Aymar-Charles-Marie de Nicolaÿ

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 février 2020 à 13:39 et modifiée en dernier par 90.14.183.111 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Aimar-Charles-Marie de Nicolaÿ
Fonctions
Fauteuil 2 de l'Académie française
-
Premier président
Chambre des comptes de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Aimar-Charles-Marie de NicolaïVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Enfants
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Distinctions

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï, né le à Paris où il est mort guillotiné le , est un magistrat français, conseiller du roi en tous ses conseils et premier président de la Chambre des comptes.

Biographie

Chancelier et garde des Sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit, il fut élu, en 1789, membre de l'Académie française où il remplaça le marquis de Chastellux et fut reçu par Claude-Carloman de Rulhière. Dans son discours de réception, il fit l'éloge de Louis XVI et suscita les murmures du public. Condamné à mort comme « ennemi du peuple », il fut guillotiné en 1794. On lit dans le Moniteur : « Nicolaï convaincu de s'être rendu l'ennemi du peuple en conspirant contre sa liberté et sa sûreté, en provoquant, par la révolte des prisons l'assassinat et la dissolution de la représentation nationale, etc. a été condamné à mort (19 messidor). »

Franc-maçon, il fut présent comme visiteur à l'allumage des feux de la loge parisienne "La Candeur" le 22 octobre 1775[1].

Aimar-Charles-Marie était, par son mariage en 1768 avec Philippe-Léontine Potier de Novion (1748-1820 ; fille d'André IV Potier de Novion), le père d'Aymard-François de Nicolaï, chambellan de Napoléon Ier et pair de France, et d'Aymard-Charles-Marie-Théodore, pair de France et marquis de Nicolaÿ.

Notes et références

  1. Georges Renauld, Antoine Destutt de Tracy, Paris, Detrad, 2000, p. 217.

Liens externes