Andry Rajoelina

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Andry Rajoelina
Illustration.
Andry Rajoelina en 2013.
Fonctions
Président de la République de Madagascar
En fonction depuis le
(5 ans, 4 mois et 6 jours)
Élection 19 décembre 2018
Premier ministre Christian Ntsay
Prédécesseur Rivo Rakotovao (intérim)
Hery Rajaonarimampianina
Président de la Transition de la république de Madagascar[N 1]

(4 ans, 10 mois et 8 jours)
Premier ministre Roindefo Monja
Eugène Mangalaza
Cécile Manorohanta (intérim)
Albert-Camille Vital
Jean-Omer Beriziky
Prédécesseur Hyppolite Ramaroson (intérim, de facto)
Marc Ravalomanana
(président de la République)
Successeur Hery Rajaonarimampianina
(président de la République)
Maire d'Antananarivo

(1 an, 1 mois et 22 jours)
Prédécesseur Patrick Ramiaramanana
Successeur Michèle Ratsivalaka
Biographie
Nom de naissance Andry Nirina Rajoelina
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Antsirabe (Madagascar)
Nationalité Malgache
Parti politique TGV/MAPAR/IRK
Père Yves Roger Rajoelina
Mère Olga Rajotomalala Rasoanjanahary
Conjoint Mialy Razakandisa
Enfants Arena Rajoelina
Ilontsoa Rajoelina
Iloniaina Rajoelina
Profession Disk jockey, Organisateur événementiel, chef d'entreprise[1]
Religion Catholicisme
Résidence Palais d'Iavoloha (Antananarivo)

Andry Rajoelina
Présidents de la République de Madagascar

Andry Rajoelina (/ˈanɖʐʲ radzˈwelna/), né le à Antsirabe, est un homme d'État malgache, président de la République de Madagascar depuis le .

Chef d’entreprise, il est élu maire d'Antananarivo en 2007. Il mène le mouvement de contestation aboutissant à la crise politique de 2009 et au renversement du président Marc Ravalomanana. À la suite de ces événements, considérés comme une arrivée au pouvoir anti-constitutionnelle par plusieurs pays, il devient président de la Haute autorité de la transition et chef de l'État de facto. Il quitte le pouvoir en 2014, après avoir accepté de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2013 dans le cadre d'un accord politique.

Il se présente à l'élection présidentielle de 2018, qu’il remporte au second tour face à Marc Ravalomanana.

Situation personnelle

Origines

Andry Nirina Rajoelina est né au sein de l'ethnie merina des Hauts-Plateaux de Madagascar. Son père, le colonel Roger Yves Rajoelina, est officier dans l'armée malgache[2].

Carrière professionnelle

En 1994, Andry Rajoelina commence sa carrière comme entrepreneur événementiel[3]. Il organise ainsi les événements les plus courus de la capitale malgache et lance le concept des soirées « Live »[1],[4],[5].

En 1998, grâce au soutien de la société de capital-risque Fiaro, filiale de la compagnie d'assurances de l'État ARO, il crée l'entreprise d'impression numérique et de gestion de panneaux publicitaires Injet, et en devient ensuite propriétaire à 100 %. Celle-ci est la première entreprise à Madagascar à acquérir la technologie d'impression grand format, ce qui lui permet de rapidement dominer le marché de l'affichage publicitaire. Il rachète aussi la société Domapub spécialisée dans la publicité et la communication[6].

En 2003, Andry Rajoelina est nommé meilleur manager de l'année par la BNI, et gagne un crédit à taux zéro auprès de cette banque en récompense. Il investit alors dans un parc de panneaux publicitaires Trivision lumineux, mais l'année suivante, les autorités malgaches lui refusent la pose de ces nouveaux panneaux[6].

En 2007, Andry Rajoelina élargit ses investissements dans les médias en rachetant la radio et chaîne de télévision Ravinala, propriété de l'homme politique Norbert Ratsirahonana, qu'il rebaptise Viva[7].

Vie privée et familiale

En 2000, il se marie avec Mialy Razakandisa, fille de la femme d'affaires Nicole Razakandisa (morte en 2012[8]). Le couple a trois enfants : deux garçons et une fille.

Au cours de sa carrière dans l'événementiel, Andry Rajoelina participe aussi à l'animation des soirées qu'il organise, ce qui lui vaut le surnom de « DJ »[9],[10],[11].

Parcours politique

Maire d'Antananarivo

Le , Andry Rajoelina annonce qu’il est candidat à la mairie de la capitale de Madagascar, et crée l'association Tanora malaGasy Vonona (« Jeunes Malgaches déterminés ») ou TGV. Il se déclare indépendant et non affilié à l'opposition[12]. Le , il est élu maire de Tananarive avec 63,3 % des voix face au candidat du parti au pouvoir Tiako I Madagasikara (TIM), parti favori[7].

Andry Rajoelina annonce que la mairie est endettée à hauteur de 8,2 milliards de MGA (environ 3 millions d'euros)[13]. Au début de , des coupures de l'éclairage public et de l'approvisionnement en eau des bornes fontaines perturbent la stabilité de la ville. La JIRAMA, « JIro sy RAno MAlagasy », compagnie nationale d'électricité (Jiro, littéralement « lumière ») et d'eau (Rano), réclame à la commune des arriérés de paiements s'élevant à 3,3 milliards MGA. Déduits de 717 millions MGA de taxe communales, les arriérés sont ramenés à 2,58 milliards MGA (environ 950 000 ). Il s'avère par la suite que la JIRAMA doit elle-même une somme plus importante à la mairie que ce qu’elle lui réclamait, ce qui permit de résoudre instantanément une coupure d’eau de 5 jours dans la ville[14].

Lors de son mandat, il pilote l'informatisation des services de la mairie. Il promet l'installation d’un représentant de la mairie dans tous les conseils de quartier pour prévenir les phénomènes de corruption[15]. En 2008, il lance les travaux de reconstruction de l'Hôtel de ville de Madagascar, brûlé 36 ans plus tôt, et propose une collecte communale à Marc Ravalomanana pour réunir les fonds nécessaires aux travaux de finitions[16].

À la tête de la capitale, il affirme que les pratiques du pouvoir entravent administrativement et financièrement l'exercice de son mandat. C'est le début du bras-de-fer entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Le , après l'arrêt des émissions de la chaîne de télévision Viva TV, ordonné par le gouvernement à la suite de la diffusion de l'interview de l'ancien président Didier Ratsiraka, Andry Rajoelina exige la réouverture de sa chaîne télévisée et lance un ultimatum au gouvernement qui expire le . Il prend alors la tête d'un vaste mouvement de contestation du régime Ravalomanana dans la capitale[12].

Président de la Haute Autorité de transition

Crise de 2009

Andry Rajoelina s'inscrit dans l'opposition politique depuis son projet de panneaux publicitaires lumineux trivision bloqués en 2003 par les autorités gouvernementales, et de la coupure d'eau générale de 5 jours suivant son accession à la mairie. De nombreux industriels malgaches lésés par l'État-Tiko se sont rangés derrière Andry Rajoelina qui personnifie la fronde anti-présidentielle, surtout à la suite des fermetures par les autorités de sa télévision et de sa radio Viva les et [17].

Le , Andry Rajoelina dénonce les emplois fictifs de sa mairie servant à rémunérer les cadres de la société Alma, et présente une liste des infractions du président Ravalomanana dont la facture s'élève à 240 milliards d'ariary. Le , il appelle à une grève générale qui dégénère en émeutes et en pillages, notamment des sociétés liées au groupe Tiko[17]. Le , Andry Rajoelina s'autoproclame « en charge des affaires du pays »[18],[19], accusant le président Ravalomanana de haute trahison et de violations graves et répétées de la Constitution, et invoquant l'article 126 de ce texte pour lui faire retirer légalement ses pouvoirs[20]. Le , il dépose une demande officielle de destitution du président Ravalomanana. Le , il est destitué de ses fonctions de maire d'Antananarivo par le ministère de l'Intérieur[21].

Le , maintenant sa demande de destitution du président de la République, Andry Rajoelina organise une nouvelle manifestation sur la place du 13-Mai. Les dirigeants du « mouvement orange » proclament la mise en fonction d’une Haute autorité de la transition avec Andry Rajoelina à sa tête. Les partisans se dirigent ensuite vers le palais présidentiel, pourtant classé zone rouge par les autorités, pour faire valoir leurs revendications. Plusieurs dizaines de manifestants sont tués par les tirs de la garde présidentielle[22].

Le , sous le coup d'un mandat d'arrêt, Andry Rajoelina se réfugie à l'ambassade de France[23],[24]. La semaine suivante, les représentants de l'armée malgache transmettent à la télévision un ultimatum de 72 heures aux autorités politiques pour trouver une sortie de crise[25],[26]. Le , l'armée envahit le palais présidentiel déjà abandonné par le gouvernement et son président, réfugié dans une résidence hors de la ville et ayant annoncé dans la matinée sa démission[27],[28]. L'Union africaine condamne l'invasion du palais présidentiel, la qualifiant de « tentative de coup d'État ». Rajoelina insiste sur le fait que la capture du palais n'était pas un coup d'État[29]. Le , le directoire militaire désigne Andry Rajoelina pour diriger la transition politique[30],[31]. Le Parlement démocratiquement élu est suspendu. Le , la Cour constitutionnelle entérine cette nomination[32].

Débuts

Fichier:Andry Rajoelina and Ban Ki-Moon.JPG
Andry Rajoelina et Ban Ki-moon en 2011.

Le , Andry Rajoelina prête serment en qualité de président de la Haute Autorité de la transition dans le stade municipal de Mahamasina à Antananarivo. La communauté internationale demande alors que se tiennent des élections le plus rapidement possible pour rétablir l'ordre démocratique et constitutionnel[33]. Le , sous la pression de la SADC, des accords de partage du pouvoir avec les factions des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy sont signés, appelés « accords de Maputo »[34] ainsi qu'un acte additionnel à Addis-Abeba.

Dès le début de la crise, les États-Unis sont hostiles au mouvement de contestation populaire mené par Andry Rajoelina, voyant d’un mauvais œil le départ d'un président souvent aligné avec les intérêts économiques américains[35]. Après l'investiture d'Andry Rajoelina à la présidence de la transition le , Washington coupe ses aides non humanitaires et suspend les programmes AGOA et MCC de Madagascar[36]. Le , Niels Marquardt, alors ambassadeur des États-Unis à Madagascar, qualifie Andry Rajoelina d'« idéaliste, émotif et inflexible », et affirme: « Sachant qu’il n’obtiendra jamais cela (le pouvoir) en négociant, il choisit la rupture avec une approche de confrontation »[37]. La France ne reconnaît pas tout de suite la légitimité du mouvement de 2009, mais maintient ses aides au nouveau gouvernement de transition[36]. L'Union africaine suspend l'adhésion de Madagascar à l'organisation. La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ne reconnaît pas non plus la nouvelle présidence de transition[38]. D'abord interdit à la tribune de l'Onu en 2009[39], Andry Rajoelina intervient lors de la 66e session de l’Assemblée générale des Nations unies le à New York, marquant ainsi la reconnaissance internationale de son statut de président de la Haute Autorité de la Transition de la République de Madagascar[40]. Le lendemain, il est reçu par Ban Ki-moon, alors secrétaire général de l’ONU, pour discuter de la mise en place de la feuille de route du [41].

Andry Rajoelina rejette la notion de coup d'État et parle de « soulèvement populaire »[42]. Il argumente que l’événement aurait été un coup d'État si le précédent président n'avait pas démissionné, et rappelle la légalité du transfert du pouvoir corroboré par l'ordonnance 2009-001 du [43]. Il affirme également que la seule entorse constitutionnelle lors de la passation a été réalisée par son opposant, qui aurait dû légalement remettre le pouvoir au Sénat, et non à un directoire militaire[44]. Le chercheur Adrien Ratsimbaharison considère aussi que « cette thèse du coup d’État était le cheval de bataille des partisans de l’ancien président (ce serait en fait la pièce maîtresse même de leur stratégie de reconquête du pouvoir) »[45]. A contrario, le constitutionnaliste Jean-Éric Rakotoarisoa concède qu'il s'agit d'un coup d'État, Le Monde rappelant également que le camp de Rajoelina a voulu lui donner des « apparences légales », bien que soutenu par l'armée[46].

Politiques menées

Fichier:Nicolas Sarkozy et Andry Rajoelina.JPG
Nicolas Sarkozy et Andry Rajoelina à l'Élysée, en décembre 2011.

Dès son accession au pouvoir, il annule la gigantesque cession agricole promise à Daewoo par son prédécesseur[47].

Le , Andry Rajoelina dénonce les accords de Maputo 1[48]. Les parties concernées ont du retourner à Maputo pour trouver un nouveau consensus en vue des Accords de Maputo 2, un plan de sortie de crise. Ces accords signés, un nouveau gouvernement de consensus et d'union nationale a été nommé, dirigé par le Premier ministre Camille Vital. Une feuille de route est signée en par tous les membres du gouvernement de transition, dont l'objectif est de mener le pays vers des élections libres et vers une sortie de la crise[49]. La communauté internationale impose à la présidence de transition de gouverner quatre mouvances politiques, ce qui handicape lourdement les avancées et empêche la mise en place de grands chantiers[50].

Son mandat est caractérisé par la gestion tendue de la crise malgache de 2009 : faire accepter aux partis politiques du pays le nouveau gouvernement, s'aligner avec les arbitres internationaux pour débloquer les sanctions liées à la prise de pouvoir sans élection démocratique, et organiser une nouvelle élection présidentielle qui symbolise la sortie de la crise. L’élection présidentielle a lieu en 2013. Le MAPAR, la nouvelle formation politique d'Andry Rajoelina, appuie la candidature d'Hery Rajaonarimampianina qui remporte les scrutins et accède à la présidence[51].

Entre 2009 et 2013, dans un contexte de forte instabilité politique due à la crise, la croissance du PIB est moins forte qu'auparavant. La proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté augmente de quelque 10 points de pourcentage pour s'établir à 92 % en 2013, tandis que d'autres indicateurs se détériorent (augmentation de la malnutrition aiguë chez les enfants et du nombre d'enfants non-scolarisés) et que des problèmes sociaux s'accroissent (insécurité, chômage, inflation[52], affaiblissement de l’état de droit, progrès limités sur le front anti-corruption)[53]. Les recettes du tourisme, une des principales ressources économiques à Madagascar, ont diminué de 50 %, en 2009, en raison de l'instabilité politique[54].

Plusieurs actes de mutineries interviennent dans l'armée, qui l'a porté au pouvoir en 2009[52]. Un affaiblissement de la liberté de la presse est soulignée, avec l'arrestation ou l’intimidation de journalistes[55],[52]. Selon le journal La Dépêche de Madagascar et l'ONG Transparency International, Andry Rajoelina, ansi que Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, ont facilité les exportations de masse de bois de rose vers la Chine[56].

L'essayiste Olivier Vallée met en avant les réalisations « plutôt exceptionnelles » sous le régime de Rajoelina au vu de l'isolation économique post-crise : création d'hôpitaux dans les grandes villes (avec l'aide des Chinois), extension du réseau routier, augmentation du nombre de fonctionnaires et de militaires[57].

Fin de mandat

Andry Rajoelina en 2012.

En , il annonce sa décision de ne pas se présenter aux élections générales de 2013. En , il revient sur cette décision et présente sa candidature. En , un tribunal électoral spécial statue que sa candidature est invalide et qu'il n'est pas autorisé à se présenter aux élections de 2013. Après quatre ans de « transition », l'élection présidentielle couplée à des élections législatives est organisée fin 2013. En accord avec la communauté internationale, le président Rajoelina renonce à se porter candidat à la condition que son adversaire, l'ancien président Marc Ravalomanana alors en exil en Afrique du Sud, renonce lui aussi à se présenter (règle du « Ni-Ni »). Les partisans d'Andry Rajoelina se regroupent au sein d'une plate-forme dénommée Ensemble avec Andry Rajoelina (MAPAR). Il apporte son soutien à la candidature de son ministre des Finances, Hery Rajaonarimampianina. Le MAPAR obtient la majorité des sièges à la nouvelle Assemblée nationale tandis que Hery Rajaonarimampianina accède à la magistrature suprême au second tour. L'accession d'un président démocratiquement élu marque officiellement la sortie de la crise politique malgache qui aura duré quatre ans[58],[59]. La passation de pouvoir a lieu le [60].

Victoire à l’élection présidentielle de 2018

Andry Rajoelina se distance rapidement d'Hery Rajaonarimampianina, qui opte pour une politique de réconciliation avec le clan Ravalomanana[61]. Fin 2014, Andry Rajoelina se met en retrait de la vie politique et s’établit en France[62]. Le , il présente à Paris un projet pour le développement de Madagascar, l'« Initiative pour l’émergence de Madagascar » (IEM)[63]. Il déclare à cette occasion : « il faut sortir de l’improvisation qui a caractérisé les mandats précédents, à commencer par le mien »[64].

Le , il annonce qu'il se porte candidat à l'élection présidentielle de 2018[65]. Pendant la campagne, il assure pouvoir rattraper le retard économique du pays (5e pays le plus pauvre du monde) en cinq ans[66], et refaire de Madagascar un pays exportateur de riz[50]. Son plan économique repose en partie sur une exploitation plus importante et plus équitable des minerais sur la Grande île. Son programme comprend également la transformation des provinces de Tamatave et Mahajanga en « Miami et Côte d'Azur » des côtes malgaches[67] et « vouloir continuer à recourir aux aides internationales notamment pour les projets sociaux et d’infrastructures »[57].Il est qualifié de populiste par l'essayiste Olivier Vallée[57] et par la journaliste malgache Lova Rabary-Rakotondravony[68].

Il arrive en tête du premier tour avec 39,2 % des voix, devant l'ancien président Marc Ravalomanana (35,4 %)[69]. Le débat télévisé présidentiel de l'entre-deux-tours est diffusé dans le pays le [70]. Au second tour, il l'emporte avec 55,7 % des suffrages[71]. La Cour constitutionnelle le proclame vainqueur le , et Ravalomanana concède sa défaite le lendemain[72],[73].

Président de la République

Andry Rajoelina prend ses fonctions le [74]. La cérémonie d'investiture a lieu le lendemain, , au grand stade de Mahamasina[75],[76]. Le 24 janvier, il nomme un gouvernement majoritairement constitué de technocrates[77]. Son plan de développement pour le pays (« Plan pour l'émergence de Madagascar ») obtient le soutien financier de la Banque mondiale, qui promet de débloquer 392 millions d'euros[78].

Après que son projet de référendum constitutionnel, dans lequel il proposait la suppression du Sénat, a été refusé par la Haute Cour constitutionnelle, il décide, le , de modifier par ordonnance la loi relative au fonctionnement du Sénat, faisant passer le nombre de sénateurs de 63 à 18. Cette mesure, qu’il justifie par le souhait de faire des économies budgétaires, est critiquée par l'opposition[79].

Pandémie de Covid-19

Le 8 avril 2020, pendant la pandémie de Covid-19, et contre l'avis de la communauté scientifique malgache, Andry Rajoelina annonce la découverte d'un remède traditionnel amélioré composé de plantes médicinales malgaches[80]. Le liquide a été élaboré à partir d'Artemisia annua et de plantes endémiques[81]. Le 20 avril, Andry Rajoelina lance, au côté de l'Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA)[82], le remède traditionnel « Covid-Organics » nommé en malgache « Tambavy-CVO », ce qui signifie « tisane bio »[83]. Bien que ce prétendu remède n'a pas fait l'objet d'essais cliniques appropriés et qu'aucune donnée évaluée par des pairs n'existait[84], le produit est distribué massivement à la population malgache[85].

Dans un premier temps, l'OMS appelle Madagascar à réaliser des tests cliniques sur le Covid-Organics, puis annonce sa collaboration avec l'État malgache pour la réalisation de l'observation clinique après signature d'une clause de confidentialité sur la recette du Covid-Organics[86]. Le Monde note cependant que le breuvage est « présenté, sans preuve scientifique, comme une solution face à l’épidémie de Covid-19 » ; le journal rapporte également que même « l'IMRA se montre prudent sur les vertus curatives du CVO »[87]. L'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM) est également sceptique face à l'efficacité du produit[88].

Le 19 août 2020, il adresse aux partenaires techniques et financiers de Madagascar un courrier dans lequel il appelle à l’aide la communauté internationale pour du matériel de protection supplémentaire ainsi que des respirateurs. Le ministre de la Santé, qui a aussi sonné l'alerte concernant la « flambée épidémique » et « la multiplication des formes sévères de la maladie » sur la Grande Île, a été renvoyé et le gouvernement a été remanié le lendemain[89].

En mai 2021, le variant sud-africain atteint Madagascar et le président Andry Rajoelina affirme qu'aucun vaccin n'est efficace contre lui[90] malgré le fait que les données scientifiques disponibles à l'époque disaient le contraire[91],[92],[93].

Le 4 avril, Arphine Helisoa (le pseudonyme d'Arphine Rahelisoa)[94], directrice de la publication et journaliste d'opposition au journal Ny Valosoa, est placée en garde à vue dans l'attente d'un procès, accusée de diffusion de fausses nouvelles après avoir été accusée d'avoir critiqué la gestion de la pandémie par le président et « d'incitation à la haine » envers le président Rajoelina[95]. Arphine Rahelisoa est libérée après un mois de détention[96].

Après l'annonce du dépassement du « pic » par le président de la République, Madagascar entame un déconfinement progressif. Andry Rajoelina lance plusieurs projets ainsi qu'une campagne de distribution d'aides sociales dans la région de Vakinankaratra[97].

Tentative d'assassinat de 2021

Le 22 juillet 2021, le parquet malgache annonce avoir déjoué une tentative d’assassinat d’Andry Rajoelina et arrêté plusieurs personnes « étrangères et malgaches », parmi lesquelles se trouvent deux Français, dont un ancien colonel de l’armée française, Philippe François, selon des sources diplomatiques[98],[99]. Le nom de Paul Maillot Rafanoharana est aussi avancé par les enquêteurs ; il avait été cité pour remplacer le Premier ministre, Christian Ntsay, lors d’un éventuel remaniement ministériel[100].

Publication

Prix et récompenses

  • 2003 : « trophée du jeune entrepreneur », décerné par la banque BNI Crédit lyonnais Madagascar[101].
  • 2020 : nommé champion de la lutte contre la malnutrition par la Banque africaine de développement, en marge du sommet de l'Union africaine[102].

Notes et références

Notes

  1. Président de la Haute Autorité de transition du 17 mars 2009 au 17 novembre 2010, puis président de la Transition.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes