Aller au contenu

Abbaye de Jovilliers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 août 2022 à 23:21 et modifiée en dernier par Lardouillette (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Abbaye de Jovilliers
Façade de l'église.
Façade de l'église.

Ordre Ordre des Prémontrés
Fondation 1142
Fermeture 1792
Diocèse Diocèse de Verdun
Localisation
Emplacement Stainville
Pays Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 37′ 15″ nord, 5° 10′ 47″ est
Géolocalisation sur la carte : Meuse
(Voir situation sur carte : Meuse)
Abbaye de Jovilliers
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
(Voir situation sur carte : Lorraine)
Abbaye de Jovilliers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Jovilliers

L’ancienne abbaye des Prémontrés de Jovilliers est un vaste complexe du XVIIIe siècle situé sur le territoire de la commune française de Stainville dans la Meuse, située sur la route de Ménil-sur-Saulx à Juvigny-en-Perthois.

Histoire

Abbaye du XIIe siècle

En 1132, Geoffroy III, sénéchal de Champagne et Sire de Joinville, fit don à Herbert, abbé de Rieval, de la ferme de Jovillaris pour la fondation d’une abbaye. En 1141, Henri de Lorraine, évêque de Toul, confirma cette donation et en 1142 la construction du premier monastère de Jovilliers commença.

Les chanoines réguliers et Prémontrés firent valoir les terres environnantes reçues en donation et l’église abbatiale placée sous le vocable de Saint-Pierre-et-Saint-Paul servit de paroisse aux fermiers établis dans la basse cour de l’abbaye.

Destructions

En 1592, la nef de l’église et une partie du couvent furent brûlées par les huguenots, puis les méfaits des gens de guerre et le retour des huguenots en 1611, réduisirent à néant les efforts de restauration.

En 1731, le dernier abbé régulier, Claude Collin, soutenu par les prémontrés de Pont-à-Mousson et de Jeand’Heurs, mena à bien la reconstruction jusqu’à sa mort en 1743. À la Révolution, monastère et biens furent vendus en lots, transformés en exploitations agricoles, destination qui est toujours celle d’aujourd’hui.

Au cours du XIXe siècle, la destruction de la nef, les pillages et les démolitions réduisirent à nouveau l’édifice.

Les vestiges de l'abbaye ont été inscrits Monument historique par arrêté du .

Description

Il ne reste aujourd’hui aucun élément de l'abbaye initiale du XIIe siècle : tous les bâtiments actuels sont des reconstructions en style classique, datées depuis , en pierre de Savonnières-en-Perthois. Subsistent les communs et leurs intérieurs XVIIIe siècle, le cloître ainsi que la cour dominée par l'imposante façade de l'abbatiale.

L'abbatiale n'a conservé que son étonnante façade : deux tours carrées massives à deux niveaux et reliés entre elles par un délicat portail en hémicycle. En dehors de cet hémicycle, les pilastres et chapiteaux des tours furent inachevés lui conférant une grande austérité.

Le périmètre de l’abbaye est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[1].

Références

  1. Notice no PA00106637, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Xavier Lavagne d'Ortigue, « Quelques notations sur la fin de l'abbaye de Jovillers », dans Actes officiels des 34e et 35e colloques du Centre d'études et de recherches prémontrées, Laon, 2015, pp. 187-190.
  • Pierre Lallier, La porte noire, Edilivre APARIS, Paris, 2010 ; l'abbaye est l'un des lieux importants de ce livre.