Colombiers (Cher)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Colombiers
Colombiers (Cher)
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes du Cœur de France
Maire
Mandat
Daniel Bone
2020-2026
Code postal 18200
Code commune 18069
Démographie
Population
municipale
412 hab. (2021 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 06″ nord, 2° 32′ 27″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 210 m
Superficie 9,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-Montrond
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Colombiers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Colombiers
Géolocalisation sur la carte : Cher
Voir sur la carte topographique du Cher
Colombiers
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Colombiers

Colombiers est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orval à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records ORVAL (18) - alt : 165m, lat : 46°43'18"N, lon : 2°28'59"E
Records établis sur la période du 01-09-1990 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 0,8 2,8 4,9 8,7 12,3 14 13,7 10,2 7,8 3,9 1,6 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,3 8,4 11,1 15 18,7 20,7 20,5 16,6 13 8,1 5,1 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 14 17,3 21,2 25 27,5 27,3 23 18,1 12,2 8,6 17,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
26.01.07
−13,6
09.02.12
−12,2
01.03.05
−4,3
11.04.03
−1,1
08.05.1997
3,9
04.06.01
6
17.07.00
3,5
30.08.1993
1,2
20.09.12
−7,6
30.10.1997
−9,6
21.11.1993
−12,5
16.12.01
−13,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
05.01.1999
24,7
27.02.19
26,7
16.03.12
30,7
30.04.05
34
27.05.05
41,8
29.06.19
42,3
24.07.19
41,6
06.08.03
37
14.09.20
30,3
12.10.18
26,3
07.11.15
19
17.12.15
42,3
2019
Précipitations (mm) 59,9 48,6 50,1 66 77,8 61,8 62,1 55,1 67 69,3 70,4 69 757,1
Source : « Fiche 18172001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Colombiers est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,3 %), terres arables (46,3 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Colombiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher, le canal de Berry et le Chignon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Colombiers.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 201 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 201 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

La commune est en outre située en aval du barrage de Rochebut, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Jean-Claude Gayet    
1993 en cours Daniel Bône DVG Retraité de l'enseignement
Réélu pour le mandat 2014-2020[21]
mars 2014 En cours Daniel Bône[22],[23] DVG Ancien cadre, Président de la Communauté de communes

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 412 habitants[Note 4], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
492329360396408414378437424
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
437398414440433442438407401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
389362374294290298258281308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
277280227260320356388397404
2018 2021 - - - - - - -
410412-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Château de la Salle.
Aqueduc gallo-romain visible à la Tranchasse.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Circuit de karting, sur lequel se déroulent régulièrement de nombreuses compétitions nationales et internationales[28].
  • Château de la Salle : ce manoir date pour l'essentiel des 15e et 17e siècles, il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1987. Au rez-de-chaussée se trouvent deux cheminées remarquables du XVe siècle, dans le salon et la salle à manger.
  • L'église romane Saint-Martin date du XIIe siècle, elle renferme un tableau représentant L'Adoration des Bergers, peint par Étienne Pinardeau en 1641[29], ainsi que la Guérison d'un infirme par les apôtres Pierre et Jean, peint par Ernest-Francis Vacherot au milieu du XIXe siècle.
  • Croix de cimetière : classée depuis l'arrêté du 19 février 1926, on peut encore lire sur la base de cette croix du XVIIe siècle les inscriptions suivantes : « La croix fut renversée et réédifiée en 1841 »
  • Le pont-canal de La Tranchasse, que la commune partage avec Ainay-le-Vieil
  • Les vestiges de l'aqueduc gallo-romain allant de Meslon à Drevant.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[19].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Colombiers et Orval », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Orval » (commune d'Orval) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Orval » (commune d'Orval) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Colombiers », sur Géorisques (consulté le )
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. Article R214-112 du code de l’environnement
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  21. « Maires et adjoints déjà élus dans le canton », L'Echo du Berry (Édition du Cher), no 3124,‎ , p. 14.
  22. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Historique du circuit sur son site officiel
  29. « tableau : l'Adoration des bergers », sur plateforme ouverte du patrimoine - Ministère de la Culture,

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :