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Charens

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Charens
Charens
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Thierry Alleoud
2020-2026
Code postal 26310
Code commune 26076
Démographie
Gentilé Charensous
Population
municipale
30 hab. (2021 en évolution de +7,14 % par rapport à 2015)
Densité 2,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 21″ nord, 5° 30′ 38″ est
Altitude Min. 644 m
Max. 1 551 m
Superficie 13,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Charens
Géolocalisation sur la carte : France
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Charens
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Charens
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Charens

Charens est une commune française du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Charensous.

Géographie

Localisation

Charens est un village du Diois oriental situé à 32 km au sud-est de Die et à 13 km de Luc-en-Diois.

Géologie et relief

Hydrographie

[Le] Charens : ruisseau qui a sa source sur la commune[1]. Il fait suite au ravin Garnier, commune de Charens, et se jette dans la Drôme après un parcours de 3,25 kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne était de 30 m, sa pente de 304 m, son débit ordinaire de 1,20 m3, extraordinaire de 52 m3[2].

Climat

Voies de communication et transports

La commune est un peu au-dessus de la route départementale D 93 qui monte au col de Cabre.

Urbanisme

Typologie

Charens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

Toponymie

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

  • XIVe siècle : mention du prieuré : Prior de Charentio (pouillé de Die).
  • 1429 : Locus de Charencio (archives de la Drôme, E 4100).
  • 1509 : Charinis (visites épiscopales).
  • 1509 : mention de l'église du prieuré : Ecclesia Beati Jacobi de Charenco (visites épiscopales).
  • 1891 : Charens, commune du canton de Luc-en-Diois.

Étymologie

Histoire

Du Moyen Âge à la Révolution

La seigneurie[9] :

  • Terre du fief des évêques de Die.
  • Possession des Artaud d'Aix.
  • 1576 : acquise par les Brotin.
  • 1675 : passe aux Faure de Vercors.
  • Vers 1732 : vendue aux Guillet de l'Isle.
  • 1789 : Charens forme deux seigneuries :
    • celle du Haut-Charens, appartenant aux La Morte.
    • celle du Bas-Charens, appartenant aux Ponnat.

Avant 1790, Charens était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die. Son église, sous le vocable de Saint-James ou de Saint-Jacques, était celle d'un prieuré séculier uni à la cure vers la fin du XVIIIe siècle. La cure était de la collation de l'évêque diocésain, et les dîmes appartenaient au curé par abandon du prieur du lieu[9].

De la Révolution à nos jours

En 1790, cette commune fut comprise dans le canton, de Valdrôme, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Luc-en-Diois[9].

Politique et administration

Tendance politique et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 juin 2020 Jean-Marc Chabal[10] DVG Retraité de l'enseignement
juin 2020 En cours Thierry Alleoud    

Rattachements administratifs et électoraux

Politique environnementale

Finances locales

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

En 2021, la commune comptait 30 habitants[Note 2], en évolution de +7,14 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
209148173223234225215200206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
185189162148153160154136136
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
133123113787676766460
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
615036333133222629
2021 - - - - - - - -
30--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête de la moisson : premier dimanche d'août[1].

Loisirs

Santé

Services et équipements

Sports

Médias

Cultes

Économie

En 1992 : pâturages (ovins), lavande (essence)[1].

Tourisme

  • Village perché du Haut-Charens[1].
  • Point de vue (barrage au Haut-Charens)[1].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine culturel

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Paul Gros Long, en littérature Pierre Devoluy, né à Châtillon-en-Diois en 1862 et décédé à Nice en 1932 où une rue porte son nom. Polytechnicien, Capoulié du Félibrige de 1901 à 1909, il fut un des meilleurs disciples et amis de Frédéric Mistral et laissa une œuvre importante de poète, de romancier et de théoricien de l'idée régionaliste. Commandeur de la légion d'honneur, il fut adjoint du maire de Nice du temps de Jean Médecin. Il est inhumé dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois. Son père Pierre Gros Long étant né à Charens, cela explique que ce soit à Charens que Pierre Devoluy ait situé une partie non négligeable de son ultime roman protestant Sous la Croix (1932)[réf. nécessaire].

Héraldique, logotype et devise

Charens possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Charens.
  2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), pages 70-71.
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 70.
  10. Charens sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 31 octobre 2014).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.