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Vert'libéraux

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Parti vert'libéral
(de) Grünliberale Partei
(it) Partito Verde-Liberale
(rm) Partida Verda-Liberala
Image illustrative de l’article Vert'libéraux
Logotype officiel.
Présentation
Président Jürg Grossen
Fondation 2007
Siège Monbijoustrasse 30

3011 Berne

Vice-présidents Melanie Mettler
Michel Matter
Secrétaires générales Julie Cantalou
Ahmet Kut
Positionnement Centre
Idéologie Écologie politique[1]
Libéralisme[1]
Europhilie
Affiliation européenne Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe
Adhérents 5 100[2] (2020)
Couleurs vert
Site web vertliberaux.ch
Présidents de groupe
Assemblée fédérale Moser Tiana Angelina
Conseillers fédéraux -
Représentation
Conseillers nationaux[3]
16  /  200
Conseillers aux États[4]
0  /  46
Législatifs cantonaux[5]
132  /  2594
Exécutifs cantonaux[5]
1  /  154
Législatifs communaux
225  /  5336
Exécutifs communaux[6]
33  /  1117

Les Vert'libéraux (Parti vert'libéral, pvl ; en allemand : Grünliberale Partei, glp ; en italien : Partito Verde-Liberale, pvl ; en romanche : Partida Verda-Liberala, pvl) sont un parti politique suisse. Il existe des sections dans 23 cantons et demi-cantons : Argovie, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Berne, Fribourg, Genève, Glaris, Grisons, Jura, Lucerne, Nidwald, Neuchâtel, Obwald, Saint-Gall, Schaffhouse, Schwytz, Soleure, Tessin, Thurgovie, Valais, Vaud, Zoug et Zurich[7].

Positionnement politique

Les Vert'libéraux sont un parti du centre[8], et donc un peu plus à droite que les Verts. La Confédération en bref 2018 les situe sur le flanc gauche du centre, à la gauche du Parti démocrate-chrétien[9].

Ils se présentent comme un parti qui s'engage pour le développement durable en tenant compte « dans une même mesure, des objectifs sociaux, économiques et écologiques »[10],[11].

Les différences par rapport aux Verts portent essentiellement sur les questions liées à l'économie et aux finances[réf. nécessaire]. Les Vert'libéraux sont parfois comparés à Écologie libérale qui n'est pas un parti mais un mouvement politique[réf. nécessaire]. Les Vert'libéraux se disent au centre, tandis qu'Écologie libérale, formé de membres de tous les partis de droite, se situe au centre droit[réf. nécessaire].

Histoire

En 2004, Martin Bäumle est président des Verts zurichois depuis 1998 (co-président à partir de 2002) et candidat à sa succession[12]. Balthasar Glättli lui étant préféré lors de l'assemblée générale du parti le [13], Martin Bäumle décide de créer un nouveau parti cantonal[12]. En l'espace d'un an, près de 300 personnes rejoignent le nouveau parti[14], fondé le [13] et présidé par un trio : Martin Bäumle, Tiana Moser et Thomas Weibel. Ce schisme au sein des Verts zurichois conduit les Verts à suspendre Martin Bäumle de leur groupe parlementaire le [13],[15], puis à l'exclure, pour avoir «  fondé avec Verena Diener [...] un nouveau parti cantonal qui se distancie explicitement des Verts suisses et zurichois[15] » « en qualifiant la politique des Verts de trop syndicale, trop gauchiste et trop dogmatique[13] ».

Avec Bäumle, les Vert'libéraux ont donc un siège au Conseil national durant la 47e législature. Jusqu'en , ils sont également présents au Conseil d'État zurichois avec la présence de Verena Diener[Note 1].

C'est au début de l'année 2006 que les Vert'libéraux participent pour la première fois à des élections communales. Si à Zurich, ils n'atteignent pas le quota de cinq pour cent de voix qui permet de siéger au Conseil communal, ils obtiennent par contre deux sièges sur 60 à Winterthour, six sièges sur 40 à Dübendorf et deux sièges sur 36 dans les villes de Uster et de Opfikon. Aux élections cantonales zurichoises du , les Vert'libéraux obtiennent 10 sièges sur 180 au Grand Conseil, relançant la discussion sur l'opportunité de transformer le parti en parti national. Cette décision est finalement prise le . et rassemble, en l'espace d'un an, près de 300 membres[14]. Le nouveau parti est présidé par un trio : Tiana Moser, Thomas Weibel et lui-même. Aux élections fédérales du , le parti décroche à Zurich trois sièges au Conseil national et un siège au Conseil des États pour Zurich le lors du second tour.

En 2009 la douzième section cantonale est Fribourg, la première section en Suisse romande. En 2010 la treizième section cantonale est celle du canton de Vaud. Elle est cofondée et présidée par Jacques-André Haury, ex-membre du Parti libéral-radical[16]. Aussi, en 2010, la quatorzième section cantonale est celle du canton de Genève créée par Laurent Seydoux. En 2012, la section neuchâteloise voit le jour en tant que quinzième aile du parti.

La représentation des Vert'libéraux au sein des grands conseils cantonaux est passé de zéro à trente-deux sièges lors des diverses élections cantonales de 2008 et 2009.

Présence dans les Parlements cantonaux
Canton Sièges[17] % Législature
Argovie 8 sur 140 5,7 % 2012-2016
Bâle-Campagne 3 sur 90 3,3 % 2011-2015
Bâle-Ville 5 sur 100 5 % 2012-2016
Berne 11 sur 160 6,7 % 2018-2022
Fribourg 1 sur 110 0,9 % 2017-2021
Grisons 2 sur 120 2,7 % 2010-2014
Lucerne 6 sur 120 5 % 2011-2015
Neuchâtel 4 sur 115 3,4 % 2017-2021
Saint-Gall 5 sur 120 4,2 % 2012-2016
Soleure 4 sur 100 4 % 2013-2017
Thurgovie 6 sur 130 4,5 % 2012-2016
Vaud 7 sur 150 4,7 % 2017-2022
Zoug 2 sur 80 2,5 % 2010-2014
Zurich 19 sur 180 10,5 % 2011-2015

Résultats électoraux

Élections au Conseil national

Année Votes Députés Rang
Voix %
2007 33 104 1,4
3  /  200
7e
2011 131 436 5,4
12  /  200
6e
2015 116 635 4,6
7  /  200
6e
2019 189 162 7,8
16  /  200
6e

Notes et références

Notes

  1. Ces deux personnes n'ont toutefois pas été élues en tant que membres des Vert'libéraux, puisque ce parti n'existait pas aux moments de leurs élections, mais en tant que membres des Verts.

Références

  1. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le )
  2. « Les partis Verts ont le vent en poupe », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Répartition des mandats par parti Elections au Conseil national de 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  4. Répartition des mandats par parti 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  5. a et b Élections en Suisse
  6. Statistiques des villes suisses - Chapitre politique, Union des villes suisses, consulté le 13.04.2017
  7. « Grünliberale Partei Schweiz », sur grunliberale.ch (consulté le )
  8. Duc-Quang Nguyen>, Jeremy Stucki et Jan Wächter, « Connaissez-vous bien votre parti ? », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  9. Chancellerie fédérale, « La Confédération en bref 2018 », sur www.chf.admin.ch, (consulté le ), p. 21
  10. Chancellerie fédérale, « La Confédération en bref 2015 », sur www.chf.admin.ch, (consulté le ), p. 20
  11. Sonia Fenazzi (trad. Marc-André Miserez), « Comment se positionnent les partis sur l’échiquier politique suisse ? », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  12. a et b (de) « Wahlen15 Wahlhilfe - Martin Bäumle – zwischen Höhenflügen und Krisen », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  13. a b c et d « Le dissident Martin Bäumle est suspendu du groupe parlementaire des Verts », Le Temps,‎ août 2004 (date du site manifestement erronée) (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  14. a et b (de) Laura Scheidegger, « GLP: Gründung und Geschichte », sur Nau (consulté le )
  15. a et b Les Verts, « Histoire des verts en Suisse », sur gruene.ch, , p. 11
  16. « Communiqué de presse, Fondation du Parti vert'libéral vaudois », sur vd.vertliberaux.ch, (consulté le )
  17. « Société Suisse pour les questions parlementaires », sur sgp-ssp.net (consulté le )

Liens externes