« Rat » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Salix (discuter | contributions)
Salix (discuter | contributions)
→‎Evolution du terme : + Larousse
Ligne 46 : Ligne 46 :


Au début du {{XIXe siècle}}, le terme « rat », employé seul, est encore associé au genre ''[[Mus (genre)|Mus]]'', qui comportait à l'époque de nombreux rongeurs à présent classés ailleurs, mais il désigne surtout ''Mus rattus'', ancien synonyme du [[Rat noir]] (''Rattus rattus'')<ref>Jacques Delille, ''Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, principalement à l'agriculture, à l'économie rurale et domestique'', Volume 19. Éditeur Deterville libr., 1803. [http://books.google.fr/books?id=vlM7AAAAcAAJ&pg=PA217&lpg=PA217&dq=%22rat+blanc+de+Virginie%22&source=bl&ots=J3F2N1g8fd&sig=J2wL3dw9AQWnrhE8ncHjHK_lGC8&hl=fr&sa=X&ei=Z1QbT6PzF4qC8gPmkfCsCw&sqi=2&ved=0CD8Q6AEwCA#v=onepage&q=%22rat%22&f=false Lire en ligne la définition de rat, p.211]</ref>.
Au début du {{XIXe siècle}}, le terme « rat », employé seul, est encore associé au genre ''[[Mus (genre)|Mus]]'', qui comportait à l'époque de nombreux rongeurs à présent classés ailleurs, mais il désigne surtout ''Mus rattus'', ancien synonyme du [[Rat noir]] (''Rattus rattus'')<ref>Jacques Delille, ''Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, principalement à l'agriculture, à l'économie rurale et domestique'', Volume 19. Éditeur Deterville libr., 1803. [http://books.google.fr/books?id=vlM7AAAAcAAJ&pg=PA217&lpg=PA217&dq=%22rat+blanc+de+Virginie%22&source=bl&ots=J3F2N1g8fd&sig=J2wL3dw9AQWnrhE8ncHjHK_lGC8&hl=fr&sa=X&ei=Z1QbT6PzF4qC8gPmkfCsCw&sqi=2&ved=0CD8Q6AEwCA#v=onepage&q=%22rat%22&f=false Lire en ligne la définition de rat, p.211]</ref>.

Au {{XXe sicèle}}, le dictionnaire français ''[[Éditions Larousse|Larousse]]'' définit toujours le terme « rat » de façon scientifiquement vague comme désignant {{Citation|divers rongeurs [[Muridae|muridés]] et [[Cricetidae|cricétidés]]}} mais précise qu'il s'applique plus particulièrement aux espèces du genre ''[[Rattus]]''<ref>Dictionnaire français, éditions Larousse. [http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais-monolingue Consulter en ligne]</ref>.


== Classification ==
== Classification ==

Version du 24 janvier 2012 à 15:48

Modèle:Biohomonymie Modèle:Biohomonymie sous-page Modèle:Biohomonymie sous-page Modèle:Biohomonymie fin

Le mot « rat » est un nom vernaculaire ambigu qui peut désigner, en français, avant tout les espèces communes Rattus rattus et Rattus norvegicus, connu aussi comme rat domestique pour ce dernier, mais aussi certaines espèces de rongeurs, le plus souvent du genre Rattus ou au moins de la famille des muridés. Néanmoins par analogie le terme désigne aussi quelques espèces qui ne font partie de la famille des muridés comme le rat palmiste, le rat-chinchilla, etc.

L'homme les étudie, il les utilise à son profit, il les apprivoise ou bien, au contraire, les considère comme des nuisibles et cherche à les exterminer. Les rats font ainsi partie intégrante de la symbolique, de la culture et de l’histoire humaine et de nombreuses œuvres y font référence.

Etymologie et histoire du mot

Étymologie

L'étymologie du mot « rat » est incertaine. Il n'existait pas en latin[1]. Sa racine semble commune aux langues latines (rata en espagnol, ratto en italien, rato en portugais) et aux langues germaniques (ratten en allemand, rat en anglais et néerlandais). Le mot date de la fin du XIIe siècle, avant cela rats et souris ne sont pas distingués et sont désignés sous le terme de Mus[2]. Mais les origines en restent obscures, il viendrait d'un onomatopée, née du bruit du rat qui grignote, ronge ou gratte. Il pourrait venir de l’allemand ratt[1],[3] ou encore il pourrait venir du celte ract ou raz[2],[1]. La femelle du rat est appelée une rate (que l'on peut aussi écrire ratte) et son petit est appelé un raton. Un piège un rat désigne une ratière[4].

Evolution du terme

Le langage courant confond longtemps rat et souris[5] comme l'atteste par exemple la fable de La Fontaine intitulée Le Chat et un vieux Rat où l'auteur les regroupe finalement dans l'expression globale « la gent trote-menu » après avoir employé indifféremment l'un et l'autre termes.

Le mot « rat » remonterait à 1170 en tant que « nom usuel de nombreux mammifères rongeurs »[6].

En 1606, Jean Nicot dans le Thresor de la langue françoyse tant ancienne que moderne associe le rat à Mus[7] mais avant que ce genre ne soit fixé par Linné en 1758.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert définit le « rat » comme étant de l'espèce Mus domesticus, c'est-à-dire un synonyme de l'actuelle souris domestique, mais décrit un animal de 14 pouces (35,56 cm) queue comprise et capable de tenir tête à un chat[8] et nomme la souris Mus minor[9].

Dans sa 1ère édition (1694) et les suivantes, le Dictionnaire de l'Académie française donne du « rat » une définition assez vague, précisant simplement que c'est un « animal à qui les chats donnent la chasse » et le décrivant physiquement comme « petit... au museau pointu... pieds courts... queue longue » et mentionne la différence entre « gros rat » et « petit rat ». Il décrit aussi ses mœurs : « qui ronge & mange les grains, la paille, les meubles, les tapisseries ». L'Académie précise seulement à partir de la 6e édition (1832-5) qu'il s'agit d'un « petit quadrupède de l'ordre des Rongeurs »[7]. Définition que reprendra presque mot pour mot Émile Littré au XIXe siècle dans son Dictionnaire de la Langue Française[10].

Dès l'époque classique apparaissent pourtant des différenciations entre les divers « rats » : en 1606 Nicot cite le « rat d'eau »[7], en 1668 La Fontaine distingue le « rat de ville » du « rat des champs »[11] et en 1725 l'Accadémie des sciences parle du « rat musqué »[6]. Diderot et d'Alembert, quant-à eux, en plus du « rat » (la souris commune), décrivent le Rat d'Amérique (mus americanus, syn. de l'actuel rat brun[12]), le rat des champs (mus agrestis minor, sans doute un campagnol du genre Microtus[13]), le rat d'eau (mus aquaticus, sans doute un campagnol aquatique du genre Arvicola[14]), le rat musqué et le rat musqué d'Amérique, le rat de Norvège (mus caudâ abruptâ, corpore fulvo, nigro, maculato), le rat oriental (mus orientalis), le rat blanc de Virginie, (mus agrestis virginianus albus) ainsi que d'autres espèces[8].

Au début du XIXe siècle, le terme « rat », employé seul, est encore associé au genre Mus, qui comportait à l'époque de nombreux rongeurs à présent classés ailleurs, mais il désigne surtout Mus rattus, ancien synonyme du Rat noir (Rattus rattus)[15].

Au Modèle:XXe sicèle, le dictionnaire français Larousse définit toujours le terme « rat » de façon scientifiquement vague comme désignant « divers rongeurs muridés et cricétidés » mais précise qu'il s'applique plus particulièrement aux espèces du genre Rattus[16].

Classification

Dans les ouvrages modernes, le mot « rat » désigne le plus souvent le rat noir (Rattus rattus) et le rat brun (Rattus norvegicus). Cette dernière espèce est également appelée surmulot et rat d'égout. Le rat domestique est issu de l'élevage du rat brun. Cette souche de rat brun est depuis longtemps maintenue en captivité où elle est d'abord devenue un animal de laboratoire puis un animal de compagnie, faisant partie de ce que l'on appelle les nouveaux animaux de compagnie (NAC).

Le nom de « rats » peut également désigner de manière générale en zoologie le genre Rattus. La plupart des espèces de ce genre portent en français le nom de « rat », suivi d’un qualificatif. Par exemple le rat polynésien (Rattus exulans) qui est la troisième espèce de rat la plus répandue au monde après le rat brun et le rat noir.

Néanmoins de manière assez courante, on appelle aussi « rats » d’autres rongeurs de la sous-famille des murinae ou de la famille des muridae qui n’appartiennent cependant pas au genre Rattus. Bien que plus rare, on appelle même « rats » des animaux qui ne sont même pas de la famille des muridés.

Caractéristiques communes

Le « rat » désigne donc un rongeur de dimensions variées, pouvant aller du minuscule rat des moissons (Micromys minutus) au rat de Gambie (Cricetomys gambianus ), un géant en comparaison. Les caractéristiques physiques sont très diverses parmi les animaux appartenant à l'ordre des Rodentia mais ce nom vernaculaire est surtout employé pour désigner des rongeurs dotés d'oreilles rondes et d'une queue relativement longue, généralement annelée. Il s'agit le plus souvent d'un rongeur plus gros que la souris bien que ce critère ne soit pas déterminant puisque le rat des moissons (Micromys minutus) est également appelé souris naine.

Noms français et noms scientifiques correspondants

Un rat gris et blanc de type husky, vu de profil
Rat domestique, animal de compagnie, sélection d'élevage de Rattus norvegicus
Un rat blanc aux yeux rouges, albinos, vu de profil
Rat domestique, animal de laboratoire, sélection d’élevage de Rattus norvegicus (ici un rat albinos)
Un rongeur gris-brun aux yeux noirs, vu de face, assis sur les pattes arrières.
Rat brun (Rattus norvegicus)
Un rongeur noir vu de profil et mangeant une carotte
Rat noir (Rattus rattus)
Un petit rongeur gris-brun aux yeux noirs, vu du haut
Rat polynésien (Rattus exulans)
Un rongeur gris très rond, vu de face
Rat architecte (Leporillus conditor)
Un gros rongeur aux yeux noirs vu de profil
Rat de Gambie (Cricetomys gambianus)
Un petit rongeur gris-doré aux yeux noirs vu de face
Rat des plaines (Pseudomys australis)

Le tableau triable suivant présente une synthèse non exhaustive des noms vulgaires ou des noms vernaculaires attestés en français et des noms scientifiques correspondants[Note 1]. Il faut noter que certaines espèces ont plusieurs noms possibles. En gras, les espèces les plus connues des francophones. Les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques peuvent avoir un autre synonyme valide :

Nom français Remarques Dénomination scientifique
Faux rat d'eau Xeromys myoides
Hamster-rat nain Tscherskia triton
Rat d'Amérique voir Rat musqué[17]
Rat architecte Leporillus conditor[18]
Rat domestique Rattus norvegicus domestiqué
Rat des bambous Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat à bandes Apodemus agrarius[18]
Rat-bayard Eliomys quercinus
Rat bleu voir Rat domestique
Rat brun Rattus norvegicus[19]
Rat des champs Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat-chinchilla Abrocomidae sp.
Rat des cotonniers voir Rat à crête[19]
Rat à crête Lophiomys imhausi[17]
Rat à crinière voir Rat à crête[19]
Rat des déserts d'Inde Meriones hurrianae[18]
Rat d'eau Arvicola sapidus
Rat d'eau australien Hydromys chrysogaster
Rat d'eau de Gojan Nilopegamys plumbeus[20]
Rat d'égout voir Rat brun[19]
Rat épineux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat fouisseur Myomys spp[18].
Rat fouisseur à queue courte Saccostomus campestris[18]
Rat de Gambie Cricetomys gambianus
Rat géant d'Emin Cricetomys emini
Rat géant de la Grande Canarie Canariomys tamarani (éteint)
Rat géant de Ténérife Canariomys bravoi (éteint)
Rat des greniers voir Rat noir
Rat gris voir Rat brun
Rat à grosse queue Zyzomys pedunculatus[21]
Rat à grosse tête Clyomys sp. et notamment Clyomys laticeps[18]
Rat husky voir Rat domestique
Rat-kangourou Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat de laboratoire voir Rat domestique
Rat-lièvre à pieds blancs Conilurus albipes (éteint)
Rat à mamelles multiples Mastomys erythroleucus[22]
Rat à manteau roux Deomys ferrugineus
Rat des moissons Micromys minutus[19]
Rat du mont Oku Lamottemys okuensis
Rat-mulot Apodemus sylvaticus[17]
Rat à museau roux Oenomys hypoxanthus[23]
Rat musqué ou Rat musqué commun Ondatra zibethicus[19],[17]
Rat musqué de Terre-Neuve Ondatra zibethicus obscurus[19]
Rat musqué de Sainte-Lucie Megalomys luciae (éteint)
Rat du Nil Arvicanthis niloticus
Rat noir Rattus rattus[19]
Rat de Norvège voir Rat brun[19]
Rat du Pacifique voir Rat polynésien
Rat palmiste Xerus erythropus
Rat à pelage en brosse ou Rat à pelage en brosse de Woosnam Lophuromys woosnami[24],[18]
Rat à pelage doux Praomys sp[18].
Rat à pelage doux de Tullberg Praomys tullbergi[18]
Rat des plaines Pseudomys australis
Rat à poche Geomyidae spp.
Rat à poche mexicain Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat polynésien Rattus exulans[19]
Rat porteur voir Rat à queue touffue[25]
Rat à queue courte Nesokia indica[18]
Rat à queue préhensile Pogonomys mollipilosus Peters & Doria, 1881
Rat à queue touffue Neotoma cinerea[19],[25]
Rat rayé Lemniscomys barbarus[26]
Rat du riz les espèces du genre Oryzomys notamment Oryzomys palustris[18]
Rat des rizières Rattus argentiventer[18]
Rat des rochers Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat des roseaux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Rat roussard ou Rat roussard du Nil, voir Rat du Nil
Rat des sables diurne Psammomys obesus[26]
Rat surmulot voir Rat brun[19]
Rat-taupe Ce lien renvoie vers une page d'homonymie Bathyergidae sp. ou Spalacinae sp.
Rat-taupe nu Heterocephalus glaber
Rat taupier Arvicola terrestris[19] ou Arvicola amphibius
Rat-viscache roux d'Argentine Tympanoctomys barrerae

Rats et humains

Considérés comme nuisibles

Un rat brun en gros plan capturé dans un piège à trappe grillagé
Rat brun dans un piège à trappe.
Un chat ayant capturé un rat blanc
Chat capturant un rat blanc.

Qu’il s’agisse de l’une ou l’autre des espèces, les rats sont pour les hommes des propagateurs de maladies, notamment parmi les plus graves. La maladie à laquelle on associe le plus le rat est, sans doute, la peste, qui est principalement propagée par le rat et transmise à l’homme par piqûres de puces d’animaux infectés[27]. Plus facilement véhiculée par le rat noir, elle s’est répandue dans le monde en de terribles épidémies au cours de l’Histoire[28], on pense surtout au très connu épisode de peste noire du milieu du XIVe siècle. Néanmoins, la leptospirose est parfois appelée la maladie du rat, l'urine du rat ou de la souris semble presque toujours la source directe ou indirecte des infections humaines. D'autres maladies peuvent également être transmises par le rat comme la fièvre par morsure de rat (streptobacillose) (ou fièvre de Haverhill), le Sodoku qui est une variante de la fièvre par morsure de rat.

Mais en plus de ce point de vue sanitaire, les rats sont des opportunistes et ils s’attaquent aux réserves alimentaires qu’ils dévorent et souillent de leurs déjections. Ils mettent en péril les récoltes dans certains pays tropicaux[29] et peuvent causer des déséquilibres écologiques[30],[31]. Pour un grain dévoré par le rat brun, 10 à 15 grains sont souillés et rendus inconsommables.

De même, du fait de l'introduction du rat brun, du rat noir et du rat polynésien) dans 82 % des archipels mondiaux et au vu de leur caractère invasif, ils occasionnent de nombreux bouleversements dans les écosystèmes insulaires et contribuent également à l'éradication de certaines espèces animales[32],[33],[34]. Ces trois espèces de rats (Rattus exulans, Rattus norvegicus et surtout Rattus rattus) sont reconnues comme invasives, elles font partie des 100 espèces les plus invasives d’après l’UICN[35]. Ils peuvent devenir une menace pour l’équilibre écologique et les espèces locales, surtout lorsqu’ils colonisent une île[36].

Pour éviter tous les problèmes apportés par les rats à l'état sauvage des campagnes de dératisation sont organisées par les autorités dans de nombreux pays. Elles visent à réduire les populations de rats et ainsi à diminuer le risque sanitaire[37].

Depuis longtemps, l'homme essaye d'empêcher le rat de proliférer. Au fil du temps différentes méthodes ont été déployées. Dans les habitations, le chat ou certains chiens sont utilisés depuis toujours pour empêcher la prolifération de ces rongeurs. Dans l’Égypte ancienne, on se sert déjà des chats pour combattre les rats[38]. Les Vénitiens ramenèrent d’Égypte et de Syrie des galères pleines de chats ratiers afin d’éradiquer les rats dans la lagune et par là même de combattre la peste[39]. Vers 1727, avec l’invasion massive du rat gris (surmulot ou rat d'égout), les chiens ratiers, comme le Affenpinscher, prennent la place des chats en Europe. Alors qu'au Moyen Âge, les massacres de chats n’ont fait qu’accélérer la propagation des rats noirs dont les puces étaient porteuses de la peste bubonique, les fonctionnaires municipaux de Londres ont répété la même erreur environ 300 ans plus tard[40]. De nos jours, on emploie surtout la mort aux rats, le gaz ou encore les pièges (plus écologiques et rapides), pour éliminer les indésirables[41].

Considérés comme utiles

Un rat blanc
Rat de laboratoire

Bien qu'ils n'étaient pas alors considérés comme utiles les rats étaient appréciés dans un jeu de sang. Les parieurs organisaient des combats de rats contre chiens[42]. Ce type de combat connut un grand succès par exemple en Angleterre au XIXe siècle quand les combats de chiens furent interdits en 1835[43]. Ainsi un chien nommé Billy devint célèbre en tuant cent rats en cinq minutes et demie. En France, ce type de combat, finalement jugé trop cruel, est interdit depuis 1987[44],[45].

Un rat gris harnaché et tenu en laisse
Rat détecteur de mine

D'un point de vue utile les rats ont joué et jouent encore un rôle sur le plan alimentaire. Plusieurs espèces de rats sont mangées par les communautés rurales d'Asie du Sud-est, d'Inde et d'Afrique[46],[47]. En Occident, le rat n'a souvent été mangé qu'en situation de guerre et de famine. Ainsi, l'on sait que des rats et plusieurs autres espèces animales ont nourri les hommes pendant le siège de Paris en 1870-1871[48].

Et dans nos villes aujourd'hui, les rats d’égout contribuent à éliminer les déchets dans les villes. S’ils n’étaient pas là, les canalisations d’eaux usées des grandes villes seraient en permanence bouchées. La population de rats parisiens dévore chaque jour 800 tonnes de déchets organiques, elle n’est donc pas nuisible sous cet angle mais apporte ainsi une aide écologique très importante[49],[50].

Le rat domestique (Rattus norvegicus d’élevage) est très utilisé par les laboratoires pour divers tests et études. De même, son intelligence y est fort appropriée pour faire des expériences sur le comportement. Sa petite taille, sa résistance et sa prolificité en font notamment un organisme modèle.

Ce rat apprivoisé a trouvé sa place parmi les Nouveaux animaux de compagnie (NAC)[51]. On trouve de plus en plus de matériel et d’aliments dédiés à cet animal. Il est apprécié pour son caractère, son agilité mais aussi son intelligence[51],[52].

En dehors du genre Rattus, les rats géants de Gambie, des muridés du genre Cricetomys, sont utilisés comme démineurs pour détecter les mines antipersonnel en Afrique, notamment au Mozambique[53]. Ils permettent de les détecter et ainsi de les éliminer de manière très efficace[54]. Les rats de Gambie ont un odorat puissant et sont curieux et agiles, ce qui explique l'intérêt qu'ils représentent pour cette tâche. D'autant plus qu'ils sont intelligents et apprennent très vite et il faut dire qu'ils ont un odorat plus puissant que celui d'un chien, qu'ils sont plus résistants mais aussi qu'ils sont plus petits et reviennent beaucoup moins chers[54],[55]. Leur poids est un atout idéal puisque pesant moins de 1,5 kg, ils ne font pas exploser les mines[54],[55].

Aspects culturels

Depuis la Préhistoire, le « rat » a toujours accompagné l'Homme[56], et de ce fait, c'est un animal qui occupe une très forte symbolique et qui est fortement présent dans les domaines folkloriques et artistiques. Cependant la symbolique n'est pas la même selon les époques et selon les différents continents. En Orient et plus particulièrement en Asie, le rat est généralement le symbole de l'intelligence, de l'ambition et même de la chance[56],[57]. En Occident, et ce depuis le Moyen Âge, sa valeur symbolique est généralement négative, certainement du fait qu'il est destructeur de récoltes et propagateur d'épidémies. Cependant la symbolique du rat est bien plus complexe, et il reste un animal lourd de symbole, indissociable de l'Homme[57].

En Orient

Ganesh et sa monture le rat.

En Inde comme en Extrême-Orient, le rat est associé aux divinités.

Dans l'hindouisme, le rat est associé à Ganesh puisqu'il en est la monture. Le temple de Karni Mata, en Inde dans l’État du Rajasthan, est l'un des exemples les plus parlants que l'on puisse trouver. Selon la légende locale les rats sont les réincarnations de la sadhvi Karni Mata, de sa famille mais aussi de ses conteurs, bardes et poètes[58]. Les rats sont les premiers dévots privilégiés de Karni Mata[59]. Des milliers de rats vivant au sein du temple, la tradition dit qu'il y a quatre ou cinq rats blancs, que l'on considère comme particulièrement saints. Ils sont les manifestations de Karni Mata elle-même et de sa famille. Les apercevoir est un privilège et les visiteurs ont le devoir de leur donner de la nourriture.

En Extrême-Orient, le rat fait partie de l'astrologie chinoise, il est le premier animal d'un cycle de douze animaux[60]. Des légendes relatent comment les animaux furent choisis et comment le rat devint le premier animal du cycle zodiacal. Il le fut par la ruse et il est de ce fait associé à la mesquinerie mais surtout à l'intelligence[61]. Il est également lié à l'argent[62]. Au Japon, le rat est considéré comme le messager de Daikokuten, divinité de la richesse, du commerce et des échanges[63].

En Occident

Le joueur de flûte de Hamelin menant les rats de la ville à la rivière.

En Occident et plus précisément dans la langue française, le rat est aussi lié à la richesse mais il se retrouve lié à l'avarice. Ainsi, de nombreuses expressions métaphoriques se sont créées à partir du mot « rat ». Leur signification at souvent une connotation péjorative reflétant l'image négative et peu reluisante qu'inspire le rat[2]. On dit par exemple d'une personne avare qu'elle est très rat, d'un homme « fort gueux » qu'il est gueux comme un rat ou encore lorsqu'un logement est étroit et sale on dit que c'est un nid à rats. Pour décrire quelqu'un de fantaisiste ou faisant un caprice on dit alors qu'il a des rats dans la tête[4] (etc).

Indésirable et propagateur d’épidémies, le rat a souvent été perçu par le dégoût, la répugnance et par la crainte[64]. Il a ainsi alimenté l'imaginaire collectif et ainsi la croyance populaire, telle la légende du joueur de flûte de Hamelin[65] ou encore la créature folklorique du roi de rats. Un roi de rats est en fait un regroupement de rats dont les queues sont entrelacées les unes aux autres, souvent prises dans une gangue composée de paille, d'excréments et de poils. C'est un phénomène rare et contesté qui est accompagné d'un mythe populaire[66].

Dans la littérature et à l'écran

Illustration de Gustave Doré pour la fable Conseil tenu par les rats de Jean de La Fontaine.

En Europe, le rat est donc présent dans les contes, puisque les frères Grimm ont notamment transcrit la légende du joueur de flûte de Hamelin, mais il est aussi dans les fables. De nombreuses fables de Jean de La Fontaine parlent du rat et lui prêtent des caractéristiques anthropomorphes. On en compte pas moins de douze ayant le mot « rat » dans leur titre[67],[68].

À la fin du XIXe siècle et au XXe siècle le rat est encore une fois intégré à la littérature mais c'est au genre de l'horreur qu'il est associé, comme on peut le voir avec la nouvelle Les Rats dans les murs de l'écrivain américain Howard Phillips Lovecraft dans laquelle les rats sont anthropophages ou encore avec la Tétralogie des Rats du romancier anglais James Herbert. Dans les dernières décennies du XXe siècle et dans les années 2000, l'image du rat reste souvent la même mais évolue tout de même. Il bénéficie alors d'une image parfois un peu plus positive, sans doute du au recours plus fréquent du rat brun en laboratoire et aux débuts du rat brun en tant qu'animal de compagnie dans les années 1980[69]. Durant cette période, on voit aussi apparaître le rat dans la bande-dessinée. Et ce aussi bien dans la BD franco-belge que dans le comic et le manga et dans les adaptations télévisuelles et cinématographiques qui en découlent.

Le rat est donc également présent à l'écran. Il y garde souvent son côté de vermine terrifiante et propagatrice d'épidémies, comme dans Willard[70], film d'horreur américain sorti en 1971 et sa réadaptation de 2003[71]. Dans les films d'animation américains les rats y jouent des rôles divers. Dans Brisby et le secret de NIMH, l'héroïne est une souris aidée par des rats de laboratoire intelligents qui se sont évadés et qui se trouvent être selon les personnages amicaux ou violents. Dans Basil, détective privé, le rat se voit cantonné au rôle du méchant, rival de la souris. Enfin dans Ratatouille, un rat d'égout se voit devenir un « héros culinaire »[72],[73],[74]. Ce dernier film a d'ailleurs été édité en jeu vidéo.

Notes et références

Notes

  1. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.

Références

  1. a b et c M. Ménage, Dictionnaire étymologique de la langue françoise, vol. 2, Paris, Briasson, (lire en ligne), p. 384-385
  2. a b et c [PDF]« Des rats des hommes : Liaisons dangereuses entre mythe et réalité », sur le site de Julie Delfour (consulté le )
  3. Source : Petit Robert, 1990
  4. a et b « Dictionnaires d'autrefois », sur le site Analyse et traitement informatique de la langue française (consulté le )
  5. Dictionnaire universel françois et latin, contenant la signification... Volume 4. Éditeur Fl. Delaulne, 1721. Page 1029 Lire le document numérisé
  6. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « Rat » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  7. a b et c Rat dans les Dictionnaires d'autrefois, des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles, sur Atilf
  8. a et b Diderot et d’Alembert, l’Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers éditée de 1751 à 1772. Lire en ligne.
  9. Diderot et d’Alembert, l’Encyclopédie, ou Dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers éditée de 1751 à 1772. Lire la définition de souris en ligne
  10. Rat dans le Dictionnaire de la langue française d'Émile Littré. Version en ligne
  11. La Fontaine, Fables, livre I, IX : Le Rat de ville et le Rat des champs
  12. (en) Référence Mammal Species of the World (3e  éd., 2005) : Rattus norvegicus Berkenhout, 1769
  13. Buffon et La Cépède, Histoire naturelle, Quadrupèdes. volume 2, partie 2. Eéditeurs P. Didot l'ainé et Firmin Didot, 1799. mus agrestis minor, p266.
  14. Oeuvres complètes de Buffon: avec les descriptions anatomiques de Daubenton, son collaborateur Volume 19, Partie 4. Édition Verdière et Ladrange, 1824. Lire en ligne Rat d'eau p 343.
  15. Jacques Delille, Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, principalement à l'agriculture, à l'économie rurale et domestique, Volume 19. Éditeur Deterville libr., 1803. Lire en ligne la définition de rat, p.211
  16. Dictionnaire français, éditions Larousse. Consulter en ligne
  17. a b c et d Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  18. a b c d e f g h i j k et l (en) Murray Wrobel, Elsevier's dictionary of mammals : in Latin, English, German, French and Italian, Elsevier, (ISBN 0-444-51877-0, lire en ligne)
  19. a b c d e f g h i j k l et m Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  20. (en) United Nations Environment Programme, Compendium of Environmental Laws of African Countries, , 424 p. (ISBN 92-807-1758-8, lire en ligne), p. 181
  21. voir cette page d'index (Index alphabétique pour SH 2002 Numéro de code 0106.19) sur le site des Nations Unies
  22. [PDF]Michel Thévenot et Stéphane Aulagnier (2006),Mise à jour de la liste des mammifères sauvages du Maroc. Janvier 2006. Go-South Bull.
  23. Oenomys hypoxanthus sur le site Biodiversité au Katanga
  24. Mammifères des parcs nationaux du Congo
  25. a et b Neotoma sur le site du Musée Canadien de la Nature
  26. a et b Nature et biodiversité algérienne
  27. Institut Pasteur : LA PESTE
  28. Exemples : L'Europe du Moyen Âge : la peste
  29. La nuisibilité des rats à Madagascar
  30. Rats prédateurs des oiseaux
  31. Exemple de cri d’alarme sur l’envahissement d’un écosystème fragile par les rats
  32. [PDF]Isabelle Gonçalves Da Cruz, Contribution à l'étude du portage zoonotique chez des rats de terrain, Lyon, Thèse de médecine vétérinaire, (lire en ligne)
  33. Corinne Bensimon, « Des scientifiques chassent « Rattus norvegicus » d'un archipel breton. Les îles sont le cimetière de trois espèces sur quatre, et les rats qui y prolifèrent n'y sont pas pour rien. Dans l'île de Trielen, une équipe de biologistes tente de les faire disparaître : objectif zéro rat… Une manière radicale d'en étudier les mœurs et les méfaits. », Libération,‎
  34. « Les espèces invasives en Bretagne : Le Rat surmulot (Rattus Norvegicus) », Réseau Bretagne Environnement (consulté le )
  35. (en) les 100 pires espèces invasives d'après l'IUCN
  36. (en) Howald et all., Invasive Rodent Eradication on Islands, Conservation Biology, Blackwell Publishing, Volume 21, Number 5, October 2007, pp. 1258-1268(11). Lire le résumé
  37. (en) Dératisation
  38. Le chat, un animal sacré
  39. Le chat et Venise
  40. Congrès du College of Veterinarians (collège des vétérinaires), San José, Costa Rica, 25 octobre 2001 : Comment les chiens, les chats et les vétérinaires peuvent tirer avantage des programmes de contrôle des naissances animales
  41. (en)« Rats and mice », sur site du gouverneur de l'Indiana, Mitch Daniels (consulté le )
  42. (en) Jerry Langton, Rat : How the World's Most Notorious Rodent Clawed Its Way to the Top, New York, Macmillan, , 1re éd. (ISBN 978-0-312-36384-0, OCLC 122309381, LCCN 2007012961), « Entertainer, Test Subject, and Family Friend »
  43. Antoine Bouvresse, « Les races canines : histoire, génétique et tendances comportementales », dans Thierry Bedossa et Bertrand L. Deputte (dir.), Comportement et éducation du chien, Dijon, Educagri, (ISBN 978-2-84444-755-5, lire en ligne), p. 245-270
  44. « Décret du 26 mars 1987 relatif à l'utilisation des animaux dans les spectacles publics et les jeux », sur le site du service public de la diffusion du droit (consulté le )
  45. « Les chiens ratiers », sur Chien de race.com (consulté le )
  46. « Rats noyés au Cambodge : pénurie dans les assiettes vietnamiennes », sur le site du magazine Le Point (consulté le )
  47. « Un responsable indien exhorte à manger du rat », sur le site du quotidien 20 minutes (consulté le )
  48. « La nourriture pendant le Siège de Paris (1870-1871) », sur Chemins de mémoire, site gouvernemental (consulté le )
  49. « Tout, tout, tout .... Vous saurez tout ! », sur le site Espace des sciences (consulté le )
  50. « Le rat », sur www.protection-animaux.ch
  51. a et b [PDF]« Association de Promotion du Rat comme Animal de Compagnie »
  52. [PDF]Catherine Solau Poissonnet, Principales maladies du lapin, du cobaye, du chinchilla, du hamster et du rat de compagnie, Maison-Alfort, Thèse de médecine vétérinaire (lire en ligne)
  53. « Adoptez un rat démineur », sur le site Amigos de Moçambique (consulté le )
  54. a b et c Erreur de paramétrage du modèle {{Citation épisode}} : les paramètres titre et série sont obligatoires.
  55. a et b « Pourquoi des rats ? », sur le site de l'APOPO (ONG belge)
  56. a et b Gerd Ludwig, Le guide du rat domestique, Marabout, coll. « Animaux », , 142 p. (ISBN 250106187X)
  57. a et b Olivier Laurent, Les rats, De Vecchi, coll. « NAC », , 94 p. (ISBN 2732884200)
  58. (en) Jerry Langton, Rat : How the World's Most Notorious Rodent Clawed Its Way to the Top, Macmillan., (ISBN 0312363842), p. 125–128
  59. (en) Joe Bindloss & Sarina Singh, India, Lonely Planet, , 1236 p. (ISBN 1-74104-308-5), p. 257
  60. André Leroi-Gourhan, Pages oubliées sur le Japon, Grenoble, Millon, , 309-312 p. (ISBN 2-84137-155-7)
  61. (en) Marilyn Reid, Mythical Star Signs, Lulu.com, , 132 p. (ISBN 1847536239), p. 80
  62. François Pialat, Au fil des mots : ballade en quatre langues (allemand, anglais, chinois, français), Paris, L'Harmattan, (ISBN 2-7475-8452-6)
  63. (en) Frederick Hadland Davis, Myths and Legends of Japon, New York, Cosimo Classic, (1re éd. 1913), 436 p. (ISBN 978-1-60206-169-3[à vérifier : ISBN invalide]), p. 211-212
  64. Jacques Berchtold, « La peur des rats dans les récits d'emprisonnement, de Cyrano de Bergerac à Casanova », dans Jacques Berchtold et Michel Porret, La peur au XVIIIe siècle : discours, représentations, pratiques, Genève, Librairie Droz, (ISBN 2-600-00012-7), p. 99-120
  65. « La légende du charmeur de rat », sur le site de la ville de Hameln (consulté le )
  66. « Roi-de-rats », sur le site du Muséum d'histoire naturelle de Nantes (consulté le )
  67. « Fables en ligne », sur le site du musée Jean de La Fontaine (consulté le )
  68. [PDF]« Au temps où les animaux parlaient », sur le site du musée Jean de La Fontaine (consulté le )
  69. (en) « The History of Fancy Rats », sur American Fancy Rat and Mouse Association (consulté le )
  70. « Willard (1971) », sur l'Internet Movie Database (consulté le )
  71. « Willard (2003) », sur l'Internet Movie Database (consulté le )
  72. « Brisby et le secret de NIMH », sur l'Internet Movie Database (consulté le )
  73. « Basil, détective privé », sur l'Internet Movie Database (consulté le )
  74. « Ratatouille », sur l'Internet Movie Database (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Frédérique Audouin-Rouzeau, Les chemins de la peste : Le rat, la puce et l'homme, Presses universitaires de Rennes, , 371 p. (ISBN 2-86847-755-0)
  • Jacqueline Brossolet, Henri Mollaret, Pourquoi la peste ? Le rat, la puce et le bubon, Gallimard, coll. « Découvertes », , 160 p. (ISBN 2-07-053283-6)
  • Michel Dansel, Notre frère des ténèbres : Le rat, Criterion, (ISBN 2-7413-0124-7)
  • Julie Delfour, Les rats, Delachaux et niestlé, coll. « Sentiers du naturaliste », , 192 p. (ISBN 2603013874)
  • Olivier Laurent, Les rats, De Vecchi, coll. « NAC », , 94 p. (ISBN 2732884200). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gerd Ludwig, Le guide du rat domestique, Marabout, coll. « Animaux », , 142 p. (ISBN 250106187X). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Robert Sullivan, Rats, une autre histoire de New York, Payot, , 312 p. (ISBN 978-2-228-90435-3)

Annexes

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes