Cartographie de la Palestine
La cartographie de la Palestine, également appelée cartographie de la Terre sainte et cartographie de la Terre d'Israël, est la création, l'édition, le traitement et l'impression de cartes de la région de la Palestine, de l'Antiquité jusqu'à l'essor des techniques modernes d'arpentage. Pendant plusieurs siècles, au cours du Moyen Âge, elle a été le sujet le plus important de toute la cartographie[note 1]
L'histoire de la cartographie de la Palestine est dominée par deux traditions cartographiques : l'école biblique et l'école classique[2]. Les premières cartes qui subsistent de la tradition biblique proviennent des tentatives des premiers Pères de l'Église pour identifier et illustrer les principaux lieux mentionnés dans la Bible et pour fournir des cartes pour les pèlerinages chrétiens[2]. Les plus anciennes cartes qui subsistent de la tradition classique proviennent des travaux scientifiques et historiques de la civilisation gréco-romaine[2]. De nombreux géographes gréco-romains ont décrit la région de la Palestine dans leurs écrits. Cependant, il ne subsiste aucun original ou copie pré-moderne de ces cartes - les illustrations actuelles des cartes, selon des géographes tels qu'Hécatée de Milet, Hérodote ou Ératosthène, sont des reconstructions modernes. Les plus anciennes cartes classiques, de la région, qui subsistent, sont des versions byzantines de la carte de la quatrième Asie de Ptolémée[note 2],[note 3] L'histoire cartographique de la Palestine commence donc avec Ptolémée, dont le travail est basé sur celui du géographe local Marinos de Tyr. La redécouverte européenne des œuvres de Ptolémée, dans les années 1400, met fin à la domination de la tradition biblique[note 4].
Les premières listes de cartes de la région sont établies à la fin du XIXe siècle, par Titus Tobler dans sa Bibliographia Geographica Palaestinae, de 1867, puis par Reinhold Röhricht, dans sa Bibliotheca Geographica Palaestinae, de 1890[5],[6],[7]. Elles sont été suivies, en 1939-1940, par l'Histoire de la cartographie de la Palestine de Hans Fischer (de)[8],[9].
L'article énumère les cartes qui ont fait progresser la cartographie de la région, avant l'essor des techniques modernes de relevé, montrant comment la cartographie et le relevé se sont améliorés et ont aidé les étrangers à mieux comprendre la géographie de la région. Les cartes imaginaires et les copies de cartes existantes sont exclues.
Cartes remarquables de la Palestine
Cartes anciennes (IIe – Xe siècles)
Date | Titre | Cartographe | Commentaire | Nom donné à la région | Image |
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150 | Carte de la quatrième Asie de Ptolémée | Ptolémée | Le plus ancien exemplaire connu, illustré ici, est le Codex Vaticanus Urbinas Graecus 82, que l'on pense être tiré d'un manuscrit de la Géographie de Ptolémée, assemblé par Maxime Planude à Istanbul, vers 1300. La carte de Ptolémée est considérée comme le « prototype du tracé » de la région[2]. | Les grandes lettres rouges au centre indiquent en grec ancien : Παλαιστινης ou Palaistinis | |
385 | Carte de Jérôme ou carte de Tournai de l'Asie | Jérôme de Stridon et Eusèbe de Césarée | La plus ancienne copie connue, date de 1150[10] : la carte de Tournai de l'Asie, présentée ici. La carte provient d'un manuscrit du De situ et nominibus locorum Hebraeorum de Jérôme, qui, selon lui, est une copie de l'Onomasticon d'Eusèbe (en)[10]. Jérôme explique également qu'Eusèbe a composé une carte qui montrait les divisions des douze tribus ; aucune copie de cette partition n'a survécu[10]. | Pas de nom régional indiqué | |
410 | Notitia dignitatum | inconnu | La Notitia Dignitatum de l'an 410, montrant Dux Palestinae[11]. Ce manuscrit, de 1436 de Peronet Lamy est la plus ancienne copie connue à être restée complète ; elle est réalisée d'après le Codex Spirensis, perdu. | Dux Palastinae | |
450 | Tabula Peutingeriana | inconnu | On pense que c'est la seule carte qui subsiste du cursus publicus romain, c'est-à-dire, le réseau routier géré par l'État. La carte qui subsiste a été créée par un moine, à Colmar en France, en 1265 et elle porte le nom de l'antiquaire allemand Konrad Peutinger. Elle est conservée à la Bibliothèque nationale autrichienne à Vienne[12]. | Pas de nom régional indiqué | |
vers 560-565 | Carte de Madaba | inconnu | La plus ancienne carte de la Palestine ayant survécu dans sa forme originale
[13],[14] et la plus ancienne mosaïque de sol géographique connue de l'histoire de l'art. Elle est découverte en 1884, mais aucune recherche n'est effectuée avant 1896. Elle est largement utilisée pour la localisation et la vérification des sites de la Palaestina Prima byzantine[15],[16]. C'est la plus ancienne carte qui subsiste et qui montre les divisions des douze tribus[17]. |
En grec ancien : οροι Αιγυπτου και Παλαιστινης (oroi Aigyptou kai Palaistinis) : la frontière entre l'Égypte et la Palestine. | |
776 | Carte de Beatus | Beatus de Liébana | Copie datée de 1060 | Pas de nom régional indiqué | |
952 | Carte Istakhri | Istakhri | Dessinée en 952, copie de 1298[18] | Pas de nom régional indiqué | |
995 | Carte de Cotton | inconnu | Connue comme la carte du monde anglo-saxon. | Pas de nom régional indiqué |
Cartes des croisades (XIIe – XIVe siècles)
Date | Titre | Cartographe | Commentaire | Nom donné à la région | Image |
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1154 | Tabula Rogeriana | Al Idrissi | La Tabula Rogeriana crée en 1154. Copie de 1533[19] | Au milieu de la page de droite en arabe : فلسطين (Filasṭīn), lit. Palestine. | |
années 1100 | Carte d'Ashburnham Libri | Inconnu | La plus ancienne carte sur feuille de papier d'Europe après le plan de Saint-Gall, du IXe siècle[20]. | Pas de nom régional indiqué | |
Années 1100 | Carte de Tournai | Inconnu | Copie d'une carte de l'Asie datant du XIIe siècle, qui accompagnait un manuscrit de De situ et nominibus locorum Hebraeorum, une œuvre des IVe – Ve siècles de Jérôme[21]. | Pas de nom régional indiqué | |
1250 | Carte d'Outremer d'Oxford | Matthieu Paris | Crée vers 1250, probablement par Matthieu Paris[22]. | La rivière Kishon indique « Iste torrens q[ui] parvus est, dividit Siriam a palestinam, i[d est] terram sactam q[ue] est versus austrum et palestinam que est versus aquilonem », littéralement en français : Cette rivière, qui est petite, sépare la Syrie de la Palestine, c'est-à-dire de la Terre sainte qui est au sud et de la Palestine, qui est au nord. | |
1300 | Première carte de Burchard | Burchard de Mont Sion | Considérée comme la plus ancienne carte connue de Burchard[23],[24]. | Pas de nom régional indiqué | |
années 1300 | Carte de Burchard ultérieure | Burchard de Mont Sion | Carte ultérieure attribuée à Burchard[25],[24] | Pas de nom régional indiqué | |
1321 | Carte de Sanudo-Vesconte | Pietro Vesconte | Décrite par Adolf Erik Nordenskiöld comme « la première carte non ptolémaïque d'un pays déterminé »[26]. Publiée dans Liber Secretorum, un ouvrage destiné à raviver l'esprit des croisades. Considérée comme la « première "carte moderne" de la Palestine » et « a servi de base à la plupart des cartes de la "Palestine moderne" au cours des siècles suivants »[27]. | Terra Sancta |
Cartes remarquables des XVe – XVIIIe siècles
Date | Titre | Cartographe | Commentaire | Nom donné à la région | Image |
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1459 | Carte de Fra Mauro | Fra Mauro | Carte du monde de 1459 | La région de Palestina | |
1475 | Carte de Berlinghieri | Francesco Berlinghieri | Publiée dans le Rudimentum Novitorium, il s'agit d'une version de la carte de Ptolémée, mise à jour[28]. Avec trois cartes actualisées, des pays européens, Adolf Erik Nordenskiöld l'a décrite comme le « premier germe de la cartographie moderne »[26]. | Nommée Palestina Moderna et Terra Sancta (en français : Palestine moderne et Terre Sainte) | |
1570 | Carte d'Ortelius | Abraham Ortelius | Carte de 1570 du Theatrum Orbis Terrarum | Légendée « Palaestinae Sive Totius Terrae Promissionis Nova Descriptio » (en français : Palestine, l'ensemble de la Terre promise, une nouvelle description)[29]. La représentation d'Ortelius, d'une Palestine biblique dans son atlas, par ailleurs contemporain, est critiquée. Matari l'a décrite comme un acte « chargé de restauration théologique, eschatologique et finalement, para-coloniale ». | |
1590 | Carte de van Adrichem | Christian van Adrichem (en) | Van Adrichem est un prêtre néerlandais. Ses cartes sont publiées dans son Theatrum Terrae Sanctae et Biblicarum Historiarum[30]. | Terra Promissionis | |
1620 | Carte de Zaddik | Jacob ben Abraham Zaddiq (en) | Traduction, en hébreu, de la carte de van Adrichem, de 1590 : il s'agit de la plus ancienne carte imprimée, connue en hébreu[31] | La première ligne du colophon encadré comprend l'inscription, en hébreu : ציור מצב ארצות מצב, littéralement, en français : Un dessin de la situation des terres de Canaan. | |
1648-1657 | Carte de Çelebi | Katip Çelebi | Cette copie, de 1732, de la carte du géographe ottoman Katip Çelebi (1609-1657) est tirée du premier atlas, imprimé de l'Empire ottoman et représente la première cartographie détaillée des provinces asiatiques de l'empire[32]. | Indique en arabe : ارض فلسطين (en français : Terre de Palestine), qui s'étend verticalement sur toute la longueur du Jourdain. | |
1683 | Carte de Mallet | Alain Manesson Mallet | Carte de la Syrie moderne (1683) d'après Description de l'Univers par Alain Manesson Mallet | Iudae et Palestine | |
1720 | Carte de Weigel | Christoph Weigel l'Ancien | De Arabiae Veteris Typus | Palaestina | |
1736 | Carte de Moll | Herman Moll | Publiée en 1736 | Palestina | |
1794 | Carte de d'Anville | Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville | Publiée en 1794 | Palestina |
Cartes remarquables du XIXe siècle
Date | Titre | Cartographe | Commentaire | Nom donné à la région | Image |
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1799 | Carte de Jacotin | Pierre Jacotin | Préparée à l'origine pendant la campagne d'Égypte, il s'agit de la première carte de Palestine établie par relevé par triangulation. Elle est utilisée comme base pour la plupart des cartes de la région, jusqu'à l'enquête du PEF dans les années 1870[33],[34]. Elle est considérée comme imparfaite, principalement parce qu'elle comporte un nombre important de détails incorrects ou imaginaires, qui avaient été « ajoutés à la carte ad libitum là où les Français n'avaient pas pu faire de relevés »[34]. | Palestine | |
1803 | Cedid Atlas (en) | Müderris Abdurrahman Efendi (tr) | Le premier atlas imprimé moderne de l'Empire ottoman, qui fait partie des réformes Nizam-i Djédid du sultan Sélim III, montrant Syrie ottomane, en 1803[35]. Considérée comme basée sur la carte d'Anville, de 1794 et publiée dans l'Atlas général de William Faden (en), il contient d'importants ajustements pour représenter la géographie des provinces ottomanes[35]. | Indique le terme ارض فلاستان (en français : Terre de Palestine) en gros caractères en bas à gauche. | |
1840 | Carte du Royal Engineers (en) | Charles Rochfort Scott (en) | La première enquête de l'armée britannique, menée pendant la Crise orientale de 1840 (en). Elle représente la deuxième tentative moderne, basée sur la triangulation, afin d'étudier la Palestine[34]. Elle n'est pas publiée à l'époque, bien qu'une impression privée pour le Foreign Office britannique ait été réalisée en 1846 et qu'elle ait été utilisée dans la création de la carte de van de Velde [34]. | Aucun | |
1843 | Carte de Hughes | William Hughes (en) | Montre en détail les districts administratifs ottomans, réalisés pour la Société pour la diffusion des connaissances utiles (en). Hughes a produit des cartes populaires de la Palestine, pendant près d'une décennie, notamment dans son Atlas enluminé de la géographie des Écritures, de 1840[36]. | Palestine | |
1856 | Carte de Kiepert | Heinrich Kiepert | Publiée en 1856 pour accompagner la seconde édition de Biblical Researches in Palestine d'Edward Robinson, connu en tant que Père de la géographie biblique[37]. | Nord de la Palestine | |
1858 | Carte de la Terre sainte | Charles William Meredith van de Velde | Publiée en 1858. L'une des cartes les plus précises publiées avant l'enquête du PEF[38]. | La Terre sainte | |
1872-1880 | PEF Survey of Palestine (en) | Charles William Wilson et autres | Réalisée par le Palestine Exploration Fund (Fonds d’exploration de la Palestine) avec le soutien du bureau de la Guerre[39]. Représente l'apogée du travail cartographique, en Palestine, au XIXe siècle.[40] | 26 pages de Palestine occidentale et une page de Palestine orientale. |
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cartography of Palestine » (voir la liste des auteurs).
- « La cartographie au Moyen Âge était généralement de mauvaise qualité, à l'exception de la cartographie de la Terre sainte, qui a atteint un sommet tant en qualité qu'en quantité. Pendant plusieurs siècles, la Terre sainte a été le sujet le plus important et le plus marquant de la cartographie.[1]. »
- « Avec l'amélioration des connaissances géographiques, divers auteurs ont consigné ce qu'ils croyaient être les relations spatiales des territoires et des peuples entre eux, et c'est à partir de ces informations que de nombreux atlas historiques modernes présentent des éléments tels que le monde selon Hécate ou Hérodote ou Eratosthène : Les versions anciennes de ces cartes n'ont pas survécu (en effet, les versions modernes semblent provenir des volumes de 1883 de Bunbury), bien qu'il existe des versions byzantines des cartes de Ptolémée[3]. »
- « Hécatée de Milet... Hérodote... Dicéarque de Messine... Cratès de Mallos... Hipparque... Posidonios d'Apamée... Marinos de Tyr... Toutes ces cartes avant Ptolémée ne nous sont, bien sûr, pas parvenues[4]. »
- « La cartographie telle que nous la connaissons aujourd'hui commence avec cette spectaculaire carte du monde à l'époque de Claude Ptolémée. Elle ouvre la voie à l'histoire de la cartographie de la Terre sainte... son travail devait devenir le modèle de la cartographie scientifique lors des grands renouvellements de la cartographie : l'âge d'or de l'Islam au dixième siècle et la Renaissance européenne. La redécouverte de Ptolémée au XVe siècle a été particulièrement importante pour les cartes de la Terre sainte ; elle a mis fin à la domination presque complète de la cartographie par le dogme de l'Église tout au long du Moyen Âge... Vers 150 ap. J.-C., il a produit sa Geographia, le plus ancien atlas connu du monde[2]. »
Références
- Laor 1986, p. XI citation.
- Nebenzahl 1986, p. 8.
- Wilson 2006, p. 145.
- Bagrow 1945, p. 331.
- Goren 2001, p. 98.
- Tobler 1867, p. 232-246.
- Röhricht 1890, p. 598-662.
- Fischer 1939.
- Fischer 1940.
- Nebenzahl 1986, p. 18.
- Röhricht 1890, p. 7.
- Laor 1986, p. XI.
- Nebenzahl 1986, p. 2. La mosaïque de Madaba, la plus ancienne carte originale de la région et la première à montrer les douze tribus d'Israël.
- North 1979, p. 85. Il s'agit certainement de la plus ancienne carte de la Palestine existant actuellement sous la forme dans laquelle elle a été produite pour la première fois.
- (en) Michele Piccirillo, « A Centenary to be celebrated », Jordan Times (Franciscan Archaeology Institute), (lire en ligne, consulté le ).
« Ce n'est qu'Abuna Kleofas Kikilides qui a réalisé la véritable signification, pour l'histoire de la région, que la carte avait lors de sa visite à Madaba en décembre 1896. Un frère franciscain d'origine italo-croate né à Constantinople, le père Girolamo Golubovich, a aidé Abuna Kleofas à imprimer une brochure en grec sur la carte à l'imprimerie franciscaine de Jérusalem. Immédiatement après, la Revue biblique a publié une étude historico-géographique longue et détaillée de la carte des pères dominicains M.J. Lagrange et H. Vincent après avoir visité le site eux-mêmes. En même temps. Le père J. Germer-Durand des Augustins de l'Assomption a publié un album photographique avec ses propres photos de la carte. À Paris, Charles Simon Clermont-Ganneau un érudit orientaliste bien connu, annonce la découverte à l'Académie des Sciences et belles Lettres. »
- Levy-Rubin et Rubin 1996, p. 352-353.
- Nebenzahl 1986, p. 18a. La mosaïque de Madaba est la plus ancienne carte subsistante montrant les divisions tribales, et son texte est presque identique à celui du manuscrit grec de l'Onomastikon d'Eusèbe
- Tishby 2001, p. 128.
- Tishby 2001, p. 132.
- Harvey 2012, p. 31-39.
- Harvey 2012, p. 40-59.
- Harvey 2012, p. 60-73.
- Harvey 2012, p. 94-106.
- Baumgärtner 2013, p. 5-41 « La description de Burchard, bien que peu étudiée encore aujourd'hui, est considérée comme un document clé qui a influencé la perception de la Palestine, tant en texte qu'en image, dans les récits de voyage et les cartes jusqu'au XVIe siècle. »
- Harvey 2012, p. 128-140.
- Nordenskiöld 1889, p. 51, 64.
- Laor 1986, p. XII.
- Laor 1986, p. 86-87.
- Tishby 2001, p. 94.
- Tishby 2001, p. 96.
- Wajntraub et Wajntraub 1992, p. 45.
- Tamari 2017, p. 27–29.
- Karmon 1960, p. 155.
- Schelhaas, Faehndrich et Goren 2017, p. 66.
- Tamari 2017, p. 27-29.
- Schelhaas, Faehndrich et Goren 2017, p. 124.
- Schelhaas, Faehndrich et Goren 2017, p. 52.
- Moscrop 2000, p. 22.
- Moscrop 2000, p. 135.
- Masalha 2019, p. 256a. «Les projets de cartographie, d'arpentage et de toponymie systématiques ... ont atteint leur apogée avec le British Ordnance Survey of Western Palestine, entre 1871 et 1877.»
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Leo Bagrow, The Origin of Ptolemy's Geographia, vol. 27, Geografiska Annaler, (lire en ligne), p. 318-387. .
- (en) Ingrid Baumgärtner, « Burchard of Mount Sion and the Holy Land », Peregrinations: Journal of Medieval Art and Architecture, vol. 4, no 1, , p. 5-41 (lire en ligne, consulté le ). .
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- (de) Hans Fischer, Geschichte Der Kartographie Von Palästina (Fortsetzung Und Schluß) [« Histoire de la cartographie de la Palestine (suite et conclusion) »], vol. 63, t. 1, Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins, (JSTOR 27930252), p. 1-111. .
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- Michele Piccirillo, « A Centenary to be celebrated », Jordan Times, vol. Franciscan Archaeology Institute, (lire en ligne, consulté le ). .
- (de) Reinhold Röhricht, Bibliotheca Geographica Palaestinae : Chronologisches Verzeichniss der auf die Geographie des Heiligen Landes bezüglichen Literatur [« Bibliothèque géographique de Palestine : Index chronologique de la littérature relative à la géographie de la Terre Sainte »], Reuther und Reichard, (lire en ligne). .
- (en) Bruno Schelhaas, Jutta Faehndrich et Haim Goren, Mapping the Holy Land : The Foundation of a Scientific Cartography of Palestine, Bloomsbury Publishing, , 208 p. (ISBN 978-0-85772-785-5, lire en ligne). .
- (en) Salim Tamari, The Great War and the Remaking of Palestine, Univ of California Press, , 207 p. (ISBN 978-0-520-29125-6, lire en ligne), p. 29. .
- (en) Ariel Tishby, Holy Land in Maps, Musée d'Israël, , 168 p. (ISBN 978-0-8478-2412-0). .
- (en) Titus Tobler, Bibliographia Geographica Palaestinae : Zunächst Kristiche Übersicht Gedruckter und Ungedruckter Beschreibungen der Reisen ins Heilige Land [« Bibliographie géographique de la Palestine. Premier aperçu critique des descriptions imprimées et non imprimées de voyages en Terre Sainte »], (lire en ligne). .
- (en) Eva Wajntraub et Gimpel Wajntraub, Hebrew Maps of the Holy Land, Brüder Hollinek, , 277 p. (ISBN 978-3-85119-248-3). .
- (en) Nigel G. Wilson, Encyclopedia of Ancient Greece, Psychology Press, coll. « Encyclopedias of the Middle Ages », , 800 p. (ISBN 978-0-415-97334-2, lire en ligne), « Cartography », p. 145. .
Articles connexes
Lien externe
- (en) « Maps of the Holy Land and Jerusalem » [« Cartes de la Terre sainte et de Jérusalem »], sur le site Google Arts & Culture (consulté le ).