La Croix-Blanche

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La Croix-Blanche
La Croix-Blanche
La mairie.
Blason de La Croix-Blanche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois
Maire
Mandat
Gilles Charollais
2020-2026
Code postal 47340
Code commune 47075
Démographie
Gentilé Cruciblanchais
Population
municipale
1 088 hab. (2021 en augmentation de 11,82 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 45″ nord, 0° 41′ 38″ est
Altitude 204 m
Min. 97 m
Max. 236 m
Superficie 13,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Croix-Blanche
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La Croix-Blanche
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Liens
Site web http://www.lacroixblanche47.fr/

La Croix-Blanche est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Les habitants du village sont les Cruciblanchais et les Cruciblanchaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans l'aire d'attraction d'Agen entre deux axes économiques d'importance (Agen et Villeneuve-sur-Lot), cette commune jouit d'une situation géographique privilégiée sur la RN 21.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Castella, Foulayronnes, Bajamont, Laroque-Timbaut et Monbalen.

Communes limitrophes de La Croix-Blanche[1]
Castella Monbalen
La Croix-Blanche
Foulayronnes Bajamont Laroque-Timbaut

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Masse d'Agen et le Ruisseau de Bourbon tous deux affluents de la Garonne.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laroque-Timbaut à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Croix-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,7 %), prairies (20,3 %), forêts (12,2 %), terres arables (11,3 %), zones urbanisées (6,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Croix-Blanche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Croix-Blanche.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2007 et 2009, par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Croix-Blanche (La) Blason
Écartelé au 1) d’or à la feuille de fougère de sinople posée en barre, au 2) de pourpre à la tour droite ouverte du champ, au 3) de pourpre au clocher-fronton d’or ouvert du champ, au 4) d’or au bœuf arrêté au naturel ; à la croix estrée alésée d’argent brochant sur la partition.
Devise
"La crout blanco en tout temps et en tout l'an"
Détails
Officiel, adopté le , créé par Roger Séré[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 juin 1995 Gérard Georges DVD  
juin 1995 mars 2008 Louis-Régis de Brondeau DVD  
mars 2008 mars 2020 Jean-Claude Maxant SE Directeur des ressources humaines[22]
mars 2020 En cours Gilles Charollais    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 1 088 habitants[Note 4], en augmentation de 11,82 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
706606689685643766760776750
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
746710680632605552535503527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
484492488417443404425455418
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
409379466635714746803811867
2017 2021 - - - - - - -
1 0531 088-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'année où cette commune a été la plus peuplée est 1846 avec 776 habitants et celle où elle a été le moins peuplée est 1968 avec 379 habitants. Cette commune a eu une période (de 1901 à 1962) où la population a beaucoup diminué.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le donjon de Fauguerolles.
L'église Saint-Caprais.

Le village comporte au lieu-dit Boussorp l'église Saint-Caprais qui date du XIIe siècle de style mixte.

Il y a également de nombreux petits châteaux privés, dont un ayant appartenu à la famille de Saint-Exupéry (château d'Arasse).

  • Le donjon de Fauguerolles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Bernadette Chirac résida dans la commune pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle fut obligée de quitter Paris avec sa mère, son frère et sa sœur à la suite de l'emprisonnement de son père en Allemagne et à la prise de Paris par les Allemands, en 1940.

Vie locale[modifier | modifier le code]

De nombreuses associations y proposent diverses activités aux Cruciblanchais, et tous les ans une fête du village est organisée au début de l'été.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre La Croix-Blanche et Laroque-Timbaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Laroque-timbaut » (commune de Laroque-Timbaut) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de La Croix-Blanche », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Croix-Blanche », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. GASO - Banque du blason - 47075.
  22. http://www.adm47.asso.fr/annuaire.php?fiche=157&type=0
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.