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Saint-Pierre-les-Étieux

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Saint-Pierre-les-Étieux
Saint-Pierre-les-Étieux
Église Saint-Pierre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité CC du Cœur de France
Maire
Mandat
à désigner
2021-2026
Code postal 18210
Code commune 18231
Démographie
Population
municipale
739 hab. (2021 en évolution de +5,57 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 20″ nord, 2° 35′ 40″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 291 m
Superficie 27,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dun-sur-Auron
Législatives 3e circonscription du Cher
Localisation
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Saint-Pierre-les-Étieux
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Saint-Pierre-les-Étieux

Saint-Pierre-les-Étieux est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Description

Le territoire de la commune s'étend sur les deux coteaux de la vallée de Germigny.

Localisation

Rose des vents Arpheuilles Rose des vents
Saint-Amand-Montrond N Charenton-du-Cher
O    Saint-Pierre-les-Étieux    E
S
Colombiers Coust

Urbanisme

Typologie

Saint-Pierre-les-Étieux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,7 %), terres arables (16,3 %), forêts (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (2,8 %)[6].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité a été nommée Anctus Petrus de Estellis en 1147, Saint Pierre des Exteux en 1311, Saint Pierre des esteufs en 1436, Saint Pierre des Estefus en 1568, Saint Pierre des Estieufs en 1667, Beauval pendant la Révolution française[7],[8].

Histoire

En 1569, Nicolas de Nicolay décrit dans sa Générale description du Bourbonnais la cité comme « paroisse en laquelle est la maison seigneuriale de Touzel ; et contient 238 feux. »; chastel, terre et justice de Chandeuil, Changy, vassal d'Ainay non ayant justice, sieur de Touzelle.

Au lieu-dit les Massés, il y avait une commanderie templière et à Asnières, une grange servait à l'office des protestants au XVIe siècle.

À Fontemeurant, un trésor mérovingien a été découvert à la fin du XIXe siècle.

Les activités anciennes portent sur les moulins (Basconneau), les forges de Boutillon (arrêt en 1860) et la tuilerie mécanique.

En 1941, l'église est fermée lors du départ en retraite de son desservant, la cure est vendue, la paroisse est desservie par le curé de Charenton.

En 1999, on découvre un site gallo-romain grâce à des travaux réalisés dans la partie ouest du bourg.


Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond du département du Cher.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Charenton-du-Cher[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Dun-sur-Auron

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Cher.

Intercommunalité

Saint-Pierre-les-Étieux était membre de la communauté de communes du Berry charentonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité s'est intégrée, le , au sein de la communauté de communes Cœur de France dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793   M. Jouannin -  
1808 1830 Joseph Virmaux Chevalier -  
1837 1855 M. Chasserat -  
1884 1895 Jacques Arnoux -  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mai 2020 Bertrand Desnoix[9]   Retraité salarié du secteur privé
mai 2020[10],[11] septembre 2021[12] M. Claude Aubailly   Retraité cadre technique forestier
Démissionnaire

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

En 2021, la commune comptait 739 habitants[Note 3], en évolution de +5,57 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0258978511 0971 1891 2461 2101 3001 302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3191 2751 3411 2681 2831 3311 3491 4391 308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2991 3081 2811 0881 0431 037892846820
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
882833692636759791758728735
2014 2019 2021 - - - - - -
709742739------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Pierre, église romane du XIIe siècle, dédiée à saint Pierre. Édifiée au cours de la première moitié du XIIe siècle. Situé au sud du chœur, l'oratoire daterait du XIe siècle. Le clocher était composé d'une tour carrée divisée en 4 étages surmontée d'une longue flèche qui dominait à près de 50 mètres et qui s'est effondrée au début du XXe siècle. Une maquette reconstituant l'ensemble est visible à l'intérieur de l'église. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [16].

Le Père Éternel est une sculpture qui date du XVIe siècle. Elle est placée au-dessus du porche de l'église mais elle n'est pas visible de l'extérieur. Sur cette sculpture est représenté Dieu le Père, penché sur ses fidèles, il tient le monde dans sa main.

Modèle:Message galerie

  • Le Manoir,du XVe siècle. Le manoir fortifié d'Asnières est composé de cinq tours et notamment d'un pavillon rectangulaire flanqué de deux tours tronquées avec un rez-de-chaussée et un premier étage, une tour d'escalier, des fenêtres à meneaux croisées. Son nom vient d'un mot latin « Asinarias » qui signifie « endroit où l'on élève des ânes ». La toiture est couverte de tuile. En 1531, François de Touzelle est propriétaire du château. En 1560, les terres et la seigneurie de Touzelles sont vendues par Antoine de Touselles et Marguerite de Bridiers sa femme à Gabrielle de Fournoux, dame de compagnie de Mme de Brichanteau. En 1603, François d’Huissel, écuyer, sieur de Beauregard et de Touselles est propriétaire du château. Avec le mariage de Marie d’Huissel et Charles des Magnoux, le château entre dans cette famille en 1699 jusqu'à la Révolution. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1931[17].
  • Croix : il y a cinq croix à Saint-Pierre-Les-Étieux :
    • Le bénitier: il provient du cimetière situé près de l'église. Il a été trouvé dans la terre et est très ancien. En forme de croix, il a été creusé au sommet pour contenir l'eau bénite. Il est entreposé dans la chapelle de l'église.
    • La croix celtique: elle se situe dans l'angle de la rue Froide et de la rue Chaude. Elle provient de l'ancien cimetière qui se trouvait à côté de l'église. Cette croix était posée au-dessus d'une tombe.
    • On trouve une croix identique dans le cimetière.
    • Croix située en face du cimetière, c'est une croix de mission. Elle a été restaurée en 1982.
    • croix de carrefour situé au lieu-dit Morins, posée par Louis Chapelard en 1878.
  • Le pigeonnier a été créé dans les années 1400. Il est fait de pierres et d'enduit. Il faisait partie d'un manoir de cinq tours.

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Saint-Pierre-les-Etieux comprenait un prieuré dont la nomination relevait de l'abbaye Notre-Dame de Bellavaux de Charenton. Il est rattaché à l'abbaye en 1503. En 1306, Isabelle de Culant prend la charge de ce prieuré à la mort de son titulaire Guillaume de la Châtre, archidiacre de Bourbon. En 1365, la prieure est Catherine de l'abbaye de Charenton. En 1410, c'est Jeanne de Fontenay. Le , Jean Padeloup devient le curé de Saint Pierre ayant obtenu les lettres de nomination de Madame Gilberte de Beauverger de Montgon, abbesse de l'abbaye royale de Notre-Dame-de-Charenton. Il succède à Jean Varin[réf. nécessaire].

En 1941, l'abbé G. Chevereau prend sa retraite à l'âge de 54 ans, il était en place depuis 1933[réf. nécessaire]

Blasonnement

Blason de Saint-Pierre-les-Étieux Blason
De sinople à la fasce ondée abaissée d'argent, surmontée de deux clés d'or passées en sautoir
Détails
Redessinées par : Pascal Vagnat
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

Liens externes

  • « Saint-Pierre-les-Étieux », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Dictionnaire toponymique d'H Boyer[réf. incomplète]
  8. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  10. « Claude Aubailly à la tête d'une liste sans étiquette à Saint-Pierre-les-Étieux : Une liste sans étiquette, menée par Claude Aubailly, présente ses projets pour Saint-Pierre-les-Etieux », Le Berry républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  12. Guillaume Blanc, « Claude Aubailly rend l'écharpe de maire de Saint-Pierre-les-Étieux : Élu il y a un peu plus d'un an, Claude Aubailly renonce à sa fonction de maire de Saint-Pierre-les-Étieux, village de 726 habitants à l'est de Saint-Amand-Montrond, où l'élection d'un nouvel édile aura lieu dans un délai de trois mois », Le Berry républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il reste toutefois membre du conseil municipal », indique Olivier Perrin, secrétaire général de la sous-préfecture du Cher, instance qui a reçu, et enregistré, la décision du retraité ».
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. « Église Saint-Pierre », notice no PA00096893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Manoir », notice no PA00096895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.