Adieu Berthe (film)
Réalisation | Bruno Podalydès |
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Scénario |
Bruno Podalydès Denis Podalydès |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Why Not Productions |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 2012 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Adieu Berthe – sous-titré L'Enterrement de Mémé – est un film français de Bruno Podalydès, coécrit avec son frère Denis Podalydès et sorti en 2012.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Alors que Mémé vient de mourir, Armand Lebrecq, pharmacien à Chatou dans les Yvelines, doit jongler entre un père atteint d'Alzheimer, une femme qui ne veut plus le quitter (Hélène), une maîtresse qui devient envahissante (Alix)… Sans compter qu'Armand doit préparer un tour de magie pour l'anniversaire de la fille de cette dernière, Julie. Et dans tout ça, qu'est-ce qu'on fait pour Berthe ? On l'enterre ou on l'incinère ?
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Adieu Berthe — L'Enterrement de Mémé
- Réalisation : Bruno Podalydès
- Scénario : Bruno Podalydès et Denis Podalydès
- Décors : Guillaume Deviercy
- Costumes : Rachel Quarmby-Spadaccini
- Photographie : Pierre Cottereau
- Son : Laurent Poirier
- Production : Pascal Caucheteux
- Société de production : Why Not Productions
- Pays d'origine : France
- Budget : 3,4 millions d'euros[1]
- Format : couleur - 35 mm - 1,85:1 - Dolby Digital
- Genre : comédie
- Durée : 100 minutes
- Date de sortie : France et Belgique :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Denis Podalydès : Armand Lebrecq
- Valérie Lemercier : Alix, la maîtresse d'Armand
- Isabelle Candelier : Hélène, la femme d'Armand
- Catherine Hiegel : Suzanne, la belle-mère d'Armand
- Pierre Arditi : le père d'Armand
- Benoît Hamon : Vincent, le fils d'Armand
- Michel Vuillermoz : Charles Rovier-Boubet, le directeur des pompes funèbres Définitif
- Jean-Noël Brouté : un employé des pompes funèbres Définitif
- Bruno Podalydès : Yvon Grinda, le directeur des pompes funèbres Obsé-cool
- Samir Guesmi : Haroun, un employé des pompes funèbres Obsé-cool
- Noémie Lvovsky : la pleureuse au cimetière
- Michel Robin : M. Salvini, un pensionnaire de la maison de retraite
- Judith Magre : Mme de Tandévou, une pensionnaire de la maison de retraite
- Emeline Bayart : l'infirmière de la maison de retraite
- Vimala Pons : Berthe Lebrecq (Mémé) jeune femme
- Lola Arnaud-Lefebvre : Julie, la fille d'Alix
- Marta Rossi : Olga, la préparatrice en pharmacie
- Pierre Diot : le client de la pharmacie
- Pierre Edernac, Pierre Switon, Sylvain Solustri, Roger Roka : les magiciens
Production
[modifier | modifier le code]Distribution
[modifier | modifier le code]Comme dans tous les films de Bruno Podalydès depuis Versailles Rive-Gauche, son frère Denis tient le rôle principal.
C'est en revanche la première collaboration de Valérie Lemercier avec le réalisateur. Elle explique qu'elle avait d'abord refusé le rôle à cause de son agenda chargé mais qu'elle a changé d'avis quand elle a vu les réactions de Denis et Bruno Podalydès : « Et puis j’ai vu la tête des frères Podalydès. Ils étaient déçus, mais tellement pas combatifs, une sorte d’abattement résigné… Ça m’a convaincue[2]. »
Tournage
[modifier | modifier le code]Le film a été tourné (Générique du film). :
- à Paris ;
- en Seine-et-Marne :
- Couilly-Pont-aux-Dames où est située la maison de retraite des artistes[2] ;
- Tigeaux ;
- Voulangis ;
- La Celle-sur-Morin ;
- Coulommiers ;
- dans les Yvelines :
Musique
[modifier | modifier le code]- Comme un p'tit coqulicot de Mouloudji.
- Il est trop tard de Georges Moustaki, 1969.
- Prélude and Fugue No. 1 in C major, de Jean-Sebastien Bach, par The Swingle Singers.
- Symphonie n°40, de Wolfgang Amadeus Mozart, par The Swingle Singers.
- Prélude XVIII, de Jean-Sebastien Bach, par The Swingle Singers.
- glass bells, de et par Oliver Vessey
- glass harmonica, de et par Oliver Vessey
- Light and shadow par Vangelis
- Live forever par Joe Ely
Sortie et réception critique
[modifier | modifier le code]Le film a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au 65e festival de Cannes[3].
Pour Isabelle Regnier du Monde, Adieu Berthe « est le film le plus accompli, le plus totalement enthousiasmant de son auteur[4] ». Amélie Dubois des Inrockuptibles partage le même enthousiasme : elle y voit « le plus beau film » de Bruno Podalydès et regrette que le film n'ait pas été sélectionné en compétition au festival de Cannes[5]. Nicolas Schaller, dans Le Nouvel Observateur, se réjouit de cette nouvelle comédie après la déception de Bancs publics (Versailles Rive-Droite)[6]. Charlotte Renaud, dans la revue Étvdes, trouve la première partie du film « hilarante » et la seconde « un peu longue »[7]. Dans le mensuel So Film, Emmanuel Burdeau apprécie la satire autour du « business du deuil » mais trouve la représentation du couple moins réussie[8]. Dans L'Express, Éric Libiot juge que le film n'est « ni mauvais, ni satisfaisant »[9].
Avec 702 626 entrées en France, Adieu Berthe se classe à la 2e place des films français les plus rentables de 2012[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Nomination
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laëtitia Forhan (avec BFM Business et CBO Box-office), « Les 10 films les plus rentables du cinéma français en 2012 », AlloCiné, publié le
- Ondine Millot, « Valérie Lemercier, l'humour porteur », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Festival de Cannes 2012 : La sélection de la Quinzaine des réalisateurs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Isabelle Regnier, « Adieu Berthe, l'enterrement de mémé : Rire, parce qu'avec les Podalydès, la mort peut aussi vous rapprocher », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Amélie Dubois, « Adieu Berthe ou l’Enterrement de mémé : Humour et magie portés par des acteurs géniaux », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)
- Nicolas Schaller, « Adieu Berthe : Podalydès, le retour », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- Charlotte Renaud, « Cinéma », Étvdes, no 416, , p. 824-832 (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuel Burdeau, « Adieu Berthe », So Film, no 1, , p. 60-61
- Éric Libiot, « Adieu Berthe, mi-chèvre Milou », L'Express, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Butel, « Adieu Berthe : La Magie Podalydès », L'Impossible, no 5,
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Adieu Berthe sur le site de Why Not Productions