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« Hervé Ryssen » : différence entre les versions

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Au début des années 2000, il a été un des responsables parisiens d'[[Unité radicale]]<ref name="REFLEXes"/> et, après la dissolution de celui-ci, écrit dans ''[[Vox NR]]'' et ''Réfléchir et agir''<ref>Il a ainsi signé pour le {{numéro|30}} (automne 2008), consacré à l'extrême gauche, un article sur « le messianisme juif dans la rue » pendant [[Mai 68]].</ref>.
Au début des années 2000, il a été un des responsables parisiens d'[[Unité radicale]]<ref name="REFLEXes"/> et, après la dissolution de celui-ci, écrit dans ''[[Vox NR]]'' et ''Réfléchir et agir''<ref>Il a ainsi signé pour le {{numéro|30}} (automne 2008), consacré à l'extrême gauche, un article sur « le messianisme juif dans la rue » pendant [[Mai 68]].</ref>.


Le 16 septembre [[2002]], il [[Entartage|entarte]] le père Bernard Berger, [[curé]] « [[progressisme|progressiste]] » de la [[Basilique Saint-Denis]], qui avait favorisé l'occupation de la [[Basilique (christianisme)|basilique]] par des [[étranger en situation irrégulière|étrangers en situation irrégulière]]. L'entartage sera revendiqué par un commando baptisé « Unité amicale », qui distribua pour l'occasion un tract intitulé « L'extrême droite, c'est hyper-cool ». L'action est revendiquée sur le site d'extrême-droite ''[[SOS-Racaille]]'', qui publie une photo de l'entartrage et reproduit le tract<ref>[[SOS-Racaille]], [https://web.archive.org/web/20020925094337/http://www.sos-racaille.org/unamic.htm Unité Amicale], 19 septembre 2020.</ref>{{;}}<ref>''[[La Croix]]'', [https://www.la-croix.com/Archives/2004-03-03/Des-militants-d-extreme-droite-entarteurs-de-pretre-_NP_-2004-03-03-203108 Des militants d'extrême droite « entarteurs » de prêtre], 3 mars 2004</ref>. Cette action lui apporte une forte médiatisation dans les milieux nationalistes, notamment sur [[Radio Courtoisie]]. Il sera condamné à une peine de prison avec sursis (cf chapitre « [[#Condamnations|Condamnations]] »).
Le 16 septembre [[2002]], il [[Entartage|entarte]] le père Bernard Berger, [[curé]] « [[progressisme|progressiste]] » de la [[Basilique Saint-Denis]], qui avait favorisé l'occupation de la [[Basilique (christianisme)|basilique]] par des [[étranger en situation irrégulière|étrangers en situation irrégulière]]. L'entartage sera revendiqué par un commando baptisé « Unité amicale », qui distribua pour l'occasion un tract intitulé « L'extrême droite, c'est hyper-cool ». L'action est revendiquée sur ''[[SOS-Racaille]]'', qui publie une photo de l'entartrage et reproduit le tract<ref>[[SOS-Racaille]], [https://web.archive.org/web/20020925094337/http://www.sos-racaille.org/unamic.htm Unité Amicale], 19 septembre 2020.</ref>{{;}}<ref>''[[La Croix]]'', [https://www.la-croix.com/Archives/2004-03-03/Des-militants-d-extreme-droite-entarteurs-de-pretre-_NP_-2004-03-03-203108 Des militants d'extrême droite « entarteurs » de prêtre], 3 mars 2004</ref>. Cette action lui apporte une forte médiatisation dans les milieux nationalistes, notamment sur [[Radio Courtoisie]]. Il sera condamné à une peine de prison avec sursis (cf chapitre « [[#Condamnations|Condamnations]] »).


À la fin des années 2000, il se rapproche de [[Kémi Séba]]<ref> « Kémi Séba, leader de Tribu Ka : “On me traite de nazi noir” », ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', 30 octobre 2008.</ref>, leader de la [[Tribu Ka]] puis du [[Kémi Séba#Mouvement des damnés de l'impérialisme|Mouvement des damnés de l'impérialisme]].
À la fin des années 2000, il se rapproche de [[Kémi Séba]]<ref> « Kémi Séba, leader de Tribu Ka : “On me traite de nazi noir” », ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', 30 octobre 2008.</ref>, leader de la [[Tribu Ka]] puis du [[Kémi Séba#Mouvement des damnés de l'impérialisme|Mouvement des damnés de l'impérialisme]].
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En 2010, une affaire d'affiches antisémites placardées dans près de 40 sites à Paris et en province fait ressortir une fois encore le nom d'Hervé Ryssen dans les journaux au motif que les affiches reprenaient la couverture<ref>[http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/paris-met-fin-a-l-epidemie-d-affiches-antisemites-25-11-2010-1164497.php « Paris met fin à l'épidémie d'affiches « antisémites » »], 25 novembre 2010, ''[[Le Parisien]]''.</ref>{{,}}<ref> Mouloud Akkouche, [http://www.rue89.com/mouloud-akkouche/2011/01/11/a-paris-la-librairie-dextreme-droite-a-concarneau-laffiche-antisemite-18 « À Paris, la librairie d'extrême droite, à Concarneau, l'affiche antisémite »], 11 janvier 2011, ''[[Rue89]]''.</ref> d'un de ses livres écrit en 2008 et que son site Internet proposait de vendre lesdites affiches<ref name="LePoint-Affiches" />. Cette campagne d'affiches antisémites s'est également poursuivie à [[Genève]]<ref> Raphaël Pomey, [http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Un-antis-mite-s-offre--le-label-Freysinger--18194250 « Un antisémite s'offre « label Freysinger » »], 23 décembre 2010, ''[[20 Minutes|20 Minutes Online Suisse]]''.</ref>. En 2011, il semble que ces affiches soient de nouveau placardées dans le département de l'Aisne et dans l'est de la Somme<ref> [http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Une-nouvelle-affiche-antisemite « Saint-Quentin : Une nouvelle affiche antisémite »], 13 mars 2011, ''[[Le Courrier picard]]''.</ref>.
En 2010, une affaire d'affiches antisémites placardées dans près de 40 sites à Paris et en province fait ressortir une fois encore le nom d'Hervé Ryssen dans les journaux au motif que les affiches reprenaient la couverture<ref>[http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/paris-met-fin-a-l-epidemie-d-affiches-antisemites-25-11-2010-1164497.php « Paris met fin à l'épidémie d'affiches « antisémites » »], 25 novembre 2010, ''[[Le Parisien]]''.</ref>{{,}}<ref> Mouloud Akkouche, [http://www.rue89.com/mouloud-akkouche/2011/01/11/a-paris-la-librairie-dextreme-droite-a-concarneau-laffiche-antisemite-18 « À Paris, la librairie d'extrême droite, à Concarneau, l'affiche antisémite »], 11 janvier 2011, ''[[Rue89]]''.</ref> d'un de ses livres écrit en 2008 et que son site Internet proposait de vendre lesdites affiches<ref name="LePoint-Affiches" />. Cette campagne d'affiches antisémites s'est également poursuivie à [[Genève]]<ref> Raphaël Pomey, [http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Un-antis-mite-s-offre--le-label-Freysinger--18194250 « Un antisémite s'offre « label Freysinger » »], 23 décembre 2010, ''[[20 Minutes|20 Minutes Online Suisse]]''.</ref>. En 2011, il semble que ces affiches soient de nouveau placardées dans le département de l'Aisne et dans l'est de la Somme<ref> [http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Une-nouvelle-affiche-antisemite « Saint-Quentin : Une nouvelle affiche antisémite »], 13 mars 2011, ''[[Le Courrier picard]]''.</ref>.


En 2010, Hervé Ryssen cosigne avec un certain Salomon Cohen une brochure intitulée ''Cinéma sans frontières'', distribuée dans certains lieux parisiens, et qui dénonce le {{citation| cinéma cosmopolite}}<ref>[http://www.telerama.fr/idees/la-revue-des-deux-immondes,61260.php « La revue des deux immondes »], ''Télérama'', 19 octobre 2010.</ref>.
En 2010, Hervé Ryssen cosigne avec Salomon Cohen une brochure intitulée ''Cinéma sans frontières'', distribuée dans certains lieux parisiens, et qui dénonce le {{citation| cinéma cosmopolite}}<ref>[https://www.akribeia.fr/cinema/1172-cinema-sans-frontieres.html]. </ref>.


De [[2005]] à [[2015]], il réalise de nombreux livres sur le [[judaïsme]], l'[[eschatologie]] et le [[racisme antiblanc]]. En 2015, il réalise le documentaire ''Satan à Hollywood''. Depuis le milieu des années 2000, il tient aussi un blog qui fait l'objet de nombreuses condamnations. Son ouvrage ''Le Racisme antiblanc – Assassins d'hommes blancs'' (éditions Baskerville) est un succès de librairie<ref>{{Lien web |auteur=Lucie Delaporte |titre=Gilets jaunes»: l’ultradroite reprend des couleurs |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/180119/gilets-jaunes-l-ultradroite-reprend-des-couleurs |date=18 janvier 2019 |site=[[Mediapart]] |consulté le=19 janvier 2019}}.</ref>.
De [[2005]] à [[2015]], il réalise de nombreux livres sur le [[judaïsme]], l'[[eschatologie]] et le [[racisme antiblanc]]. En 2015, il réalise le documentaire ''Satan à Hollywood''. Depuis le milieu des années 2000, il tient aussi un blog qui fait l'objet de nombreuses condamnations. Son ouvrage ''Le Racisme antiblanc – Assassins d'hommes blancs'' (éditions Baskerville) est un succès de librairie<ref>{{Lien web |auteur=Lucie Delaporte |titre=Gilets jaunes»: l’ultradroite reprend des couleurs |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/180119/gilets-jaunes-l-ultradroite-reprend-des-couleurs |date=18 janvier 2019 |site=[[Mediapart]] |consulté le=19 janvier 2019}}.</ref>.

Version du 25 novembre 2020 à 09:03

Hervé Ryssen
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (57 ans)
BondyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Hervé LalinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Hervé Ryssen, de son vrai nom Hervé Lalin[1], né le à Bondy[2], est un essayiste et militant nationaliste et négationniste[3],[4] français, proche des milieux de l'extrême droite radicale[5],[6]. Il se présente lui-même comme « raciste »[7], « antijuif et antisémite »[8]. Il fait l'objet de nombreuses plaintes et est souvent condamné pour ses propos jugés insultants ou incitant à la haine.

Biographie

Hervé Ryssen a obtenu une maîtrise en histoire l'université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne en 1991, et a consacré son mémoire de fin d'études à la guerre d'Espagne[9]. Il a été professeur d'histoire pendant cinq ans dans l'Éducation nationale[10], et s'en est fait exclure par un inspecteur académique, à la suite d'une plainte de parents d'élèves[11]. Il se présente à partir de 2003 comme « professeur au chômage »[12];[13].

Il serait à l'origine un militant anarchiste[14],[15] et aurait fait partie de l'Organisation communiste libertaire (OCL)[16]. Il quitte cette organisation en 1992[13], rejoignant le Front national dans les années 1990, puis passe dans les rangs du MNR.

Au début des années 2000, il a été un des responsables parisiens d'Unité radicale[1] et, après la dissolution de celui-ci, écrit dans Vox NR et Réfléchir et agir[17].

Le 16 septembre 2002, il entarte le père Bernard Berger, curé « progressiste » de la Basilique Saint-Denis, qui avait favorisé l'occupation de la basilique par des étrangers en situation irrégulière. L'entartage sera revendiqué par un commando baptisé « Unité amicale », qui distribua pour l'occasion un tract intitulé « L'extrême droite, c'est hyper-cool ». L'action est revendiquée sur SOS-Racaille, qui publie une photo de l'entartrage et reproduit le tract[18];[19]. Cette action lui apporte une forte médiatisation dans les milieux nationalistes, notamment sur Radio Courtoisie. Il sera condamné à une peine de prison avec sursis (cf chapitre « Condamnations »).

À la fin des années 2000, il se rapproche de Kémi Séba[20], leader de la Tribu Ka puis du Mouvement des damnés de l'impérialisme.

En 2010, une affaire d'affiches antisémites placardées dans près de 40 sites à Paris et en province fait ressortir une fois encore le nom d'Hervé Ryssen dans les journaux au motif que les affiches reprenaient la couverture[21],[22] d'un de ses livres écrit en 2008 et que son site Internet proposait de vendre lesdites affiches[5]. Cette campagne d'affiches antisémites s'est également poursuivie à Genève[23]. En 2011, il semble que ces affiches soient de nouveau placardées dans le département de l'Aisne et dans l'est de la Somme[24].

En 2010, Hervé Ryssen cosigne avec Salomon Cohen une brochure intitulée Cinéma sans frontières, distribuée dans certains lieux parisiens, et qui dénonce le « cinéma cosmopolite »[25].

De 2005 à 2015, il réalise de nombreux livres sur le judaïsme, l'eschatologie et le racisme antiblanc. En 2015, il réalise le documentaire Satan à Hollywood. Depuis le milieu des années 2000, il tient aussi un blog qui fait l'objet de nombreuses condamnations. Son ouvrage Le Racisme antiblanc – Assassins d'hommes blancs (éditions Baskerville) est un succès de librairie[26].

En , il participe au mouvement des Gilets jaunes sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris sous le slogan « contre les prédateurs mondialistes ». À cette occasion, sa photo prise pendant l'« Acte III » est en couverture de Paris Match[27].

Le , il rend hommage à Robert Faurisson mort le même jour et déclare dans un message déposé sur Twitter qu'il « est un des quelques rares noms français de notre époque dont on parlera encore dans deux cents ans[28] ».

Le , pendant la manifestation anti-PMA se tenant à Paris, au sein d'un groupuscule d'extrême droite, il agresse ouvertement avec Yvan Benedetti des journalistes de l'émission télévisée Quotidien et participe à la dégradation de leur matériel[29],[30].

Le 18 septembre 2020, il est incarcéré en conséquenses de ses condamnations pour propos antisémites[31],[32].

Théories

À partir de 2005, Hervé Ryssen se fait connaître des milieux d'extrême droite par la publication de plusieurs ouvrages. Dans le premier, Les Espérances planétariennes, il argumente une prétendue homogénéité des intellectuels juifs et les prétendus soubassements religieux du discours mondialiste (qu'il nomme « planétarien »). La « paix » sur Terre est la condition sine qua non à l'arrivée du Messie[33],[34], dont le métissage et le communisme seraient les deux facettes.

Dans son livre Psychanalyse du judaïsme, il établit un parallèle entre le judaïsme et la pathologie hystérique, relevant de prétendues tendances à l'histrionisme, à la dépression, à l'angoisse permanente, à la paranoïa, à l'introspection, à l'égocentrisme, à l'amnésie, à la manipulation, à la mythomanie, à l'ambivalence identitaire, aux délires prophétiques, à l'inceste et à l’ambiguïté sexuelle[35].

Condamnations

En 2004, Hervé Ryssen est condamné à quatre mois de prison avec sursis pour l'entartrage du curé de la Basilique Saint-Denis[36];[37].

En 2007, il met en ligne sur son blog un article consacré à Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de l'Homme, auquel il attribue l'« esprit corrosif du judaïsme ». Il est condamné, pour cet écrit, à 7 500  d'amende en (jugement confirmé en ). Également en 2009, des tracts antisémites ont été déposés dans les boîtes aux lettres des habitants de la ville d'Arras. Ces tracts, non signés, intitulés « Ce que veulent les juifs », renvoyaient à la lecture de livres d'Hervé Ryssen[38]. Leur diffusion fera l'objet d'une enquête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La Ligue des droits de l'Homme s'étant portée partie civile, Hervé Ryssen a été condamné à une amende en [39].

En , il est condamné à 5 000 € d'amende pour avoir publié, dans le journal Rivarol, un article dans lequel il affirmait que les Juifs avaient une propension particulière à l'inceste[40].

En octobre de la même année, Hervé Ryssen a été condamné à 6 000 € d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir proféré sur son blog, en , des injures homophobes à l'encontre du maire de Paris Bertrand Delanoë[41],[42].

Toujours en , Hervé Ryssen est condamné à quinze jours de prison avec sursis pour un entretien à Rivarol, en , et à 1 000 € d'amende pour un article paru dans ce même journal, en [43].

En , il est condamné à trois mois de prison ferme, un euro symbolique de dommages et intérêts ainsi qu'à payer 1 000 € au titre des frais de justice, pour avoir menacé de mort Bertrand Delanoë[44].

En 2015, il est de nouveau condamné à trois mois de prison ferme pour diffamation contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une race déterminée, et incitation à la haine raciale, à la suite de la publication de son livre Les Milliards d'Israël[45].

En , il est condamné à deux mois de prison ferme, à verser 1 000 € de dommages et intérêts et 1 500 € au titre des frais de justice à la LICRA, les mêmes sommes à SOS Racisme, pour deux tweets, l'un qui accusaient les Juifs « d'innombrables crimes » et l'autre d'être « les premiers responsables dans le massacre de trente millions de chrétiens en URSS entre 1917 et 1947 [46] ». Le , il est condamné à un an ferme ainsi qu'à verser 1 500 € de dommages et intérêts et mille euros au titre des frais de justice, à chacune des trois associations antiracistes qui s'étaient portées partie civile, pour quatre tweets et trois messages sur sa page Facebook, « qui exploitent l'un des thèmes antisémites les plus éculés, à savoir leur omniprésence [celle, supposée, des Juifs] dans l'économie et les médias » et leur imputent, aussi, entre autres méfaits, « la responsabilité de la traite des Noirs[47] ». En raison de son absence au procès, il fait appel. Le , la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris le condamne à une peine totale de onze mois de prison ferme pour les délits qui lui étaient reprochés[48],[49].

À la suite de la parution de son livre Comprendre le judaïsme, comprendre l'antisémitisme (), SOS Racisme porte plainte avec constitution de partie civile, le , visant huit passages de l'ouvrage. Initialement prévu le [50], le procès est renvoyé au . Le , Hervé Ryssen est relaxé pour un des huit passages poursuivis, et condamné pour les sept autres (trois au titre de l'injure raciale, un pour diffamation raciale et trois pour provocation à la haine raciale) à cinq mois de prison ferme. Le tribunal condamne également Hervé Ryssen à verser 1 000 € de dommages et intérêt et 3 000 € au titre des frais de justice à SOS Racisme, 1 000 € de dommages et intérêts et 2 000 € au titre des frais de justice à Ligue des droits de l'Homme et les mêmes sommes à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme - la LDH et la LICRA s'étant portées parties civiles après la plainte de SOS Racisme[51].

En , il est condamné à un an de prison pour une vidéo jugée antisémite[52].

Le , il est condamné pour négationnisme après avoir publié, sur son compte Twitter, un montage photo qui « tourne en dérision la Solution finale et insinue que ce camp (celui d'Auschwitz) n'a pas été un lieu d'extermination[53] ».

Le , en exécution de peines prononcées entre 2017 et 2020, pour un total restant de 17 mois d'emprisonnement[54], il est incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis pour exécution d’une peine de neuf mois [55].

Publications

Documentaires

  • Satan à Hollywood (2015).
  • Les juifs et l'inceste (2016).
  • Les juifs, le communisme et la révolution russe de 1917 (2017).
  • Les juifs et l'unification mondiale (2017).
  • L'antisémitisme pour les nuls (2017).
  • La séfarade connexion (2017).
  • La mafia juive (2017).
  • Pourquoi l'antisémitisme (2020).

Brochures

  • Israël et la traite des Blanches, Éditions Baskerville, Levallois-Perret, 2008, 30 p., (ISBN 978-2-9524559-1-6), (BNF 41236212).
  • Hervé Ryssen et Salomon Cohen, Cinéma sans frontières : Comment le cinéma influence nos sociétés, Levallois-Perret, Éditions Baskerville, , 48 p. (ISBN 978-2-9524559-4-7)

Livres

  • Les Espérances planétariennes, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 430 p., 22 cm (ISBN 2-9524559-0-2, BNF 40037166)
  • Psychanalyse du judaïsme, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 397 p., 22 cm (ISBN 978-2-9524559-5-4, BNF 40187707)
  • Le Fanatisme juif : Égalité - Droits de l'homme - Tolérance, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 395 p., 22 cm (ISBN 978-2-9524559-1-6, BNF 41075206)
  • La Mafia juive : Les Grands Prédateurs internationaux, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 395 p., 22 cm (ISBN 978-2-9524559-2-3, BNF 41296945) — traduit en anglais
  • Le Miroir du judaïsme : L'Inversion accusatoire, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 397 p., 22 cm (ISBN 978-2-9524559-7-8, BNF 41442426)
  • Histoire de l'antisémitisme : vue par un goy et remise à l'endroit, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 432 p., 22 cm (ISBN 978-2-9524559-3-0, BNF 42408430)
  • Le Racisme antiblanc : Assassins d'hommes blancs - Tueurs, violeurs de femmes blanches, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 320 p., non connu (ISBN 978-2-9524559-8-5)
    Notice bibliographique apparemment absente du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
  • Comprendre le judaïsme, comprendre l'antisémitisme, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 144 p., 15 cm (ISBN 979-10-91246-00-2, BNF 43613000)
  • La Guerre eschatologique : La Fin des temps dans les grandes religions, Levallois-Perret, éd. Baskerville, , 185 p., 22 cm (ISBN 979-10-91246-01-9, BNF 43613003)
  • Les milliards d'Israël : Escrocs juifs & financiers internationaux, éd. Baskerville, , 330 p., 22 cm (ISBN 979-10-91246-02-6, BNF 43899584)
  • Satan à Hollywood, éd. Baskerville,
  • L'Antisémitisme, sans complexe ni tabou : Plaidoyer pour la liberté d'expression, éd. Baskerville, , 272 p.

Notes et références

  1. a et b « Kermites de tous les pays... », REFLEXes, .
  2. Site internet de la BNF.
  3. « Croix gammées, saluts nazis et crânes rasés : l'Aisne et ses skins », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  4. Jean-Yves Camus et Mael Thierry, « "Gilets jaunes" : "Je crains une forme de scission à l’intérieur du pays" », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Des affiches antisémites placardées à Paris », 26 novembre 2010, Le Point.
  6. « Dans le Vieux Lyon, l'extrême droite radicale s'implante dans un nouveau local - », sur Rue89Lyon (consulté le )
  7. «Antisémite et fier de l’être», Hervé RYSSEN, comparaitra devant le Tribunal correctionnel de Paris ce vendredi 9 octobre, sur sos-racisme.org]
  8. « Je m’oppose à l’esprit juif et je m’oppose radicalement au projet d’unification mondiale porté par le judaïsme (…) Donc je suis forcément antijuif et antisémite ». Hervé Ryssen, auteur antisémite, sort un nouveau livre et espère faire le buzz, Street Press, 19 avril 2012
  9. Sous la dir. d'Albert Broder, La Guerre d'Espagne étudiée à travers les hebdomadaires « Sept » et « L'Illustration » (mémoire de maîtrise en histoire), Paris, université Paris-XII, , 164 p. (SUDOC 12903813X).
  10. Jacques Leclercq, De la droite décomplexée à la droite subversive : Dictionnaire 2010-2012, L'Harmattan, 2012, 256 p., p. 158
  11. François Ryssen, « Petits enfants de la République », Le Libre Journal de la France courtoise no 310, 19 décembre 2003.
  12. « La blague sinistre des “potaches” fachos à la basilique Saint-Denis », L'Union, 26 décembre 2003.
  13. a et b Jean-Philippe Schreiber, Les formes contemporaines de l'antimaçonnisme: Sciences des religions, Editions de l'Université de Bruxelles, 2019 lire en ligne
  14. « Extrémisme - Le retour des “rouge-brun” », Le Point no 1570, 19 janvier 2007.
  15. « Le point dans la gueule », sur reflexes.samizdat.net
  16. Dominique Albertini et David Doucet, La Fachosphère : Comment l'extrême droite remporte la bataille du net, Flammarion, , 318 p. (ISBN 978-2-08-135491-3, lire en ligne)
  17. Il a ainsi signé pour le no 30 (automne 2008), consacré à l'extrême gauche, un article sur « le messianisme juif dans la rue » pendant Mai 68.
  18. SOS-Racaille, Unité Amicale, 19 septembre 2020.
  19. La Croix, Des militants d'extrême droite « entarteurs » de prêtre, 3 mars 2004
  20. « Kémi Séba, leader de Tribu Ka : “On me traite de nazi noir” », Le Nouvel Observateur, 30 octobre 2008.
  21. « Paris met fin à l'épidémie d'affiches « antisémites » », 25 novembre 2010, Le Parisien.
  22. Mouloud Akkouche, « À Paris, la librairie d'extrême droite, à Concarneau, l'affiche antisémite », 11 janvier 2011, Rue89.
  23. Raphaël Pomey, « Un antisémite s'offre « label Freysinger » », 23 décembre 2010, 20 Minutes Online Suisse.
  24. « Saint-Quentin : Une nouvelle affiche antisémite », 13 mars 2011, Le Courrier picard.
  25. [1].
  26. Lucie Delaporte, « Gilets jaunes»: l’ultradroite reprend des couleurs », sur Mediapart, (consulté le ).
  27. « « Gilets jaunes » : un antisémite fait la « une » de « Paris Match » par effraction », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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Annexes

Articles connexes

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