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Jean-Charles Rielle

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Jean-Charles Rielle
Illustration.
Jean-Charles Rielle, en 2017.
Fonctions
Député au Grand Conseil du canton de Genève[1]
En fonction depuis
(11 ans)
Législature 1re (2013-2018)
2e (2018-2023)
Conseiller municipal à Genève

(4 ans)

(12 ans)
Conseiller national[2]

(4 ans et 1 jour)
Législature 48e (2007-2011)
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Lausanne (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique PS (dès 1989)
Conjoint Laurence Fehlmann Rielle
Diplômé de Université de Genève
Profession Médecin

Jean-Charles Rielle, né le à Lausanne[3], originaire de Sion et Grimisuat (Valais), est un médecin et homme politique suisse, député au Grand Conseil de la République et canton de Genève (législature 2013-2018), conseiller national (2007-2011), président du Conseil municipal de la Ville de Genève (2012-2013).

Il a également été médecin au Service de santé de l'enfance et de la jeunesse[4] (1989-), juge assesseur-médecin au Tribunal de la jeunesse (2000-2010)[5], médecin responsable du CIPRET-Genève (1991-2012), centre de prévention du tabagisme[6] et membre de la Commission fédérale de prévention du tabagisme (1998-2011).

Biographie

Jean-Charles Rielle grandit à Sion et s'installe à Genève en 1972, à l'âge de 20 ans. Il obtient le certificat fédéral de maturité en 1974 puis entame des études de médecine à l'Université de Genève. Il fait deux années de recherche à l'Institut d'histologie-embryologie, suivi de deux ans de dermatologie puis s'intéresse à la santé publique.

Il obtient son diplôme fédéral de médecin à la faculté de médecine de l'Université de Genève en mars 1984. Il obtient un diplôme de formation continue en santé publique — Master of Advanced Studies (MAS) en santé publique — de la Faculté de Médecine de l'Université de Genève en 1998 et reçoit en 1994 la médaille et le certificat Tabac ou Santé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il est marié depuis 1992 à Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale depuis 2015[7], et a une fille, Natacha Rielle Pegatoquet, directrice du Cycle d'orientation de Montbrillant[8].

Ancien gros fumeur, Jean-Charles Rielle est connu pour son action à la tête de CIPRET-Genève, le centre de prévention du tabagisme. Il est aussi un des acteurs clé, avec Pascal Diethelm, de l'affaire Rylander[9], du nom d'un chercheur travaillant à l'Université de Genève tout en travaillant avec Philip Morris International.

Mandats électifs

Membre du Parti socialiste depuis 1989, il est élu dès 1995. Il obtient dès lors les mandats suivants :

  • 1995-1999 : conseiller municipal de la ville de Genève, président de la commission des naturalisations (1995-1996), membre (1995-1999) et président (1996-1997) de la commission des sports et de la sécurité, membre de la commission de l'informatique et de la communication (1995-1999), de la commission des finances (1997-1999) et de la commission des naturalisations (1995-1996) ;
  • 1999-2000 : conseiller municipal de la ville de Genève, président de la commission informatique et communication (1999-2000), premier secrétaire du bureau du Conseil municipal (1999-2000), membre de la commission des sports et de la sécurité (1999-2000), de la commission de l'informatique et de la communication (1999-2000), de la commission du règlement (1999-2000) et de la commission des naturalisations (2000) ;
  • 2000-2002 : juge assesseur-médecin au Tribunal de la jeunesse nommé par le Grand Conseil genevois ;
  • 2002-2008 : juge assesseur-médecin au Tribunal de la jeunesse réélu et nommé par le Conseil d'État genevois ;
  • 2003-2007 : conseiller municipal de la ville de Genève, président de la commission des pétitions (2004-2005), de la commission des pétitions (2003-2007), de la commission des sports et de la sécurité (2003-2007) et de la commission des finances (2006) ;
  • 2007-2011 : conseiller municipal de la ville de Genève, premier vice-président du Conseil municipal (élection du ), membre de la commission des sports et de la sécurité (2007-2008) et de la commission des pétitions (2007-2008) - Démission au , le Parti socialiste genevois (PSG) n'autorisant pas le cumul des mandats ;
  • 2007-2011 : conseiller national élu lors des élections fédérales 2007 ; membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, de la Commission des grâces et de la Commission de réhabilitation. Ancien membre de la Commission de la politique de sécurité (- ). Membre de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie et de sa Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles.
  • 2008-2014 : juge assesseur-médecin au Tribunal de la jeunesse réélu et nommé par le Conseil d'État genevois. Démission au , la nouvelle Loi judiciaire ne permettant plus le cumul avec le mandat de conseiller national.
  • 2011-2015 : conseiller municipal de la ville de Genève, Président du Conseil municipal (2012-2013), président de la Commission du Règlement et membre de la Commission des sports (2012-2013), premier vice-président du Conseil municipal (2011-2012), président de la Commission des sports et membre de la Commission des pétitions (2011-2012).
  • 2013-2018 : député au Grand Conseil, vice-président de la commission de l'enseignement supérieur (-), Président de la Commission des affaires sociales (2013-janv.2015), membre des Commissions affaires sociales - santé - enseignement, éducation, culture et sport - enseignement supérieur - CEP 2252 - grâce (titulaire 2013-janv. 2015 et 2016-)
  • 2018-2023 : réélu député au Grand Conseil, président de la commission de l'enseignement supérieur (-), membre des Commissions contrôle de gestion - travaux - santé - enseignement, éducation, culture et sport - enseignement supérieur - grâce (titulaire juin 2019 )
  • Le , il démissionne du parti socialiste genevois, en dénonçant "le clientélisme d'un clan qui a pris les commandes du parti". Il poursuit son mandat de député 2018-2023 comme indépendant, tout en demandant immédiatement son affiliation directe au Parti socialiste suisse (affiliation directe prévue par les statuts) [10]
  • Le , la demande d’affiliation directe en tant que membre du Parti socialiste suisse PSS est acceptée.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes