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Katherine Dunham

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Katherine Dunham
Katherine Dunham en 1956.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Katherine Mary DunhamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université de Chicago (baccalauréat universitaire) (jusqu'en )
Université de Chicago (doctorat)
Joliet Junior College (en)
Joliet Central High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédactrice à
The Oxford Encyclopedia of Women in World History (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Black Filmmakers Hall of Fame (en) ()
Prix Kennedy ()
Prix Candace ()
National Medal of Arts ()
Docteur honoris causa du Spelman College (d) ()
Capezio Dance Award (d) ()
Paul Robeson Award (en) ()
Docteur honoris causa de l'université de Californie du Sud
Docteure honoris causa de l'université Harvard‎Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Stuart A. Rose Manuscript, Archives, and Rare Book Library (d)[1]
Division musique de la Bibliothèque du Congrès (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Musée Katherine Dunham

Katherine Dunham, (pseudonyme Kaye Dunn)[3] née à Glen Ellyn (Illinois) le et morte à New York le , est une danseuse, chorégraphe, anthropologue, militante du mouvement des droits civiques, écrivaine, parolière et actrice afro-américaine.

Biographie

Née à Glen Ellyn (près de Chicago, aux États-Unis)[4], Katherine est la fille d'Albert Millard Dunham[5] et de Fanny June Dunham[6], une canadienne francophone[7]. Après le décès de sa mère en 1913[8], elle passe une partie de sa jeunesse à Joliet[9] au domicile de son père et de sa belle-mère Annette Poindexter[10]. Après ses études secondaires au Joliet Junior College[11], elle commence des études d'anthropologie à l'université de Chicago où elle suit les cours d'A. R. Radcliffe-Browne, Edward Sapir, William Lloyd Warner[12], qu'elle poursuit à l'université Northwestern, où elle a travaillé avec l'anthropologue Melville Herskovits[13].

En 1928, elle suit des cours de danse auprès de Ludmilla Speranzeva, Vera Mirova, Mark Turbyfill et Ruth Page[14],[15],[16], rares professeurs de ballet classique de l'époque à accepter des afro-américains.

En 1933, elle fonde une école de danse, le Negro Dance Group à Chicago, dont l'existence est brève. En 1935-1936, grâce à une bourse de la Julius Rosenwald Foundation[17], elle se rend dans les Antilles et les Caraïbes pour étudier les danses traditionnelles de la région. Elle analyse notamment les liens entre ces danses traditionnelles insulaires et leurs origines africaines. Elle tire de ce voyage la matière de son mémoire de licence, Les Danses d'Haïti (paru en traduction française)[18]. Parmi les autres ouvrages qu'elle a publiés, on peut citer Journey to Accompong et Island Possessed.

En 1939 commence sa carrière cinématographique avec un court métrage entièrement consacré à sa chorégraphie et à sa compagnie : « Carnival of Rhythm »

En 1940, elle rencontre Balanchine, et participe avec lui à la création de Cabin in the sky[19],[20].

Son style chorégraphique est marqué par la fusion des cultures[21], ainsi qu'en témoignent des œuvres comme Tropics and Le Jazz Hot (1939), Tropical Revue (1943) et Carib Song (1945)[8].

Dans les années 1940, la Katherine Dunham Company devient la première compagnie afro-américaine de danse contemporaine, et met sur pied des tournées à travers plusieurs pays[18].

En , dans son refus de se produire dans des lieux où se pratique la ségrégation[22]. Katherine tient un discours à un public uniquement blanc venu la voir au Memorial Auditorium (Louisville, Kentucky) (en) :

Katherine Dunham en 1963.

« It makes me very happy to know that you have liked us but tonight our hearts are very sad because this is a farewell to Louisville […] I have discovered that your management will not allow people like you to sit next to people like us. I hope that time and the unhappiness of this war for tolerance and democracy will change some of these things. Perhaps then we can return. (« Que vous nous aimiez me rend très heureuse... mais cette nuit notre cœur est très triste, parce que c'est un adieu à Louisville.... J'ai découvert que votre administration ne permet pas que des gens comme vous puissent côtoyer des gens comme nous ! J’espère que cette période de guerre malheureuse pour la tolérance et la démocratie […] changera ces choses, peut être alors, pourrons nous revenir. ») »

Elle met au point sa propre technique de mouvement, empruntant à des influences antillaises, subsahariennes, sud-américaines et afro-américaines[23] en les adaptant, technique connue sous le nom de « Katherine Dunham Technique »[6],[24],[25],[26],[27],[28],[29] technique devenue labellisée, les danseurs et chorégraphes qui s'en prévalent doivent obtenir une certification[30] délivrée par l'Institute for Dunham Technique Certification.

Militants, refusant de se produire sur les scènes pratiquant la ségrégation[31],[32], Dunham et ses amis permettront à la danse africaine d'exister hors des clichés de la comédie musicale, tout en gardant un pied à Broadway, elle s'oriente du côté de la danse moderne[33].

Considérée comme une des pionnières de la danse afro-américaine, elle est surnommée la « Mother of Black Dance » (« Mère de la danse noire »), voire la « Matriarch of Black Dance » (« Matriarche de la danse noire ») ou encore « Matriarch and queen mother of black dance »[34],[9],[35],[36],[37].

Elle est l'une des professeurs du danseur et chorégraphe afro-américain Alvin Ailey[38], qui prend des cours à la Dunham School de New York, où Marlon Brando et James Dean ont également pris des cours de danse et percussions.

En 1967, Katherine Dunham fonde le Performing Arts Training Center (en), qui existe toujours sous le nom de Katherine Dunham Center for Arts and Humanities[39],[40] et qui utilise l'art pour éradiquer la violence et la pauvreté urbaine.

Katherine Dunham a collaboré à un grand nombre de projets internationaux. En 1966, elle a représenté les États-Unis au Festival mondial des arts nègres de Dakar, et a servi de conseillère artistique auprès du président du Sénégal Léopold Senghor[18].

En 1986, elle reçoit un American Dance Festival Award pour l'ensemble de sa carrière[41].

Elle décède dans un service de fin de vie à Manhattan[42],[43] le East Saint Louis Home[44], le [45] ; ses cendres, après crémation, furent remises à des proches[46],[47],[48].

Archives

Les archives de Katherine Dunham sont déposées et consultables en ligne sur deux lieux :

Des documents audiovisuels sont disponibles et consultables en ligne sur le site de la Bibliothèque du Congrès[51]

Filmographie

Cinéma (actrice)

(Établie d'après le site IMDb)

Télévisions

  • 1948 : Toast of the Town, série TV,
  • 1961 : Karibische Rhythmen, de Günther Hassert.

Spectacles et chorégraphies (sélection)

Pour le cinéma

Pour la télévision

  • 1961 : Karibische Rhythmen, de Günther Hassert.

Sur la scène de Broadway

Sur d'autres scènes

Iconographie

Œuvres littéraires (sélection)

Distinctions

Liste élaborée à partir de la Selections from the Katherine Dunham Collection de la Bibliothèque du Congrès[8]

Décorations

Prix

Honneurs

Elle a obtenu une multitude de doctorats honoris causa :

Bibliographie

Articles dans des encyclopédies et manuels de référence

  • (en) Karen Malpede, Women in theatre, Limelight Editions, 1 janvier 1983, rééd. 1 mai 1985, 285 p. (ISBN 978-0879100353, lire en ligne), p. 121-129,
  • (en) Jessie Carney Smith, Notable Black American Women: Book I, Gale Research, , 1334 p. (ISBN 9780810347496, lire en ligne), p. 296-301,
  • (en) Carlotta Hacker, Great African Americans in the arts, Crabtree Publishing Company, , 65 p. (ISBN 978-0865058071, lire en ligne), p. 49-51,
  • (en) Kathleen Thompson & Darlene Clark Hine, Encyclopedia of Black Women in America: Dance, Sports, and Visual Arts, Facts on File, , 292 p. (ISBN 9780816036448, lire en ligne), p. 26-30,
  • (en) Paula K Byers, Encyclopedia of World Biography, volume 5, Gale Research Inc, , 510 p. (ISBN 978-0787622213, lire en ligne), p. 145-146,
  • (en) Anne Commire & Deborah Klezmer, Women in World History: A Biographical Encyclopedia, volume 4, Yorkin Publications, , 920 p. (ISBN 0787640638, lire en ligne), p. 853-857,
  • (en) Rachel Kranz & Philip J. Koslow, The Biographical Dictionary of African Americans, Facts on File, 1998, rééd. 1 mai 1999, 313 p. (ISBN 978-0816039043, lire en ligne), p. 65-66,
  • (en) Amy Alexander, Fifty Black Women Who Changed America, Kensington Publishing Corporation, avril 1999, rééd. 1 janvier 2003, 306 p. (ISBN 978-0758201850, lire en ligne), p. 98-100,
  • (en) Liz Sonneborn, A to Z of American Women in the Performing Arts: A Biographical Dictionary, Facts on File, , 267 p. (ISBN 978-0816043989, lire en ligne), p. 61-63,
  • (fr) Eliane Seguin, Histoire de la danse jazz, Chiron, , 281 p. (ISBN 978-2702707821),
  • (en) Nancy Kuhl, Intimate Circles: American Women in the Arts, Beinecke Rare Book Library, , 217 p. (ISBN 978-0300134025, lire en ligne), p. 126-129, 153-157,
  • (en) Colin A. Palmer, Encyclopedia of African-American culture and history, volume 2, MacMillan Reference Books, , 899 p. (ISBN 978-0028658162, lire en ligne), p. 664-666,
  • (en) Margaret Wolff, In Sweet Company: Conversations with Extraordinary Women about Living a Spiritual Life, Jossey-Bass, , 257 p. (ISBN 978-0787983383, lire en ligne), p. 153-168,
  • (en) Bonnie G. Smith, The Oxford Encyclopedia of Women in World History, volume 2, Oxford University Press, USA, , 685 p. (ISBN 978-0195148909, lire en ligne), p. 116-117

Revues

Françaises

Nord-américaines

  • (en) Vèvè A. Clark, « Katherine Dunham's Tropical Revue », Black American Literature Forum, Vol. 16, No. 4,,‎ , p. 147-152 (lire en ligne),
  • (en) Annette MacDonald, « Katherine Dunham and Her Contributions to American Modern Dance », Dance Research Journal, Vol. 21, No. 2,‎ , p. 41-43 (lire en ligne),
  • (en) Constance Valis Hill, « Katherine Dunham's "Southland": Protest in the Face of Repression », Dance Research Journal, Vol. 26, No. 2,‎ , p. 1-10 (lire en ligne),
  • (en) Anthea Kraut, « Between Primitivism and Diaspora: The Dance Performances of Josephine Baker, Zora Neale Hurston, and Katherine Dunham », Theatre Journal, Vol. 55, No. 3,‎ , p. 433-450 (lire en ligne),
  • (en) Stephanie L. Batiste, « Dunham Possessed: Ethnographic Bodies, Movement, and Transnational Constructions of Blackness », Journal of Haitian Studies, Vol. 13, No. 2,‎ , p. 8-22 (lire en ligne),
  • (en) Shane Vogel, « Performing "Stormy Weather": Ethel Waters, Lena Horne, and Katherine Dunham », South Central Review, Vol. 25, No. 1,‎ , p. 93-113 (lire en ligne),
  • (en) Elizabeth Chin, « Katherine Dunham's Dance as Public Anthropology », New Series, Vol. 112, No. 4,‎ , p. 640-642 (lire en ligne)

Essais

Mémoires universitaires

  • (en) Molly Elizabeth Christie, Katherine Dunham’s Methodologies of Form and Function, Intercultural Communication and Socialization Through the Arts, as a Choreographic Model, The College at Brockport, State University of New York, , 184 p. (lire en ligne)
  • (en) Joanna Dee Das, Choreographing a New World : Katherine Dunham and the Politics of Dance, Columbia University, , 327 p.[72]

Références

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  2. Library of Congress Authorities, (base de données en ligne), Bibliothèque du CongrèsVoir et modifier les données sur Wikidata
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  7. (en) Eugene Holley et Jr., « [Unsung Heroes] The Drum Is a Woman: Katherine Dunham », sur Ebony, (consulté le ).
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  9. a et b « Katherine Dunham Biography - life, childhood, school, mother, young, born, college, time, Sources: - Newsmakers Cumulation », sur www.notablebiographies.com (consulté le ).
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  11. (en) « Who was Katherine Dunham? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le ).
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  53. Die große Starparade (1954) - IMDb (lire en ligne)
  54. Mambo (1954) - IMDb (lire en ligne)
  55. Spring in the Heart (1956) - IMDb (lire en ligne)
  56. Green Mansions (1959) - IMDb (lire en ligne)
  57. The Bible : In the Beginning... (1966) - IMDb (lire en ligne)
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  60. (en) « Blue Holiday »
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  72. (en) Joanna Das, « Choreographing a New World: Katherine Dunham and the Politics of Dance », Columbia periodic commons, Columbia University,‎ (DOI 10.7916/d8251g9k, lire en ligne, consulté le )

Liens externes