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Abbaye Saint-Pierre de Montiéramey

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Abbaye Saint-Pierre de Montiéramey
Bâtiment conventuel, aile Sud du cloître
Bâtiment conventuel, aile Sud du cloître

Ordre bénédictain
Fondation 837
(reconstructions 1669 & 1715)
Fermeture 1790
Diocèse diocèse de Troyes
Fondateur Arrémar
Dédicataire saint Pierre
Style(s) dominant(s) Roman
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2001)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Champagne-Ardenne
Département Aube
Commune Montiéramey
Coordonnées 48° 13′ 43″ nord, 4° 18′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : Aube
(Voir situation sur carte : Aube)
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Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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(Voir situation sur carte : France)
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L'abbaye de Montiéramey est une abbaye pour hommes fondée au IXe siècle à Montiéramey dans l'Aube, en France[1].

Elle a été l'un des plus anciens et l'un des plus gros établissements religieux du diocèse de Troyes, et a profondément marqué ses environs[2].

Bénédictin jusqu'en 1655, l'établissement est à cette date réformé et affilié aux bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne jusqu'à sa fermeture en 1790. En partie détruits à la Révolution, les bâtiments encore existants sont devenus propriétés privées.

Noms successifs

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Son premier nom est « la Nouvelle Celle », afin de le distinguer de « l’Ancienne Celle » c'est-à-dire Montier-la-Celle. Au XIIe siècle le nom de son fondateur Arrémar commence à prévaloir, ce qui pour un long temps donne « Moustier Arramé » (1182-1594). Ce nom se contracte en « Monstierarramey » (1353) puis « Moutieramey » (1472), qui devient enfin « Montiéramey » (1619)[2]. On trouve aussi « Montierareme »[3] « Moutier-Ramé » (Jean Lebeuf, XVIIIe siècle)[4] et « Monƒtier-Amey » (carte de Cassini)[5] au XVIIIe siècle.

Monƒtier-Amey sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), au nord-est de Montreuil

L'établissement est à 1 km au sud de l'ancienne route de Troyes à Bar-sur-Aube dont la route départementale 619 reprend le parcours sur cette section. Par cette route, Troyes est à une petite vingtaine de km au nord-ouest et Bar-sur-Aube à ~32 km à l'est[5].

Le lac d'Orient, 3e plus grand lac artificiel de France métropolitaine, se trouve à 1 700 mètres au nord du site. Conçu comme réservoir à la suite de l'inondation de Paris lors de la crue de la Seine de 1910 et mis en service en 1966, il a englouti plus d'un tiers la forêt d'Orient - qui, elle, existait entière à l'époque de l'abbaye. Assez peu réduite depuis, au début du XXe siècle la forêt d'Orient était encore considérée par certains comme « la plus belle forêt de chênes de tout l'Est de la France »[6]. Le lac, quant à lui, avait comme précurseurs une succession d'étangs de moindre envergure.

Dans ses environs se trouvent l'abbaye de Larrivour (d'où vient Alain de Larrivour, 54e évêque d'Auxerre 1152-1167) à environ 7 km au nord-ouest (~9 km en aval au fil de la Barse) ; le prieuré Saint-Georges à Vendœuvre-sur-Barse à 13 km à l'est ; le prieuré pour femmes de Villemoyenne (XIe siècle) à 10 km au sud-ouest sur la Seine[5].

854, diplôme de Charles le Chauve.

837 : fondation et croissance

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En 837 du temps de Louis le Pieux empereur d'Occident (814-840), un religieux troyen du nom d'Arrémar fonde le monastère sur une terre donnée par Aleran, 1er comte de Troyes. Cette terre est riveraine de la Barse[2], affluent en rive droite de la Seine. La terre comprend les deux rives de la Barse.

Les reliques de l'ermite saint Victor de Plancy (+ VIIe siècle), jusque-là déposées à Saturniac (devenu Saint-Vitre par corruption du nom du saint, puis disparu), sont translatées dès 837 à la nouvelle abbaye[7] et en font rapidement un centre de pèlerinage à la hauteur de la renommée du saint.

Le plus ancien acte (photo ci-contre) que possèdent les Archives de l’Aube est celui de Charles le Chauve, roi de Francie occidentale 843-877, accordant à la Nouvelle Celle plusieurs droits et domaines en 854. Deux autres importantes donations du même personnage suivent en 864 et en 871. S'y ajoutent nombre de donations, habituelles à l'époque, de personnages de moindre envergure sociale. Conséquemment l'abbaye devient des plus prospères. À cette époque sont fondés neuf prieurés sur les 13 que possède l'abbaye[2].

De nombreux pauvres se donnent à elle en échange de sa protection ; ainsi se créent des villages voisins : Le Mesnilot (commune actuelle de Montiéramey), Montreuil, le Mesnil-Saint-Père[2].

XIe – XIIe siècle : apogée et prospérité

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Au XIe siècle les comtes de Champagne soutiennent la réforme grégorienne initiée par Grégoire VII (1015/1020-1085) afin de lutter contre l'emprise des laïcs sur l’Église. Hugues comte de Troyes et duc de Champagne, les grands seigneurs féodaux de la province, les évêques de Besançon et de Langres, lui font d'importantes donations[2].

L'abbaye est très prospère aux XIIe et XIIIe siècles[8] avec 14 prieurés dans sa dépendance. Gui III (abbé 1137-1163), réputé pieux et intelligent, maintient de bonnes relations avec les papes, les évêques et les autres abbés. Il correspond notamment avec saint Bernard et donne une terre pour la fondation de l'abbaye de Larrivour. Il fait de Montiéramey un centre religieux en vue. C'est à son époque, et peut-être sur sa demande, que saint Bernard compose un office dédié à saint Victor, ainsi que deux panégyriques[9].
Au XIIIe siècle une muraille enclot l'abbaye. Cette dernière reçoit d'importantes donations du comte de Champagne et roi de Navarre Thibaud V (1239-1270) lorsque Robert, chapelain de ce dernier, est à la tête de l'abbaye[10] de 1251 à 1287.

XIIIe – XVIe siècle : rattachement de la Champagne à la France, déclin

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Les pouvoirs laïcs s'organisent, la ferveur religieuse diminue. Le comté de Champagne est réuni au domaine royal en 1284 par le mariage de Jeanne de Navarre comtesse de Champagne et du dauphin Philippe le Bel. Ce dernier détruit le commerce champenois en éliminant dans le sang l'ordre du Temple, base du commerce champenois, et en levant des impôts excessifs (voir La Champagne capétienne). La région s’appauvrit, les ressources de Montiéramey diminuent. De plus l'abbaye, longtemps bourguignonne, devient par politique un avant-poste du domaine royal et se transforme en place forte[2].

L'abbaye entame des procédures onéreuses contre les seigneurs voisins et doit subséquemment emprunter, puis vendre ou affermer ses sources de revenus. Le déclin commence à partir de 1326 quand de nombreux biens sont vendus. Il continue avec l'occupation de l'abbaye au cours de la guerre de Cent Ans (1337 à 1453, avec des pauses), qui touche la Champagne à partir de 1358. La pandémie de peste noire sévit entre 1348 et 1352 et amoindrit considérablement les revenus fonciers en élevant le coût de la main d’œuvre devenue nettement plus rare. Pierre de Raynel, énergique abbé de 1334 à 1369, fait de son mieux ; il instaure une foire annuelle à Montiéramey, fait creuser un fossé pour compléter les fortifications de l’abbaye, fait construire un cloître orné d’une belle fontaine, fonde la confrérie de saint Victor…[2].

Puis adviennent les guerres de religion, dont les dévastations sont complétées par deux années successives d'inondations en 1437 et 1438. La mort de Charles VII en 1461 ranime les conflits. Montiéramey, fidèle à la couronne de France, voit son village incendié et son église rançonnée sous peine de destruction[2].

Arrive la mise en commende de l'établissement à partir de 1501 : l'abbaye tombe dans l'escarcelle de Jacques Raguier, évêque de Troyes (1483-1518). C'est l'un des premiers établissements religieux de Champagne à subir la commende[2].

XVIIe et XVIIIe siècles : reconstructions

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L'abbaye fut affiliée à la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe de 1655 à 1790.

Les XVIIe et XVIIIe siècles voient la reconstruction des bâtiments : en 1669 a lieu celle de l'aile sud du cloître (bâtiment en pierres et briques) ; de 1715 à 1717 c'est le début de la reconstruction du logis abbatial, complétée par la reconstruction de la grange et du colombier.

Révolution : fin de l'abbaye

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À la Révolution tous les bâtiments sont détruits à l'exception du logis abbatial, de sa grange et de son colombier.

Architecture

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Gravure par Charles Fichot, XIXe siècle.

Église abbatiale

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La nouvelle église abbatiale achevée en 1240 est consacrée par l'évêque de Troyes Nicolas de Brie.

L'aile sud est terminée en 1669. C'est l'actuel bâtiment en briques et pierres.

Bâtiments conventuels

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Bibliothèque

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Provenant de l'abbaye les titres suivants, parchemins enluminés de l'auteur Petrus Lombardus (Pierre Lombard) :

  • Sententiae XIIe siècle[11]
  • Comment. in Epistulas Pauli premier quart du XIIIe siècle[12]
  • Vitæ sanctorum du XIIe siècle[13].

Logis abbatial

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Reconstruit entre 1715 et 1717 avec ses dépendances à savoir : une grange et un colombier. C'est un joli bâtiment en briques et pierres sur deux niveaux avec combles et deux pavillons d'ailes à chaque extrémité, légèrement en retrait du corps principal. On y pénètre par une porte à double vantaux dont le fronton est orné d'un bovin peint sur un enduit, rappelant la profession du propriétaire à la fin du XIXe siècle : marchand de bestiaux. Il mesure 33 mètres de long sur 10 mètres de large. Il a conservé ses huisseries, cheminées et escaliers du XVIIIe siècle. C'est une construction typique de l'architecture de cette époque en France.

Chartrier de l'abbaye

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Propriétés, terres, bénéfices

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Terres
Droits de justice

Abbés, prieurs

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(liste non exhaustive)

Abbés conventuels
  • 837-855 : Arremar
  • 863-886 ou 887 : Rotfrid
  • 886-892 : Archanger
  • 896-928 : Bertol
  • ????-???? : Vandelric, abbatiat de 16 ou 20 ans
  • 950-962 : Gratien
  • 987-???? : Orland
  • ????-???? : Gui Ier
  • ????-???? : Boson
  • ????-???? : Adold
  • ????-???? : Oudri Ier
  • ????-???? : Gui II
  • 1045-???? : Oudri II
  • ????-1060 : Valeran ou Waleran
  • ????-1095 ou 1099 : Eude
  • 1100-1116 : Othon
  • 1117-1136 : Gauthier Ier
  • 1137-1163 : Gui III
  • 1170-1176 : Gauthier II
  • 1178-???? : Nicolas
  • 1181-1191 : Étienne
  • 1191-1207 : Thibaut
  • 1207-1225 : Roland de Bar
  • 1225-1238 : Jacques Ier
  • 1238-1251 : Jacques II
  • 1251-1287 : Robert
  • 1292-???? : Jean de Villey
  • 1303-1325 : Simon
  • 1326-1331 : Girard
  • 1334-1369 : Pierre de Reynel
  • ????-1369 : Guillaume de Pomereu Ier
  • 1369-1374 : Guillaume de Vaudrey II
  • 1380-1383 : Jean II Damas de Cousan
  • 1392-1407 : Jean II Valin ou Vervin
  • 1397  : Brunon, contributeur à la rédaction du cartulaire de l'abbaye.
  • 1442-1449 : Gauthier III de Lavoncourt
  • 1449-1483 : Gilles Coussin
  • 1483-1501 : Guillaume III de Dinteville[19]
  • Rémond Renouard, cinquantième abbé[20].
Abbés commendataires

Religieux et civils connus

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Armes de l'abbaye.

L'abbaye portait : D'azur, à senestre, une clef en pal ; à dextre, une épée posée de même, le tout d'argent ; en chef, une fleur de lys d'or[21].

  • Cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey - voir « Inventaire du cartulaire de Montiéramey et Saint-Jean-en-Chatel », sur archives-aube.fr (consulté le ).
  • « Latin 5572 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) - Manuscrit de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey. Vita sanctae Mariae Aegyptiae..., 1001-1100 (lire en ligne).
  • « Latin 796 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) - Manuscrit de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey. Breviarium ad usum monasterii Arremarensis, 1175-1300 (lire en ligne).
  • « Latin 1063 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) - Manuscrit de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey. Psalterium et horae Johannis Vernini, abbatis monasterii Arremarensis, xve siècle.
  • « Latin 5432 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) - Manuscrit de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey. chartularium monasterii Arremarensis (vulgò Montier-Ramey) ordinis sancti Benedicti, in dioecesi Trecensi.
  • « Latin 5433 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) - Manuscrit de l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey. chartularium abbatiae Arremarensis, ordinis sancti Benedicti, in dioecesi Trecensi.

Iconographie

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. « Ancienne abbaye », notice no PA10000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c d e f g h i et j Jacques Schweitzer, « Abbaye de montiéramey », sur jschweitzer.fr (consulté le ).
  3. « Inventaire du cartulaire de Montiéramey et Saint-Jean-en-Chatel », sur archives-aube.fr (consulté le )
  4. Abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 580.
  5. a b et c Abbaye de Montiéramey sur geoportail.fr – cartes IGN interactives. Couches « Carte de Cassini », « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activées. Vous pouvez moduler, désactiver ou supprimer chaque couche (= carte) dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
  6. Conseil général de l'Aube, « Il y a 40 ans... l'aventure du lac d'Orient ».
  7. Saint Victor de Plancy, prêtre et ermite sur orthodoxievco.net.
  8. Montieramey - ancienne abbaye sur edifices-parcs-proteges-champagne-ardenne.culture.fr.
  9. Alban Butler (trad. Jean-François Godescard), Vies des Pères, Martyrs, et autres principaux Saints, vol. 2, Chalandre fils, (lire en ligne), p. 143-144.
  10. Abbaye de Montieramey sur vieuxtroyes.free.fr.
  11. ms. 304, BM de Troyes.
  12. ms.0175. BM de Troyes, f° 057. Provient de Paris, possession de Rolland abbé de Montiéramey.
  13. ms 0007.BM de Troyes.
  14. « Église paroissiale Saint-Laurent », sur cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).
  15. « Latin 5433 », sur BnF Archives et manuscrits (consulté le ) (Cartulaire de Montiéramey), f°173 r° v°; cf. Gall. Christ., XII, 554 D. Cité dans Henri d'Arbois de Jubainville 1872, p. 11-12.
  16. Abel Lamauvinière, « L'essor des prieurés dans le Barséquanais ― fin XIIe siècle-début XIIIe siècle » (consulté le ).
  17. Edt. Chifflet, Sancti Bernardi genus , p. 516. Cité dans Henri d'Arbois de Jubainville 1872, p. 9-10.
  18. Inscription sur la dalle funéraire de Thomas en l'église Saint-André de Mesnil-Saint-Père, « recensement du patrimoine mobilier des églises de l'Aube », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  19. Nicole Poulet-Goffard 2000, p. 25.
  20. Charles Fichot, Statistique monumentale du département de l'Aube, vol. 2, Gris, (lire en ligne), p. 355.
  21. « Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube 1857 », sur gallica BNF (consulté le ).