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Fondateur et président du parti politique de l'Union populaire républicaine en 2007<ref name="Centre">{{article|périodique=Le Journal du Centre|lien périodique=Le Journal du Centre|jour=15|mois=septembre|année=2014|titre=Le fondateur de l'UPR à Nevers aux côtés de Charles-Henri Gallois (UPR 58) : "On doit sortir de l'Europe !"|prénom=Jean-Christophe|nom=Henriet|lire en ligne=http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/2014/09/15/le-fondateur-de-l-upr-a-nevers-aux-cotes-de-charles-henri-gallois-upr-58-on-doit-sortir-de-l-europe_11144256.html}}.</ref>, il souhaite se porter [[Candidats à l'élection présidentielle française de 2012|candidat]] à l'[[élection présidentielle française de 2012]], mais ne parvient pas à obtenir les parrainages nécessaires<ref>Alice Moreno, [http://teleobs.nouvelobs.com/articles/presidentielle-francois-asselineau-saisit-le-csa-en-pure-perte « Présidentielle: François Asselineau saisit le CSA en pure perte »] sur ''[[Le Nouvel Observateur]]'', 7 mars 2012</ref>. Il fustige à cette occasion l'absence d'intérêt de la part des médias à son égard et à celui de son programme, qui propose notamment le [[retrait de l'Union européenne]], la sortie de l'[[euro]] et de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|Otan]]<ref name="Slate"/>.
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== Idéologie et relation avec le Front national ==
{{article connexe|Front national}}
Pour l'anti-européen qu'est François Asselineau, [[Robert Schuman]] a créé l'Europe sur ordre de la [[CIA]]. Reflétant ses phobies, son programme politique se concentre donc sur celles-ci, l'[[Union européenne|Europe]] d'une part, les [[États-Unis]] de l'autre, et formule trois revendications : sortir de l’Union européenne, sortir de l’euro, et sortir de l’OTAN<ref name="Merlin">Caroline Merlin, [http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1242473-onpc-en-invitant-francois-asselineau-laurent-ruquier-cede-a-la-pression-des-complotistes.html ONPC. En invitant François Asselineau, Laurent Ruquier cède à la pression des complotistes], sur ''leplus.nouvelobs.com'' (consulté le 29 septembre 2014).</ref>.

Fort de ses convictions anti-européennes, François Asselineau considère [[Marine Le Pen]] comme « une voleuse » qui ne fait que reprendre ses idées. Comptant [[Serge Ayoub]] parmi ses connaissances en dépit de ses dénégations<ref name="Merlin"/>, François Asselineau et l'UPR sont proches des sites complotistes et de ceux de l'extrême-droite, tels que ''Égalité & Réconciliation'' d’[[Alain Soral]], [[Croah]], ou [[Agoravox]]. Invité de chaîne de propagande russe (''[[Russia Today]]'', ''[[ProRussia|ProRussia TV]]''...), il approuve l’[[Iran]] dans sa résistance à l'« euro-atlantisme »<ref name="Merlin"/>.


== Relation avec les médias ==
== Relation avec les médias ==

Version du 29 septembre 2014 à 18:20

François Asselineau
François Asselineau en 2011
Naissance (66 ans)
Paris
Nationalité Français
Pays de résidence France
Profession
inspecteur général des finances
Formation
HEC Paris, ENA

François Asselineau (né le à Paris[1]) est un haut fonctionnaire français, inspecteur général des finances[2]. Engagé en politique depuis 2001, il fonde son propre parti en 2007, l'Union populaire républicaine, connu pour ses opinions souverainistes[3] et conspirationnistes[4].

Il est également connu par les tentatives menées à de nombreuses reprises de 2012 à 2014 par des internautes pour créer un article biographique à son nom sur Wikipédia en français[3], tentatives refusées pour absence de conformité aux critères concernant l’admissibilité des personnalités politiques[5]. De façon plus large, il est connu pour ses démêlés avec les médias en général, que ses partisans ont « harcelés » pour qu'ils lui prêtent plus d'attention[4].

Biographie

Diplômé d'HEC Paris et de l'ENA, il travaille comme haut fonctionnaire au sein de plusieurs ministères français[6], avant de devenir directeur de cabinet de Charles Pasqua au Conseil général des Hauts-de-Seine de 2000 à 2004. Asselineau est élu au conseil de Paris sous l'étiquette du Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe, pour le XIXe arrondissement, et siège parmi les non-inscrits jusqu'en 2004. Il rejoint le groupe de l'UMP du Conseil en 2004[7]. Anti-européen convaincu, il sera également brièvement membre du RIF[6].

Fondateur et président du parti politique de l'Union populaire républicaine en 2007[8], il souhaite se porter candidat à l'élection présidentielle française de 2012, mais ne parvient pas à obtenir les parrainages nécessaires[9]. Il fustige à cette occasion l'absence d'intérêt de la part des médias à son égard et à celui de son programme, qui propose notamment le retrait de l'Union européenne, la sortie de l'euro et de l'Otan[1].

Idéologie et relation avec le Front national

Pour l'anti-européen qu'est François Asselineau, Robert Schuman a créé l'Europe sur ordre de la CIA. Reflétant ses phobies, son programme politique se concentre donc sur celles-ci, l'Europe d'une part, les États-Unis de l'autre, et formule trois revendications : sortir de l’Union européenne, sortir de l’euro, et sortir de l’OTAN[10].

Fort de ses convictions anti-européennes, François Asselineau considère Marine Le Pen comme « une voleuse » qui ne fait que reprendre ses idées. Comptant Serge Ayoub parmi ses connaissances en dépit de ses dénégations[10], François Asselineau et l'UPR sont proches des sites complotistes et de ceux de l'extrême-droite, tels que Égalité & Réconciliation d’Alain Soral, Croah, ou Agoravox. Invité de chaîne de propagande russe (Russia Today, ProRussia TV...), il approuve l’Iran dans sa résistance à l'« euro-atlantisme »[10].

Relation avec les médias

Dès le mois de février 2012, François Asselineau et son parti, l'UPR, considèrent qu'ils sont « barrés des grands médias », allant jusqu'à se considérer comme « interdits d'antenne »[11].

Le 23 avril 2014, le parti de François Asselineau appelé l'« UPR » envoie une lettre recommandée au CSA pour lui demander « d’intervenir en urgence auprès des médias audiovisuels de grande diffusion pour qu’ils ouvrent enfin leurs antennes à l’UPR »[12].

Ce "silence" à son encontre est l'objet de nouvelles critiques après les élections européennes de 2014, son parti ayant recueilli plus de voix que le Nouveau Parti anticapitaliste (0,41 % contre 0,39) [13], mais sans pour autant attirer plus l'attention des médias[8]. Asselineau proteste notamment plus précisément contre la "censure" exercée par Wikipédia sur l'article le concernant[3], supprimé plusieurs fois[5] pour cause de "non-représentativité"[6].

Notes et références

  1. a et b Fiche de François Asselineau sur le site du magazine Slate, consulté le 12 mars 2012
  2. [1]
  3. a b et c Laure Daussy, « Mais qui est François Asselineau, le souverainiste sans page Wikipedia ? », Arrêt sur Images, (consulté le ).
  4. a et b Laurent de Boissieu, « Réponse ouverte à François Asselineau », sur ipolitique.fr (consulté le )
  5. a et b Guillaume Champeau, « François Asselineau retrouve sa page Wikipédia, provisoirement », Numerama, (consulté le )
  6. a b et c « Qui est vraiment l'UPR ? », Marianne,‎ (lire en ligne)
  7. « Ça bouge à l'UMP », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  8. a et b Jean-Christophe Henriet, « Le fondateur de l'UPR à Nevers aux côtés de Charles-Henri Gallois (UPR 58) : "On doit sortir de l'Europe !" », Le Journal du Centre,‎ (lire en ligne).
  9. Alice Moreno, « Présidentielle: François Asselineau saisit le CSA en pure perte » sur Le Nouvel Observateur, 7 mars 2012
  10. a b et c Caroline Merlin, ONPC. En invitant François Asselineau, Laurent Ruquier cède à la pression des complotistes, sur leplus.nouvelobs.com (consulté le 29 septembre 2014).
  11. L’UPR et François Asselineau sont barrés des grands médias ? C’est à nous tous de les faire connaître autour de nous! , sur upr.fr (consulté le 29 septembre 2014).
  12. L’UPR saisit en urgence le CSA en raison du non-respect, par les grands médias audiovisuels, des principes démocratiques posés par l’article 4 de la Constitution , sur upr.fr (consulté le 29 septembre 2014).
  13. [2]

Sources