Émile Chautemps
Émile Chautemps | |
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Fonctions | |
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Conseiller municipal de Paris (Quartier des Arts-et-Métiers) | |
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Prédécesseur | Charles Murat |
Successeur | Octave Blondel |
Député de la Seine | |
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Député de Haute-Savoie | |
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Prédécesseur | Léon Orsat |
Successeur | Émile Favre |
Sénateur de Haute-Savoie | |
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Prédécesseur | André Folliet |
Successeur | Hippolyte Curral |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Valleiry |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | ![]() ![]() |
Fratrie | Alphonse Chautemps |
Enfants | Félix Chautemps, Camille Chautemps |
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Émile Chautemps, né le à Valleiry (duché de Savoie, royaume de Sardaigne) et mort le à Paris[1], est un homme politique français.
Famille[modifier | modifier le code]
Émile Chautemps est le fils de Jean-Marie Chautemps, métayer du comte de Viry[2], qui fut syndic puis maire de la commune de Valleiry après la réunion de la Savoie à la France en 1860.
Son frère cadet, Alphonse (1860-1944), fut comme lui député et sénateur.
Deux de ses fils, Félix (1877-1915) et Camille (1885-1963), eurent une carrière politique. Son deuxième fils, Henry, fut assassiné au Sénégal en 1904 alors qu'il était adjoint aux affaires indigènes et prêtait main-forte pour l'arrestation d'un meurtrier[3]. Avant même la mort héroïque de Félix au Hartmannswillerkopf en 1915, un fils cadet, Maurice (1882-1914), avait été tué dès les premiers combats de la guerre de 1914[4] tandis qu'un autre fils, Pierre (1894-1945)[5], était grièvement blessé dans le Nord[6]. Il eut également deux filles : Marguerite (née en 1879) et Yvonne (née en 1891)[7].
Biographie[modifier | modifier le code]
Docteur en médecine en 1875, député, sénateur puis ministre.
Émile Chautemps était actif dans la franc-maçonnerie[8]. Il a été initié à la loge Isis-Montyon en 1880. Il a plus tard fréquenté diverses loges (L'Amitié, Cosmos 288).
Élu conseiller municipal de Paris, il devient président de cette assemblée de février à novembre 1889. Il est aussi député de la Seine de 1889 à 1897[1]. En 1895, il est également élu conseiller général de Chamonix. Il est également à cette période Ministre des Colonies[9]. Il est ensuite député de la Haute-Savoie de 1897 à 1905 (circonscription de Bonneville), sénateur de la Haute-Savoie de 1905 à 1918 [10], ministre des Colonies du au , ministre de la Marine du 9 au .
Il vota en faveur de la loi de séparation des Églises et de l’État le .
Il fut le président de la Société philanthropique savoisienne de Paris, dont il est l'un des membres fondateurs avec les avocats François Quétand et Basile Rubin.
Il mourut le à l'Hôpital du Panthéon.
Distinction et honneurs[modifier | modifier le code]
- Chevalier de la Légion d'honneur[11].
- Une rue de Cluses et un square parisien portent son nom.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
« Émile Chautemps », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
- « Anciens sénateurs IIIe République : CHAUTEMPS Emile », sur Sénat, (consulté le 19 octobre 2015).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Émile Chautemps », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- André Gaucher, Une grande famille parlementaire : les Chautemps, Paris, Société nouvelle d'éditions parisiennes, , 335 p. (présentation en ligne, lire en ligne). La diffusion de ce livre en Savoie est citée par Félix Chautemps, dans une protestation remise officiellement à l'Assemblée nationale, comme un des éléments constitutifs de la campagne de diffamation dont il a été victime, et qui a conduit à son échec électoral en 1914[12].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Mayeur, Arlette Schweitz, Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, vol. 1, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 2-85944-432-7), p. 136.
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3, présentation en ligne), p. 298.
- « Assassinat de M. Chautemps fils », Le Radical, , p. 2 (lire en ligne)
- « Louis Maurice Chautemps », sur Mémoire des hommes (consulté le 8 octobre 2015)
- Mort en déportation au camp de Bergen-Belsen, cf. Arrêté du 17 avril 2012 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès
- Maurice Barrès, L’Âme française et la guerre, t. III : La Croix de guerre, (présentation en ligne), p. 299
- « Les Chautemps du Vuache : données analytiques », sur Gérard Laurans (consulté le 9 octobre 2015)
- Éric Saunier (dir.), Encyclopédie de la franc-maçonnerie.
- « "Le Parlement" », Le Petit journal,
- « Photos et cartes postales : villa du sénateur Chautemps », sur La Salévienne (consulté le 19 octobre 2015)
- « Cote LH/509/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Rapport d'élection ... : département de la Savoie, circonscription d'Albertville », Journal officiel de la République française - débats parlementaires, , p. 2737-2739 (lire en ligne)
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français des Colonies
- Personnalité du Parti radical (France)
- Personnalité de la franc-maçonnerie française
- Député de la Haute-Savoie (Troisième République)
- Sénateur de la Haute-Savoie
- Conseiller général de la Haute-Savoie
- Syndic du duché de Savoie
- Naissance dans le duché de Savoie
- Naissance en mai 1850
- Décès en décembre 1918
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Président du conseil municipal de Paris
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Personnalité de l'Alliance démocratique
- Décès à 68 ans
- Député de la cinquième législature de la Troisième République
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la septième législature de la Troisième République
- Député de la huitième législature de la Troisième République
- Sénateur de la Troisième République française
- Ministre français de la Marine