Asnières-sur-Blour

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Asnières-sur-Blour
Asnières-sur-Blour
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Maryse Legrand
2020-2026
Code postal 86430
Code commune 86011
Démographie
Population
municipale
184 hab. (2021 en augmentation de 3,37 % par rapport à 2015)
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 54″ nord, 0° 48′ 04″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 232 m
Superficie 32,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lussac-les-Châteaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Asnières-sur-Blour

Asnières-sur-Blour est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La région d'Asnières-sur-Blour présente un paysage de bocages et de vallées. Le terroir se compose[2] :

  • de vallées étroites et encaissées (pour 3 %) ;
  • de sols limoneux sur altérite sur les plateaux du seuil du Poitou (pour 38 %) ;
  • de sols sur granite rose (pour 22 %), de diorites (pour 21 %) et de leucogranite (pour 16 %) sur les collines et les plateaux des massifs anciens.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par 15 km de cours d'eau dont la rivière principale est la Blourde sur une longueur de 5 km.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Vigeant à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 781,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Asnières-sur-Blour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,7 %), forêts (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), terres arables (6,7 %), eaux continentales[Note 2] (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Asnières-sur-Blour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Blourde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Asnières-sur-Blour.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 16,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Asnières-sur-Blour est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village provient du latin asinus qui signifie âne, suivi du suffixe "-aria" qui signifie le domaine des ânes ou le lieu des ânes. Cette appellation serait en rapport avec la présence de moulins qui étaient mus par un nombre important d'ânes[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successif
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 1995 mars 2008 Cécile de Rocquigny DVD  
mars 2008 2014 Jean Médans[24]    
2014 En cours Maryse Legrand[25] DVD Agricultrice

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 184 habitants[Note 4], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
907906949835887901898920917
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
914764745786827810837906912
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
860870855761746727674580530
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
464388329304225191202203175
2017 2021 - - - - - - -
182184-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 6 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Économie[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[30], il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 22 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté paradoxalement de 29 % et sont passées de 2 006 hectares en 2000 à 2 590 hectares en 2010[30]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[31].

20 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et orges), 50 % pour le fourrage et 23 % reste en herbes[30].

L'activité agricole de la commune est surtout centrée sur l'élevage. En effet, six exploitations en 2010 (comme en 2000) abritent un élevage de bovins en expansion: 1 732 têtes en 2010 contre 942 têtes en 2000, soit une hausse de 84 % du cheptel[30]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[32].

14 exploitations en 2010 (contre 16 en 2000) abritent un élevage d'ovins qui a connu une baisse importante: 7 614 têtes en 2010 contre 9 128 têtes en 2000[30]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[32].

L'élevage de volailles a disparu en 2010 (256 têtes en 2000 répartis sur 12)[30].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ce site est constitué d’une zone humide dans la vallée du Blour qui est un petit affluent de la Blourde. Il s’agit d’une chaîne de trois étangs. Ils sont connectés entre eux par un ruisseau dont les eaux sont relativement pauvres en substances nutritives. Son débit étant variable, ses berges peu pentues ont favorisé le développement d’une végétation amphibie riche et bien structurée. Ces étangs sont actuellement gérés pour la pêche, notamment les deux plus grands. La transformation des étangs en réserve de pêches impliquent un nettoyage de la végétation aquatique, un alevinage et l’introduction d’espèces non endémiques ou encore la modification des niveaux d’eau. Cette activité pourrait être préjudiciable à terme à l’équilibre de ces fragiles écosystèmes aquatiques.

Les étangs sont d’une grande richesse botanique : sur les 69 espèces végétales recensées, 12 présentent en effet un intérêt patrimonial pour la région Poitou-Charentes, et trois bénéficient d’une protection officielle sur l’ensemble du territoire national du fait de leur rareté:

La faune, plus commune, abrite toutefois des oiseaux qui nichent dans les ceintures de végétation palustre riveraines des étangs comme le Bruant des roseaux ou le Grèbe castagneux. Ce dernier fait l’objet d’une protection nationale.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Asnières-sur-Blour et Le Vigeant », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le-Vigeant » (commune du Le Vigeant) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Le-Vigeant » (commune du Le Vigeant) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Asnières-sur-Blour », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
  24. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  25. Annuaire des maires de France, consulté le 31 juillet 2013
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. a b c d e et f Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  31. Agreste – Enquête Structure 2007
  32. a et b Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
  33. « Eglise paroissiale Saint-Sulpice », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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  35. Poitou-Charentes Nature, 2000
  36. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
  37. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011