiles, pour la prévention de la pandémie de grippe aviaire[23]. À la suite de cela, elle est en avril 2006 nommée chargée de mission auprès du ministre de l'Agriculture et de la Pêche Dominique Bussereau (gouvernement Dominique de Villepin), chargée des relations avec les administrations et préfectures dans le cadre des mesures prises contre la grippe aviaire[24].

Entre-temps, elle est élue en 1995[25] et réélue en 2001 [26] conseillère du 18e arrondissement de Paris pour l'opposition. En 2007, lorsqu'elle est nommée préfète, elle envoie sa démission de conseillère au maire Daniel Vaillant avec les mots : « Vous ne me prendrez jamais en défaut sur le plan de l'impartialité. Oui je suis marquée politiquement… »[18],[27].

Préfète[modifier | modifier le code]

Pour sa première affectation territoriale, en 2007, Béatrice Abollivier est nommée directement préfète sans passer par les échelons habituels de secrétaire générale de préfecture ou de sous-préfète. Elle est successivement préfète des Alpes-de-Haute-Provence (), préfète de la Dordogne ()[28], préfète de la Charente-Maritime () [28], préfète de Maine-et-Loire () et préfète de Seine-et-Marne (). Chaque fois, sauf en Seine-et-Marne[29], elle est la première femme nommée préfète du département concerné. En 2012, elle fait partie de la douzaine de préfètes femmes que compte la France[30].

Dordogne[modifier | modifier le code]

Préfète de la Dordogne, elle se fait remarquer par la réorganisation des communautés de communes de la Dordogne, tout de suite après l'acceptation de la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010. Elle prépare ainsi la réduction du nombre d'intercommunalités de 53 à 26, réalisé par son successeur Jacques Billant[31]. Selon une journaliste, sa carte d'intercommunalités est « territorialement cohérente mais politiquement explosive »[32]. L'acceptation ne se passe pas sans quelques heurts préalables, avec notamment une pétition de maires contre sa réforme. Elle est alors qualifiée de « monomaniaque de l’intercommunalité »[33],[34].

Charente-Maritime[modifier | modifier le code]

Nommée le 15 juin 2011 préfète en Charente-Maritime, Béatrice Abollivier y retrouve son ancien ministre Dominique Bussereau, qui venait d'être réélu (mars 2011) député et président du conseil départemental.

Fin février 2010 la côte atlantique française a été frappée, ravagée par la Tempête Xynthia, et le plus gros dossier de la préfète de Charente-Maritime est formé par l'après-Xynthia[35]. Au départ, elle dresse un bilan des dossiers[36], et fait organiser une Conférence internationale sur Les submersions marines, la réponse opérationnelle à La Rochelle en 2012[37] qui dessine les grandes lignes de la mise en place d'un système de prévention contre les inondations. Il fallait sortir des conflits entre la gestion des risques naturels et les souhaits d'urbanisation, passant par une multitude de documents à fournir : le tout compliqué par une confusion des compétences entre les différents niveaux d'administration, multiplié en plus par le grand nombre de petites communes concernées : Plan de prévention du risque inondation (PPRI), Plan submersions rapides (PSR) (2011-2015) et Plan de gestion des risques d'inondation (2015) sont des compétences de l'État (lire: la préfète) en dialogue avec les élus, Plan d'action pour la prévention d'inondations (PAPI) et Schéma de cohérence territoriale (SCOT) sont des compétences des intercommunalités, Plan local d'urbanisme, Plan d'occupation du sol, permis de construire et Plan communal de sauvegarde des compétences des communes, mais toujours nécessitant l'approbation du préfet, qui doit tenir compte, en plus des PPPI, de la loi littoral, de la loi sur les espèces protégés, de Natura 2000, compétences de ministères différentes[38]. Selon un rapport du sénat, c'est une « accumulation d'outils de plus en plus illisibles »[39]. Béatrice Abollivier s'est fait fort de diminuer l'illisibilité, de réduire l'arrièré qui existait pour ces documents dans le département et d’accélérer et synchroniser la production de ces documents. Elle s'est formée dans ce dossier d'être la remorqueuse pour les collectivités locales, les informant, les incitant, coopérant avec mais aussi luttant contre les élus, comme c'est manifeste dans le cas de l'Île de Ré[40],[41] ,[42],[43]. En 2015, quasiment tous les 98 communes du littoral sont couvertes par un Plan de prévention de risques naturels PPRN approuvé ou en cours d'élaboration[44]. Sa fermeté à tenir tête aux promoteurs immobiliers sur la côte a été apprécié par les écologistes : « Il n’y a qu’en Charente Maritime où la Préfète Béatrice Abollivier a décidé d’appliquer les mesures, contre l’avis des élus. »[45].

Elle s'occupe aussi dans le département de la Charente-Maritime de la fusion des intercommunalités, qu'elle réduit en nombre de 25 en 2012 à 13 en 2014. Elle a réalisé cette réduction en harmonie avec la fusion moins marqué mais plus technique de syndicats intercommunaux (dans le cadre de la « rationalisation » des syndicats), qu'elle avec son équipe a su réduire de 232 en 2012 (184 Syndicats intercommunaux à vocation unique SIVU, 18 Syndicats intercommunaux à vocations multiples SIVOM et 30 syndicats mixtes) à 163 en 2014 (131 SIVU, 17 SIVOM et 25 syndicats mixtes). Parmi les 69 syndicats fusionnés, 30 étaient des syndicats d'eau[46]. Elle a également organisé le redécoupage des cantons.

Maine-et-Loire[modifier | modifier le code]

En septembre 2015, Béatrice Abollivier passe à la préfecture de Maine-et-Loire. Là aussi, elle s'occupe de la réorganisation des Intercommunalités. Le processus de réduction du nombre de 29 à 9 passe ici sans heurts[47]. En accord avec la loi no 2015-292 qui venait d'être adopté le 16 mars 2015 relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, elle organise en Maine-et-Loire la formation de communes nouvelles, réduisant par fusions le nombre de communes dans le département de 368 à 185 environ, c'est-à-dire près de 20 % de la réduction du nombre des communes en France dans cette période. Dans un rapport du sénat, il est dit que le rôle d'un préfet est souvent décisif pour la réussite des fusions : « Quand certains ont été facilitateurs et bienveillants, d’autres sont restés en retrait. L’influence de la préfète du Maine-et-Loire, Béatrice Abollivier, a ainsi été soulignée »[48]. Les élus jugent son approche « souple et bienveillante »[49].

Seine-et-Marne[modifier | modifier le code]

En juillet 2017, Béatrice Abollivier est nommée préfète du département de Seine-et-Marne. Ayant été 23 ans élue elle-même, elle se déclare pendant le 56e Congrès des maires de Seine-et-Marne (septembre 2017) « profondément attachée » au « dialogue avec les élus locaux »[50]. En même temps, elle annonce d'avoir comme mission de réduire à moitié le nombre des communes du département[51], processus qui est techniquement retardé par les élections municipales françaises de 2020[52]. Elle plaide également pour une réduction forte des intercommunalités et des Syndicats intercommunaux en but de les transformer en organismes fortes, disant que pour cela, « les élus devront se prendre en mains »[53]. Par exemple, pour la création et l'aménagement de terrains pour gens de voyages, les intercommunalités de Seine-et-Marne ont un grand retard par rapport au schéma départemental d’accueil. En septembre 2018, la préfète annonce la création du Groupement d’intérêt public (GIP) « accueil des gens du voyage » qui a pour objectif principal d’accompagner (c'est-à-dire guider et motiver les élus à agir) les communes et les intercommunalités dans l’application de ce schéma départemental[54],[55]. L'outil choisi pour les intercommunalités est l'insertion obligatoire, dans le schéma départemental, de nouveaux types d’accueil pour les nomades : de terrains familiaux, aménagés à l’image de lotissements[56]. Sensibilisée depuis Xynthia à la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, et poussée par les inondations de 2016 et 2018 en Seine-et Marne, elle travaille à « réduire le mille-feuille » aussi pour les bassins d'eau par la création des Établissements Publics d'Aménagement et de Gestion des Eaux (EPAGE) du Bassin du Loing (), de Yerres (2019 en projet) et du Grand Morin (2019 en projet)[57], [58].

Le 15 janvier 2020, Béatrice Abollivier est remplacée par Thierry Coudert [59]. Elle est vice-présidente du jury des concours d’entrée à l’École nationale d’administration pour la session 2020[60].

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Béatrice Abollivier se marie en au député Éric Raoult dont elle divorce au début des années 2000[61]. Elle a une fille d'une autre union[2].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Entretien avec Béatrice Abollivier, présidente de l'association « Maison des Bout'Chou » le 14 mai 2011

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Les Têtes des Pays de la Loire, 2016, p. 9.
  2. a b c d et e Who's Who in France, édition 2008, p. 87
  3. a b et c « Béatrice Abollivier - Préfecture de Seine et Marne », sur www.ihedate.org (consulté le )
  4. Notice sur lesbiographies.com, 26 juillet 2017..
  5. Wassinia Zirar Béatrice Abollivier change de préfecture, 12 juillet 2017.
  6. « Béatrice Abollivier. La Plouescataise devenue préfète », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Fin programmée pour la crèche collective du 13 arrondissement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. Comptes de l'association publiés au JO des associations, p. 13, [lire en ligne].
  9. « La première crèche installée dans une maison de retraite », sur Le Parisien.fr, (consulté le ).
  10. « Bout'chou Service - crèche au domicile des parents », sur le site de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (consulté le ).
  11. « Nouveau bureau à l'association Bout d'Chou », sur le site du magazine de la famille St Barthélémy (consulté le ).
  12. « Associations Bout'chou », sur le site du Journal officiel (consulté le ).
  13. [1].
  14. Michaël Hajdenberg, « L'ENA passe les femmes candidates à la trappe », sur le site site d'information et d'opinion Mediapart, (consulté le ).
  15. Béatrice Abollivier, une préfète qui connaît bien le dossier des déchets, site web ADENCA, Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours, 17 juillet 2017 .
  16. Béatrice Abollivier Raoult, La Convention de Dublin dans la pratique: application adéquate de la clause humanitaire, in: The Dublin Convention on Asylum : its essence, implementation and prospects, Maastricht, European Institute of Public Administration, 2000.
  17. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000017790702&categorieLien=cid sorte de "stage" en dehors de l'administration de l'État selon le décret no  72.555 du 30 juin 1972.
  18. a et b Marie-France Bayetti, « Alpes-de-Haute-Provence : la nouvelle préfète veut "écouter avant d'agir" », sur le site du quotidien La Provence, (consulté le ).
  19. [2]
  20. Boiteau, Préfète de Maine-et-Loire, Béatrice Abollivier prône l'équité et l'équilibre, in: AngersMag, 27 octobre 2015.
  21. La Croix-Rouge entre et reste en zone d'attente, in : La Croix, 7 octobre 2003.
  22. Éric Favereau, « Mattei cherche un point de chute à la Croix-Rouge », sur le site du quotidien Libération, (consulté le ).
  23. La Pandemie grippale, colloque technique du 20 décembre 2005, p. 48-49.
  24. Beatrice Abollivier au cabinet de Dominique Bussereau, Agrapresse, 17 avril 2006.
  25. La lettre de l'espace documentaire, nr 4, 1995, p. 1
  26. Jean-Louis Buër Béatrice Abollivier, Les Echos, 14 avril 2006.
  27. Anne-Marie Siméon, « Béatrice Abollivier s'en va, Jacques Billant arrive », sur le site du quotidien Sud Ouest, (consulté le ).
  28. a et b Charente-Maritime sur le site du Ministère de l'intérieur consulté le 17 juin 2011.
  29. La première préfète femme de Seine-et-Marne a été Nicole Klein en 2012-2014.
  30. Henri Colomb, « Loire: Fabienne Buccio , une femme à la tête de la préfecture », sur le site de la société « Médias pour un futur durable », (consulté le ).
  31. « Intercommunalité: la préfète redistribue les cartes en direct », sur le site de « La Dordogne Libre », journal du Groupe Sud Ouest, (consulté le ).
  32. [ Stéphane Vacchiani, Elle est la première préfet de la Charente-Maritime, Sud-Ouest.fr, 16 juin 2011]
  33. Stéphane Durand, « Une balle dans le pied », sur le site du quotidien Sud Ouest, (consulté le ).
  34. « Intercommunalité: la pétition qui fâche la préfète », sur le site de « La Dordogne Libre », journal du Groupe Sud Ouest, (consulté le ).
  35. Départ de Béatrice Abollivier : l’après-Xynthia, son plus gros dossier, 22 octobre 2015..
  36. Patrice-Louis Laya, La préfète de la Charente Maritime dresse un bilan des dossiers de « l’après-tempête Xynthia » et chantiers à venir, site web Pavillon Orange, 20 mars 2012.
  37. Les Actes de la Conférence internationale sur les submersions marines, la Rochelle, octobre 2012.
  38. Actions menées par l'État à la suite de la tempête Xynthia, Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, février 2017.
  39. François Calvet, Christian Manable, Rapport d'Information fait au nom de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation sur Xynthia 5 ans après : pour une véritable culture du risque dans les territoires, Senat.fr, 18 juin 2015. Ce rapport concerne surtout la Vendée, mais s'applique aussi à la Charente-Maritime.
  40. Entretien de fond avec la préfète Béatrice Abollivier pour un vrai éclairage sur sa position, Ré à la Hune, 8 août 2012.
  41. Angélique Négroni, Xynthia: la fronde des élus de l'île de Ré contre l'État, Le Figaro, 12 août 2013.
  42. Dossier - Après Xynthia : le troisième round, Le journal des proprietaires de l'Île de Ré, nr 52, août-septembre 2013.
  43. La préfète (fait) face à la fronde, Le journal des proprietaires de l'Île de Ré, nr 61, février-mars 2015.
  44. La Lettre de l'État nr 18, janvier 2015, p. 6-8
  45. Sibylline, Grande marée et gros business (côte Atlantique, Mimizan-plage), L'actu océanique, 20 mars 2015..
  46. Intercommunalité en Charente-Maritime, site web de la préfecture de Charente Maritime, 13 septembre 2016.
  47. Maine-et-Loire L’au revoir ému de Béatrice Abollivier, 1re préfète de l'Anjou, Le Courrier de l'Ouest, 28 juillet 2017.
  48. Sylvain Henry, "Madame la préfète est formidable" pour doper les communes nouvelles, Acteurs publics, 19 mai 2016.
  49. Victoires des acteurs publics : Une préfecture "souple et bienveillante", Acteurs publics TV, 16 janvier 2017.
  50. Discours de Madame Béatrice Abollivier, Préfète de Seine-et-Marne, 56e Congrès des maires et présidents d'EPCI de Seine-et-Marne, vendredi 27 septembre 2017.
  51. Émile Ferous, 56e Congrès des maires de Seine-et-Marne : une édition en demi-teinte, Le Moniteur de Seine-et-Marne, 6 octobre 2017.
  52. Jérôme Lemonnier, Seine-et-Marne. Au moins trois communes nouvelles en 2019, La République (de Seine-et-Marne), 20 décembre 2018
  53. Fabien Herran, Intercommunalité. Pour la Préfète de Seine-et-Marne, « les élus devront se prendre en mains », Actu, 2 février 2018
  54. Discours de Mme Béatrice ABOLLIVIER, Préfète de Seine-et-Marne 56e Congrès des Maires et des Présidents d’EPCI de Seine-et-Marne Vendredi 29 septembre 2017
  55. Faustine Léo, Les maires du 77 tentent de faire face aux implantations illégales des gens du voyage, Le Parisien, 28 septembre 2018
  56. Julien Van Caeyseele, Gens du voyage. Des terrains familiaux obligatoires contre la cabanisation en Seine-et-Marne, ACTU france, 17 septembre 2019
  57. LA « GeMAPI ». Évolutions législatives et de doctrine La gouvernance en Seine-et-Marne, de 2017 à 2020. Les statuts et le financement, 10 décembre 2018
  58. [Jérôme Lemonnier et Karine Brivges, Seine-et-Marne. Inondations : un an après, quelles leçons ? Actu.fr, 4 février 2019]
  59. Jean-Michel Rochet, Seine-et-Marne. La préfète Béatrice Abollivier remplacée par Thierry Coudert, Actu.fr, 16 janvier 2020
  60. Arrêté du 28 mai 2020 portant nomination du président et des membres du jury du concours externe d’entrée à l’Ecole nationale d’administration de 2020
  61. Who's Who in France, édition 1998-1999, p. 1447.
  62. Décret du 13 juillet 2022 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur
  63. Décret du 13 juillet 2011 portant promotion et nomination
  64. Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination
  65. Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination
  66. « Nominations Mérite maritime - Décret du 28 juillet 2017 portant promotion et nomination », sur Site de la Fédération nationale du Mérite maritime et de la Médaille d'honneur des marins, (consulté le )