Utilisateur:Turribus/Maison de Chaumont-Quitry

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Chaumont-Quitry
Image illustrative de l’article Turribus/Maison de Chaumont-Quitry
Armes de la famille.

Blasonnement Écartelé : aux 1 et 4, d’azur semé de fleurs de lys d’or sans nombre, au lambel à 3 pendants d’argent ; aux 2 et 3, fascé d’argent et de gueules de 8 pièces.
Cri de guerre Furibondi Calvi Montenses
Branches Trie, Poissy, Saint-Clair, Rigny-Le-Ferron, d’Arthieul, Saint-Chéron
Période XIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Vexin, Ile de France
Allégeance Royaume de France
Charges Connétable

Chambellans du roi de France et de l’Empereur Grand maîtres des Eaux et Forêts de France Grand maître de la garde-robe du roi Ambassadeur de France Académicien Français Députés Maires

Fonctions militaires Lieutenant-général des armées du roi,

Maréchaux de camps et armées

Fonctions ecclésiastiques Archevêques

Évêques

Récompenses civiles Ordre du Saint-Esprit & de Saint-Michel
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur

Ordre Royal et Militaire de Saint Louis

Tel que l’écrivait le très rigoureux généalogiste Gustave Chaix d’Est-Ange : « la Maison de Chaumont-Quitry est l’une des plus illustres de l’Ile-de-France. Elle a eu pour berceau la petite ville de Chaumont, située non loin de Gisors, sur les confins de la Normandie, dont elle possédait la seigneurie dès le XIe siècle ». La maison de Chaumont Quitry est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction féodale, originaire de l’Ile de France (Vexin Français). Selon les auteurs, elle descend en ligne directe et masculine de Henri 1er, roi de France (capétiens) par Hugues de France comte de Vermandois et de Chaumont-en-Vexin, ou des comtes du Vexin (carolingiens), par Geoffroy Vicomte de Chaumont-en-Vexin, vivant en 1066, père de Robert 1er de Chaumont, dit l’Eloquent, seigneur de Quitry. Les deux branches s’allièrent[1] au XIIIe siècle, la branche aînée s’éteint en Guy de Chaumont, marquis de Quitry, grand-maître de la Garde-Robe de Louis XIV en 1672, la branche cadette étant encore représentée de nos jours.

Ainsi, la branche aînée, dite des comtes de Chaumont, probablement issus d’Hugues de France, second fils d’Henri Ier, roi de France. La branche cadette, des seigneurs et vicomtes de Chaumont, seigneurs de Quitry dès le XIIIe siècle, est très probablement issue de Gautier Ier, comte du Vexin. Enfin ces deux branches de Chaumont s’allièrent au XIIIe siècle et donnèrent les comtes et marquis de Chaumont-Quitry, subsistants de nos jours.

Anthroponymie[modifier | modifier le code]

Castrum Calvi Montis, le château de Chaumont en Vexin est le point de défense du Vexin français, face à Gisors. Il correspond au type toponymique picard, normand et occitan méridional Caumont (ce qui n’est pas sans importance ici). C'est un composé des éléments romans chals (Wace, Roman de Rou) / caux (Karle li Caux, Chanson de Roland) Chaumont, soit Calvomont, Calidomonte, calvimonte, calvimont, varia de Chaumont, Caumont ou Calmont et qui représente le composé roman chals caux (issues du latin calvus) ancienne formes masculines de « chauve » et mont « colline, éminence, mont », soit « mont chauve »,.

Origines[modifier | modifier le code]

En 911[2], à la signature du traité de St Clair (-sur-Epte) marquant la fin des exactions vikings, la Normandie devient duché. La dynastie carolingienne est remplacée par celle des capétiens. Henri Ier s'étant allié au duc de Normandie Robert le Diable pour régler un conflit l'en remercie en lui cédant, en 1031, Pontoise, Chaumont et tout le Weulguessin (Vexin), de l'Oise jusqu'à l'Epte. Cette entente ne dure pas et Philippe Ier, le fils d'Henri, s'empare pour occuper une place stratégique face aux Normands. C'est alors que Chaumont se retrouve à nouveau une place stratégique en lisière du royaume.

Chaumont, alors placé à la limite du duché de Normandie; a joué un rôle important dans les guerres que les normands et les rois d'Angleterre mènent contre la France jusques vers 1260. « En 1098[3] , cette place fut assiégée par Guillaume le Roux, roi d'Angleterre, qui fut vigoureusement repoussé par les habitants, sous le commandement de Gasce de Chaumont, connétable de France. En 1140 , la ville fut entièrement brûlée ; et il paraît que le fort demeura aux Anglais, car en 1159, Louis le Jeune étant presque bloqué dans Paris par l'armée anglaise, fit un mouvement pour se dégager, et surprit Chaumont ; mais Henri II roi d'Angleterre, accourut immédiatement, et emporta la place d'assaut. Elle fut rendue à la France par un traité de 1565. Le roi de France ayant inopinément recommencé les hostilités deux ans après, en attaquant quelques villages de Normandie, l'armée anglaise entra aussitôt dans le Vexin français où elle commit des dégâts affreux. Chaumont fut à nouveau brûlé, ainsi que tous les villages d'alentour. Au milieu de ces désastres , le château resta debout, et le roi y vint même depuis recevoir sa fille Marguerite qui avait épousé le fils d'Henri II.

Le duché de Normandie ayant été définitivement réuni à la France, en 1260, sous le règne de Saint Louis, le château de Chaumont devint inutile, ainsi que tous ceux qui défendaient cette ancienne frontière; dégradé comme eux par le temps , il tomba en ruines

Après l'incendie de 1167, la ville ne fut plus rebâtie sur le coteau, mais elle s'étendit insensiblement sur les bords de la rivière au couchant, et fut fermée par trois portes dont une existait encore » au début du XIXe siècle.

En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost. Louis Graves indiquait que « Le château était bâti sur un plan elliptique, et composé de dix tours séparées par des intervalles égaux ; il renfermait dans son enceinte le prieuré de Saint-Pierre, et le donjon nommé Tour-au-bègue ».

La branche aînée de la Maison de Chaumont est très probablement issue des capétiens de mâles en mâles par la branche de Vermandois. Henri Ier (1005-1060) roi de France époux d’Anne de Kiev, donna un fils cadet : Hugues de France, comte de Chaumont, mort en 1102 à la croisade. Il avait épousé Adélaïde de Vermandois, leur postérité compta, notamment Amaury (Henry) comte de Chaumont,[2] mort en 1130. La postérité de ce dernier s’éteignit en une fille, dame (en partie) de la seigneurie de Quitry qui épousa Mathieu, comte de Chaumont[4], cité en 1312. Cette alliance de la branche aînée et cadette de la Maison de Chaumont réunie les doubles ascendance capétienne et carolingienne.

La branche cadette de la Maison de Chaumont est La Maison de Chaumont-Quitry est très probablement issue de la branche carolingienne des comtes du Vexin[2]. Les Chaumont-Quitry sont issues précisément de Gautier Ier (943-après 992) comte d'Amiens, de Vexin et de Valois, époux d’Adèle, probablement fille de Foulque II d'Anjou. A la mort (1063) de Gautier III qui n’eut pas d’enfants[3][ contrairement à ce qui a longtemps été dit sans aucune preuve ou commencement, ce fut consécutivement le plus proche parent, Raoul IV, (1063-1074)  comte de Valois, donc cousin de Gautier III  (1035-1063), comte du Vexin, etc. qui hérita des comtés de Vexin et d'Amiens, à l'exception des villes de Pontoise et de Chaumont-en-Vexin, dont le roi de France s’était alors assuré. Bien qu’issues des comtes du Vexin, les Chaumont n’étaient alors en 1063, déjà plus que de lointains parents. L’un des cadets de Gautier Ier étaient Geoffroi, chevalier seigneur de Chaumont[5]. Il est notamment cité dans deux chartes[6] du roi de France Philippe Ier en 1060 et 1079.

A cette branche appartient Guillaume, chevalier seigneur de Chaumont et de Quitry (en partie), qui fut fait prisonnier en 1119 à l'entreprise qu'il fit sur Tillières. Le roi Etienne d'Angleterre prit et fit raser son château de Quitry en 1137[7]. Guillaume de Chaumont avait épousé en 1117, Isabelle de France, [8]fille naturelle, du roi Louis VI (Le Gros) et de Marie de Breuillet. Louis VI, dota sa fille de la seigneurie de Liancourt (en Chaumont). Pour mémoire Louis VI[6] avant de ceindre la couronne royale était comte du Vexin.

Plusieurs procédures furent entreprises par la Maison de Chaumont-Quitry pour être reconnu issue par les mâles des capétiens. Tel que l’avait fait en son temps la Maison de Courtenay, également issue de Louis VI Le Gros. Une reconnaissance symbolique de cette filiation vint en 1669[9], par l’autorisation de Louis XIV d’inclure (écartelé) aux armes Chaumont (fascé d’argent et de gueules) les armes de France (anciennes) brisé d’un lambel d’argent.

Précisions apportées pour la recherche sur l’origine des Chaumont[modifier | modifier le code]

Le rattachement des Chaumont répond généralement à deux logiques, un rattachement aux comtes du Vexin, pour certains généalogistes et auteurs et ou un rattachement capétien.

Deux thèses s’affrontent, il n’est pas encore possible de trancher définitivement et complètement.

Nous allons commencer par une présentation de l’hypothèse du rattachement capétien, et pour cela tout d’abord reconstituer la filiation de Henri de Vermandois, comte de Chaumont-en-Vexin à Renaud de Chaumont, fils de Jean 1er de Chaumont, mentionné en 1297. Ensuite il manque un lien pour parvenir à Mathieu «le Jeune» de Chaumont, écuyer , cité en 1312 et 1315. C’est l’interruption centrale, qui décidera quand on retrouvera un élément probant, si ce Mathieu «le Jeune» de Chaumont, est rattaché à Renaud de Chaumont, cité en 1231 dans une charte, et dans ce cas issu des descendants des comtes de Chaumont-en-Vexin, ou bien si ce Mathieu « le Jeune » doit plutôt être rattaché à Mathieu de Caumont, sire de Quitry, mort entre 1272 et 1275 lui-même rattaché aux comtes du Vexin.

Henri de Vermandois, comte de Chaumont-en-Vexin

Henry de Vermandois est sans doute né entre 1080 et 1085. On peut retenir que l’année de mariage de ses parents est  près de 1068. Hugue le Grand est dit marié à l’âge de 12 ans…

Auguste le Prevost parle d’un mariage dès 1068[10] : Orderic Vital ( 1075-1142 ) dans «  Historiae ecclesiasticae libri tredecim, tome 3 » repris par Auguste Le Prevost en 1838, dit : “Eodem anno Hugo, Crispeii comes, Radulfo et Henrico, filiis suis, terram suam commisit, … » une note de Le Prévost, précise : « Hugues le Grand, frère de Philippe 1er, roi de France, devint comte de Crépi et de Valois par son mariage ( vers 1068 ) avec Adèle fille d’Herbert IV, comte de Vermandois ». Suivons la probablité que le mariage d’Hugues et d’Adèle n’est consommé que entre 16 et 18 ans, les premiers enfants seraient nés au plus tôt entre 1072 et 1074. Henri de Vermandois, le second fils et sans doute le quatrième enfant, pourrait être né vers 1080/1085. Comme Henri est mentionné dans une donation de son père en 1096, il est au plus tard né en 1095. Kerrebrouck[11] retient pour Raoul une date de naissance en 1094, cela semble tardif, surtout si le mariage est de 1068. La date de naissance de Raoul devrait se situer plutôt entre 1078  et 1082. A défaut d’être sûr de son année de naissance, le fait qu’il soit cité avec Raoul et sans Simon, en 1096, impose qu’il est bien le deuxième fils d’Hugues « le grand »…le troisième est Simon de Vermandois, qui sera évêque de Noyon, en l’an 1123, à l’âge de 21 ans, ce qui le ferait naître en 1101[12]. Henri de Vermandois, comte de Chaumont-en-Vexin, second fils d’Hugues de Vermandois, frère du roi Philippe 1er, est donc cousin germain du roi Louis VI le Gros. Il a été troisième dans l’ordre de succession à la couronne de France. C’est un prince très proche du roi. Il sera assassiné jeune, il avait environ une trentaine d’années.

Dans l'ouvrage « Mémoire des princes du Sang pour répondre au mémoire instructif des princes legitimés » de Jean François Millain,[13]évoque le cas de la troisième race, et le cas particulier du comte de Mantes, bâtard du roi Philippe 1er et de Bertrade de Montfort, aborde la question de la succession à la couronne de France, au cas où le roi Louis VI le Gros n’aurait pas eu de descendance :

« Dans le tems de la révolte du comte de Mantes, il y avoit quatre Princes du Sang, Raoul Comte de Vermandois, Henri Comte de Chaumont, frères, cousins germains  de Louis le Gros, Eudes Duc de Bourgogne, & Henri Comte du Portugal, iffus de germain de ce Roi. Si Louis le Gros était mort fans Enfans, la Couronne auroit appartenu de droit à l’ainé de ces Princes ».

Les actes et textes qui mentionnent Henri de Vermandois  :

-1096. Hugues « le Grand », dans un acte de donation à ses fils avant de partir en croisade nomme ses fils Raoul et Henri, en 1096, Orderic Vital[14] (livre VIII p 723 ) :

« Hugo Crispeii comes » ( car Hugues « le Grand » est aussi comte de Crépy-en-Valois ) mit en place « Radulfo et Henrico filiis suis » en charge de ses biens avant de partir en croisade ( première croisade en 1096 ) . Notons qu’il ne nomme pas son fils Simon de vermandois, le troisième fils, futur évêque.

-1101-1105. [15]cité également dans « Annales de la vie de Louis VI », de Luchaire, page 22 :

« 35- Louis reçoit le titre de comte de Vermandois. Bulle adressée par Pascal II, le 15 avril 1105, à Henri abbé du Mont-Saint-Quentin, la bulle y est attribuée à l’année 1106[16] (d’après l’original, attribuée aussi dans ce recueil au 15 avril 1106 ; publiée Neues archiv., VII, 87, et attribuée dans la seconde édition de Jaffé, n° 6030, au 15 avril 1105) : per assensum etiam spectabilis Philippi Francorum regis et ejus filii Ludovici quem Viromandensis comitatus dignitas contingit. Un passage de cette même bulle nous montre Raoul, fils d’Adèle, comtesse de Vermandois, et cousin germain du prince Louis, simplement qualifié seigneur de Péronne : "per assenssum sive preceptum Viromandensis comitisse Adele et ejus filiorum Radulfi atque Henrici, quorum dignitate Peronensis honoris possessio pertinet. » 

Il en résulte qu’en 1105 le prince Louis portait le titre de comte de Vermandois, et il est probable qu’il le garda jusqu’à son avènement en 1108, époque où le fils ainé de la comtesse fut associé au comté. Il est difficile de savoir d’une manière précise à quelle époque le prince a été investi de cette dignité. Dans une note annexée à la copie de la collection Moreau[17](cité supra, voir fol.76), Dom Grenier a supposé que c’était en 1104, lorsque Louis donna Mante à Philippe, fils de Bertrade. Philippe 1er, pour le dédommager, lui aurait donné alors cédé la suzeraineté du comté de Vermandois.

Ce qui est vrai pour le comté de Vermandois, est sans doute aussi vrai pour le comté de Chaumont-en-Vexin. A la mort d’Hugue le Grand, ou peut être plus tard à la mort d’Henri de Vermandois, son fils, vers 1126, le roi a peut être récupéré la suzeraineté (ou plus ) du comté de Chaumont. C’est cette année là qu’il donne à Guillaume Cliton, qu’il gardera ce comté jusqu’en 1128. Ceci expliquerait que la seule période où Hugue de Chaumont dit « le Borgne » est dit comte de Chaumont, c’est avant 1126, peut être entre 1118 et 1126. Entre la mort de son père Henri et le don à Guillaume Cliton, après il n’est plus appelé que vicomte de Chaumont, le roi ayant gardé ce même comté directement.

-1103. Raoul et Henri[18], sont qualifiés de neveux du roi de France, dans un titre de l’an 1103, époque durant laquelle ils gouvernaient le comté de Vermandois avec leur mère (cette charte[19] faisait partie des archives de l’abbaye du Mont Saint Quentin).

-1109.[20] ( entre fin avril et le 2 aout ), il existe un acte du roi Louis VI le gros. Une Donation qui avait été faite à l’abbaye du Mont Saint Quentin, et à son abbé Henri, par Alix et Robert, donation confirmée par la comtesse de Vermandois ( Adèle ) avec l’accord de ses propres fils Raoul et Henri ( en 1103 selon Luchaire ) : « comitissa Vermannensis, annuentibus filiis suis Radulfo et HenricoSignum Hugonis , tunc temporis constabularii nostri ….Signum Radulfi , comitis futuri Vermannorum , cujus prece et favore haec firmamus, consanguinei nostri».                            

-1110[21] : «Toute la noblesse du Vermandois, appelée en cette circonstance à remplir un double service féodal, accourut se ranger sous l’étendard de Raoul, avec toutes les milices du pays. Parmi ces brillants chevaliers, tout bardés de fer, on distinguait le frère de Raoul, Henri de Vermandois ; les deux seigneurs de Guise ».

-1114[22] : la comtesse Adèle renonce à ses exigences envers certains serfs en faveur de l’Abbaye de Compiègne, Saint Corneille avec le consentement de « filiorum meorum Radulphi, Henrici, Symonis ».

-1118[23] : Henri apparait dans un acte de 1118, acte par lequel sa mère Adèle de Vermandois, encore en vie, fit un don en faveur des religieux de Saint Arnoul de Crépy, cet acte mentionne ses enfants. Adèle de Vermandois, remariée au comte de Clermont-en-Beauvaisis, fonda en 1118, des messes  pour le repos de l’âme du prince Hugues, son premier mari à Saint Arnould de Crépy et fit des donations à cet effet aux religieux du consentement de son nouvel époux et de ses fils Raoul et Henri.

-1130[24] Hugues, fils d’Henri, issu de la famille royale. Acte de donation d'une terre apud Porterellum, cinq hôtes et des redevances en nature à la Croix-Saint-Marceau. Est mentionné le consentement de Philippe, fils du roi.

Le comté de Chaumont

Il est donné à Hugues[25] « le Borgne » de Chaumont, dans une charte de Saint Martin de pontoise. Le texte de cette charte  est :

« Hugo de Calvomonte dictus Panis Avenae, Galonis filius, Drogonis frater, et  Hugonis cognomento Borgnii, Calvomontis comitis, quem quidam volunt regiorum exercituum prefectum seu connestabulum, patruus Ingelramni de Calvomonte seu de Tria, quem Sugerius S. Dionysii abbas, in vita Ludovici VI, virum cordatum et strenuum appellat , de quo mos plura dicemus, cum, relicta saeculari militia, monasticum vestem institutum salubriter aetate jam profectus Flaviaci suscepisset, rogassetque Drogonem fratem ut ex iis bonis quae reliquerat ut quae hereditario jure possidebat, aliquam partem Flaviaco concederet, Drogo ipse fratris precibuslibenter assientiens, interveniente amborum matre, totam decimam apud Fresnas, impetiit ». (BnF , ms. Lat. 13899, fol 246 ).

Hugues « le Borgne » de Chaumont après 1138, soit après la mort de Hugo le connétable, dont -un acte de 1142[26] :

« Guérin, l’ainé des fils de Hugues III était mort dès le 31 mars 1149 ; à cette date son père abandonna à Mortemer tout ce qu’il pouvait avoir de droits sur la terre qui entoure le Chêne-Gihier, du consentement de Luce et de leurs trois fils, Galon, Eudes et Hugues ».

1160[27] : Guillaume de Beau donne à l’abbaye, en présence de Rotrou, archevêque de Rouen, la quantité de 180 acres de terre. Amortissement de Galon de Chaumont, qui en même temps décharge la grande de Champignolle d’une rente.

1160[28] : avant cette date. Galon de Chaumont décharge la grange de Champignolle d’une rente.

Le comté de Chaumont-en-Vexin [29]

Qu’il soit désigné comte ou vicomte de Chaumont ou sans titre, Hugues « le Borgne » de Chaumont est seigneur suzerain des principaux fiefs du comté de Chaumont en Vexin. Ce qui en fait le seigneur le plus important du comté de Chaumont[30]. il est donc nécessairement l’héritier et sans doute le fils ainé du comte de Chaumont-en-Vexin, Henri de Vermandois.

« L’ainé des fils de Hugues III était mort dès le 31 mars 1149[31] ; à cette date son père abandonna à Mortemer tout ce qu’il pouvait avoir de droits sur la terre qui entoure le Chêne-Gihier, du consentement de Luce et de leurs trois fils, Galon, Eudes et Hugues ».

Autres sources manuscrites et liste non exhaustive d'actes anciens pour l'histoire de la Maison de Chaumont

-1130-1198, cartulaire de Notre-Dame de Mortemer, Saint Pierre de Préaux et de Saint Martin de Troarn, voir BnF, Latin 18369.

-1179, Charte de l'abbaye de Saint-Wandrille, voir AD de l’Oise , 16H

Cartulaire de l'abbaye du Val Notre Dame, voir AN, LL 1541 et 1542.

-Galon de Chaumont, voir BnF, Latin 13899, Galon de Chaumont dit « vicomte de Chaumont ». Galon de Chaumont, fils d’Hugues « le Borgne » de Chaumont, a une fille prénommée Idoine, qui épouse Roger de Maule. Le cartulaire de l’abbaye d’Abbecourt conserve un acte où Idoine est dite « fille du vicomte de Chaumont ». Un autre document de 1124 le désigne comme « vicomte de Chaumont " à cette époque son père Hugues, comte de Chaumont est encore en vie.

-Hugues de Chaumont « le croisé » est le fils de Galon de Chaumont, voir AN, L 615 et LL 1450A , folio 29 v°.

-Abbaye de Gomerfontaine, voir AN, K 191 6 1.

-Jean de Chaumont, est le fils d’Hugues de Chaumont « le Croisé » fils de Galon de Chaumont, voir AN, K191 62.

-Huges de Chaumont, acte de 1209, voir AD de L’Eure H 655.

-Hugues IV de Chaumont « le Croisé » a des possessions importantes, voir AN, L 615, 3.

-deux Mathieu de Chaumont contemporains, l’un du Vexin français, l’autre du Vexin normand. Matheus de Calvo monte et son fils Reginaldus de Calvo monte, représentent le point clef de la généalogie des Chaumont. Soit l’ascendance de Mathieu le rattache à la famille des Calvo monte dit Caumont, descendants de Robertus Rufus dit Caumont, et peut être vers une lointaine descendance carolingienne, soit elle le rattache aux possesseurs des fiefs du comté de Chaumont, descendants du comte de Chaumont, Hugues « le Borgne » de Chaumont, et d’Henri de Vermandois cousin germain du roi Louis VI le Gros :

1/Matheus de Calvo monte dit de Caumont, « le Vieux », chevalier entre 1238 et 1258  dans les archives de Saint-Wandrille et Gomerfontaine, seigneur de Quitry : époux de Pétronille, cité de 1224 à 1272. voir le Cartulaire de l'abbaye de Gomerfontaine, chartes de 1210-1283, et BnF, NAL 2641, chartes 154 et 192.

2/Matheus de Chaumont neveu du précédent, fils de son frère Simon, cité en 1257, voir le cartulaire de l'abbaye de Gomerfontaine, chartes de 1210-1283, et BnF, NAL 2641, charte 72. C’est une confirmation de don ; il est dit que les biens en question à Chaumont venaient de Mathilde..mère de Guillemus II de Caumont.

-Mathieu de Chaumont, « le Jeune », écuyer en 1315, Il a épousé une Quitry, ce qui exige qu’il ne soit pas lui-même un Quitry :  « le mariage de Mathieu avec l’héritière et fille unique de la Maison de Quitry, par le moyen duquel mariage il fut faist seigneur dud. Quitry, comme il estoit déjà seigneur dud. Chaumont en partie et autres terres » voir BnF, Français, 20272, folios 33 à 38 et Français 27201 folio118.

-Richard de Chaumont «Il appert que la qualité de chevalier seigneur de Quitry et de Chaumont, donnée à Richard de Chaumont par l’acquisition faite par luy le 15e jour de Novembre 1382", voir BnF, Dossiers Bleues 178.

-Regnauld de Chaumont, voir BnF, Français 32510.

Affaires des assises de Gisors et de Chaumont 1294

Au XIVe siècle, les deux assises devaient avoir leur siège à Gisors, voir AN, JJ 89 67. Lorsque le bailli ordonne de les faire publier, il fixe le jour des assises normandes et celui des assises françaises, voir AD de l'Eure, Ms. 1386.

Question du détachement puis rattachement de la seigneurie de Quitry

En 1297 « Renaud I, chevalier, possédait en 1294, Guitry, Forest et des fiefs à Chaumont. Ces terres furent en 1297, reincorporées à la châtellenie de Chaumont, et de Gisors, dont elles avaient été détachées en 1294 pour grossir celle de Neaufle, concédée à Pierre de Chambly " voir BnF, Français 29723 fol. 62 , et AN, J 208 13.

-1239 amortissement et approbation par l’archevêque de Rouen, par Mathieu de Chaumont, et par Guillaume de Flavacourt, vente, faite en 1238, voir, AN, LL 1542.

-Mathieu « le Jeune » de Chaumont, écuyer et l’héritière de Quitry, voir BnF, Français 29723 fol. 62 ; Français 20272, folios 33 à 39 et Français 27201 folio 208.

-Procès de 1579, voir BnF, Français 27201, folio 208 :

« Plaidoyer fourny par Mre Jehan de Chaumont, sieur de Quitry contre Mre Georges de Fors, seigneur du fief St Clair et St Martin. Ledit fief (fut jadis à noble homme Mre Mathieu de Chaumont, chevalier, chambellan du Roy qui espousa damoiselle Jehanne de Beaumont ; les successeurs duquel vindrent Mre Richart de Chaumont, chevalier, qui espousa damoiselle Jehanne de Fours ».

Les principales branches de la Maison de Chaumont-Quitry[modifier | modifier le code]

Chaumont, branche des seigneurs de Chaumont et de Quitry (XIIIe siècle), subsistante.

Chaumont, seigneurs de Trie

Chaumont, seigneurs de Poissy

Chaumont, seigneurs de Saint-Clair

Chaumont, seigneurs de Rigny-Le-Ferron

Chaumont, seigneurs d’Arthieul

Chaumont, seigneurs de Saint-Chéron

Iconographie[modifier | modifier le code]

Illustrations et Personnalités [32][modifier | modifier le code]

-Eudes, vicomte de Chaumont, cité en 1039, mort après 1088, chambrier du roi.

-Amaury (Henry) comte de Chaumont, mort en 1130.

-Geoffroy, vicomte de Chaumont, vivant en 1066, mort à la croisade.

-Robert dit l’Eloquent, chevalier seigneur de Chaumont et de Quitry (en partie) vidame de Gerberoy, mort en 1088. Selon Orderic Vital, Robert tomba de cheval au retour d'une course de guerre en Normandie et se rompit le col à cause de la pesanteur de ses armes ; le même auteur remarque qu'il fût inhumé dans le chapitre du prieuré de Laillerie par Mainier, abbé de Saint Evroul et qu'il eut trois fils appelés Otmond de Chaumont, Gasce de Poissy et Robert de Beauvais à causes de leurs différents parages, le dernier ayant eu apanage du vidamé de Gerberoy en Beaubaisis. Pour l’abbé Le Laboureur, il ne peut qu'être issu des anciens comtes du Vexin et descendant de Charlemagne (il se base sur la transmission des terres, Chaumont et Gerberoy étant aux anciens comtes du Vexin avant l'annexion par le roi de France).

-Gasce, vicomte de Chaumont, chevalier seigneur de Poissy (sa descendance porta ce nom), et de Fresnes, fut connétable de France en 1107.

-Guillaume de Chaumont (dit l’Aiguillon), auteur de branche des seigneurs de Trie, cité en 1126, il servit dans l’armée du roi Louis VI, puis il se croise au départ de Vézelay en 1146. Il épousa Marguerite de Gisors, il meurt circa 1147.

-Hugues, vicomte de Chaumont, dit Le Borgne, connétable de France entre 1108 et 1138. Participa à la première croisade, à la bataille de Zara en 1098 il s’empara de la bannière colonelle de l’ennemi aux armes de Hongrie (fascé d’argent et de gueules) depuis lors, en souvenir de cette action d’éclat, et abandonnant ses armes primitives la maison de Chaumont porte ces dites armes.

-Osmond de Chaumont, il épousa circa 1120 l’héritière de la seigneurie de Quitry. Il était à la bataille de Breninville en 1119. Il se fit moine à l'abbaye de Saint-Germer.

-Galon (Gasce) de Chaumont, meurt circa 1184. Il épousa Mahaut de Gisors.

-Hugues de Chaumont, mort circa 1215, capturé par Richard Cœur de Lion, s’évade de Bonneville-sur-Touques en 1196, croisé en 1198, mais s’arrête à Venise 1202. Il fut témoin d’une charte à Saint-Germain-des-Prés en 1200. Il fonda le monastère de Gomer-Fontaine près de Trie en 1208. Il fit des dons à Mortemer. Il avait épousé circa 1193, sa cousine Péronelle de Poissy, fille de Gasce et de Jacqueline de Mantes.

-Amauri (Robert) de Chaumont chevalier, seigneur de Quitry (en partie) et de Saint-Clair(-sur-Epte), cité dès 1208, il fut témoin en 1215 de la cession du Valois et du Vermandois à Philippe-Auguste, cède en 1211, du consentement de sa femme et de son fils Jean, aux religieux de Quitry, la terre de La Vignole et leur confirme les donations de ses prédécesseurs, renonce à la présentation à la cure de Saint-Clair au profit de l’abbaye de Saint-Denis en 1212 ; témoin d’un acte en 1221. Il fit un compromis avec la même abbaye en 1221 et en 1225.

-Mathieu de Chaumont-Quitry, mort circa 1276 seigneur de Chaumont (en partie) et Quitry. Il participe à la rédaction de la Coutume du Vexin en 1235 avec le roi Louis IX, Gui V de La Roche, Anseau III de L’Isle-Adam, Mathieu de Trie, Jehan de Chaumont, Gilles de Montchevreuil, Jehan des Barres et Raoul VI Deliés, Bailli du Vexin, acte ratifié à Saint-Germain en-Laye en 1235. Il relève et rachète sa seigneurie circa 1238. A noter que son sceau est un écu burelé en 1248, puis sont fascées de douze pièces en 1259. Il fit des donations à Quitry en 1236 et 1270.

-Richard de Chaumont mort en 1390 chevalier, seigneur de Quitry (1382) conseiller et chambellan du roi Charles VI, fut présent au siège de Bourbourg, avec 5 écuyers à Amiens en 1383). Il épousa Jeanne de Fours.

-Guillaume de Chaumont (mort circa 1340) chevalier seigneur de Chaumont et de Quitry (en partie), capturé à Brémule en 1119. Il épousa en 1144 Isabelle de France, dame de Liancourt, fille naturelle reconnue du roi de France Louis VI (Le Gros).

-Guillaume (Lyonnet) de Chaumont, chevalier seigneur de Quitry (1345-1403), chambellan du roi, et capitaine de Châteaudun. Il épousa en 1384 Robine de Montagu, fille du fameux Gérard de Montagu.

-Guillaume de Chaumont mort circa 1444, chevalier, seigneur de Quitry, Boissy-Le-Bois, Boisguernier et Rigny-Le-Ferron. Il occupa la charge de chambellan de son père en 1402, capitaine de 100 hommes d’armes, capitaine de Montereau en 1416, bailli et capitaine de Sens et d’Auxerre en 1417, comte de Chaumont par le roi Charles VII en 1418, confirmé en 1422 et Lettres de 1424. Il fut nommé souverain maître-enquêteur et général-réformateur des Eaux et Forêts de France par Lettres du 20 septembre 1418, confirmé à Bourges en 1424. Il était chevalier bachelier avec 10 écuyers, commande 3 chevaliers, 12 écuyers et 100 archers dans un acte de 1418, puis 2 bannerets, 2 bacheliers, 195 écuyers, 1 capitaine, 1 connétable d’arbalétriers et 198 arbalétriers, dans un acte de 1420, sert Arthur III de Bretagne, le connétable de Richemont en 1425, était présent au combat d’Orléans en 1428, puis au sacre de Charles VII à Reims en 1429. A noter que ses armes sont un fascé de cinq pièces. Il épousa en 1408 Jehanne de Mello, dame de Vitry-Le-Croisé (Nantigny) et de Rigny-Le-Férron, fille de Dreu, chambellan du roi, seigneur de Rigny et du Pray, et d’Isabeau (alias Jeanne) de Plancy, dame de Rigny, belle-fille de Yolande de Dinteville, veuve de Régnault de Mello.

-Charles de Chaumont-Quitry, tué en 1423 à la bataille de Verneuil.

-Antoine de Chaumont mort circa 1472 et avant 1476 seigneur de Quitry, Rigny-Le-Férron et Chacenay, La Motte de Sigloy, reprend Quitry aux Anglais en 1450, en fait aveu au roi en 1457. Il fait un acte d’accord de partage avec son oncle Louis : il conserve Quitry, Forest et Riquencourt, des terres à Chaumont et Pinsancourt, Louis garde Boissy-Le-Bois et les terres de Bois-Guernier. Il épousa en 1450 Jehanne Martel de Bacqueville, dame de Bardouville, Bellaître, Bellestre, Quévillon, Bacqueville, Brécy et Breteuil.

-Julien de Chaumont mort circa 1516, chevalier seigneur de Quitry, Forêt, Rocquencourt, Boissy-Le-Bois, Chaumont, Pisancourt, Mons, Fleury, Marquemont, Bertichères, Bardouville, Bellestre, Brécy et Breteuil, conseiller et chambellan du roi, cité 1476, il fit hommage au roi le 30 juin 1484 pour Quitry, relevant du château de Neaufle au Bailliage de Gisors et pour Bardouille, relevant du château de Montfort dans la vicomté de Pont-Audemer, ainsi que pour la seigneurie de Breteuil, tenu du roi, comme duc de Normandie, selon le dénombrement 1er juillet 1484. Chaumont fut reconnu fondateur de l’abbaye de Gomer-Fontaine en 1508. Il épousa Hélène du Fay.

-Gilles de Chaumont, chevalier seigneur de Chaumont (en partie), BoissyLe-Bois, Bellestre, Breteuil, Le Petit-Boissy dit Fragilleux, Il épousa en 1509, sa cousine Isabeau de Poissy.

-Jacques de Chaumont, mort circa 1531, chevalier de l’ordre du roi, baron de Chassenay, seigneur d’Eguilly, cité 1522 et 1525. Il épousa Mahaut des Essarts, dame d’honneur des Reines d’Ecosse Madeleine de Savoie & Marie Stuart.

-Antoine de Chaumont, mort en 1582 chevalier, seigneur de Quitry, Roquencourt et Bertichères épousa en 1544 Jeanne d’Assy, dame de Chantelou.

-Antoine de Chaumont, mort en 1585, seigneur de Saint-Chéron, Hautruel, Les Rivières et Courmonde, l’un des cent-gentilhommes de la Maison du roi en 1575, chevalier de l’ordre du roi, surintendant de la Maison et des affaires de la reine Marie Stuart, commissaire-général des vivres des Armées du roi, gouverneur de Joinville pour la Maison de Guise.

-Jean de Chaumont-Quitry, mort en 1592, chevalier seigneur de Quitry, Cantelou, Forest, Lebecourt, Précigny, Lincourt, Latainville, Bonnières et Bertichères, conseiller et Chambellan du duc d’Alençon, capitaine de 50 hommes d’armes, surintendant d’Henri de Navarre en 1582, chevalier de l’ordre du roi, commandant au régiment d’Alençon, maréchal de camp par le roi à la bataille d’Arques en 1589, conseiller privé du roi et en son conseil d’Etat, lieutenant-général des Armées du roi en 1590. Il épousa en 1567 Anne de Champrond, dame de Villecoy.

-Léonard de Chaumont, mort en 1573, seigneur d'Éguilly-sous-Bois, maître d'hôtel et intendant de Marie Stuart, reine d’Ecosse.

-François de Chaumont, mort en 1549, seigneur de Saint-Chéron, chevalier de l’ordre de Malte.

-Léonard de Chaumont, seigneur de Saint-Chéron, Mesnil-sur-Saux et Espieds, maître de camp d’un régiment de gens de pied, capitaine d’infanterie en 1590, puis de 100 chevau-légers, gentilhomme servant et chevalier de l’ordre du roi, gouverneur de Châteauvillain, colonel d’infanterie, chambellan de Charles de Bourbon, comte de Soissons.

-Abdias de Chaumont, seigneur de Bertichères (1550-1628), gouverneur d'Aigues-Mortes était un farouche huguenot qui transforma le monastère de Saint-Gilles en forteresse. Il épousa en 1587 Madeleine du Pleix, baronne de Lecques.

-Henri de Chaumont, né en 1585, seigneur de Saint-Chéron, gentilhomme ordinaire de Charles de Bourbon, comte de Soissons, maître de camp en 1614, capitaine de 100 chevau-légers sous le duc de Bavière pour l’Empereur Ferdinand II, en 1621, colonel d’infanterie.

-Henri de Chaumont-Quitry (1594-1678), baron de Lecques et de Bourdon, maréchal de camp des armées du roi.

-Philippe de Chaumont-Quitry, seigneur de Bienfaite et de Tordouet, mort à la bataille de Poligny en 1637, chevalier, seigneur de Villeroy, Quitry, Forest, Boubiers et Bertichères, cité en 1621, maréchal de camp, combat en Franche-Comté sous le duc de Longueville. Il épousa en 1628 Guyonne de Bouquetot, fille de Jean, seigneur du Breuil, et d’Esther, baronne d’Orbec.

-Henri de Chaumont (1594-1678) baron de Lecques et de Bourdon, seigneur de Guyonne, maître de camp d’un régiment de 1.200 hommes, maréchal de camp. Il épousa en 1634 Louise de Bouquetot, dame d’Orbec et de Bienfaite.

-Guy de Chaumont-Quitry, seigneur de Bienfaite et de Tordouet (1629-1672) conseiller du roi en ses conseils, grand maître de la garde-robe du roi. Reçu les lettres patentes de marquis de Chaumont-Quitry en 1669. Mort au combat du passage du Rhin en 1672, près de Tholuys, marquis de Quitry, seigneur de Condé.

-Gui de Chaumont (1641-1712) baron puis marquis d’Orbec, seigneur de Quitry, baron de Lecques et de Saint-Michel, seigneur de Marcillagues, Saint-Gilles et Aimargues, capitaine au régiment de Schomberg, aide de camp du duc de Vendôme en 1691.

-François de Chaumont (1643-1715) baron de Lecques, seigneur de Gaillan et de La Chapelle-Yvon, lieutenant des maréchaux de France en Languedoc.

-Hugues de Chaumont-Quitry, (-1698) seigneur de Villeneuve et d'Arthieul, lieutenant général des Armées du roi. Il fut inhumé en l’église Saint-Sulpice à Paris.

-Paul-Philippe de Chaumont (1620-1697) abbé de Saint-Vincent du Bourg-sur-Mer, puis évêque d’Ax en 1671, il fut élu en 1654 au fauteuil 3 à l’Académicien Française. Allié du chancelier Séguier, parent par sa mère des trois Habert (Philippe, Germain et Montmor), garde des livres de la Bibliothèque privée du roi au Louvre, lecteur du roi. La protection de Séguier lui valut d’être élu en 1654 donc en remplacement de Serisay, sans avoir encore rien publié. Ce fut un prédicateur et un écrivain religieux, auteur des Réflexions sur le Christianisme enseigné dans l’Église catholique, ouvrage en deux volumes. Il prit une part active à l’expulsion de Furetière et présida la séance où l’exclusion fut prononcée. « Il ne manque pas d’esprit, et a assez le goût de la langue. On n’a pourtant rien vu de lui ni en prose ni en vers, qui puisse lui faire honneur. »

-Alexandre de Chaumont (1640-1710) capitaine de vaisseau et diplomate, il fut ambassadeur au royaume de Siam. Il fut inhumé en l’église Saint Séverin à Paris.

-Alexandre Charles de Chaumont, comte de Chaumont, seigneur de Saint-Jean de La Forêt, colonel d’infanterie, capitaine de grenadiers au régiment des Gardes-Françaises, maréchal de camp, commandeur de l’ordre de Saint-Louis.

-Jacques Guy de Chaumont-Quitry (1731-1779) marquis de Quitry, baron d'Orbec et de Bienfaite, mousquetaire dans la 1ère compagnie, puis compagnie dans Royal Cravate, colonel dans les Grenadiers de France en 1757, enseigne des gardes du corps du roi en 1763, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis.

-Antoine Anne François de Chaumont-Quitry (1733-1763), le chevalier de Quitry, colonel dans le corps des Grenadiers de France en 1763, chevalier de l’ordre de Malte.

-Marie-Anne de Chaumont-Quitry (1736-1812) amie et confidente de Madame de Pompadour. Elle avait épousée Claude Marguerite François Renart de Fuchsamberg, marquis d'Amblimont. Capitaine des vaisseaux du roi en 1772, chef d'escadre des armées navales en 1784, naturalisé espagnol en 1795, sert dans la marine espagnole. D’abord mousquetaire, il entra dans la marine en 1751. Élevé au grade de contre-amiral au début de 1792 il émigra la même année et fit campagne avec l’armée des Princes avant de passer au service de l’Espagne. Il trouva la mort au combat de Saint-Vincent le 14 février 1797, alors qu’il commandait la corvette La Regla. Le marquis d’Amblimont était chevalier de Saint-Louis, commandeur de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel.

-Henri-Victor de Chaumont-Quitry (1765-1848) marquis de Chaumont-Quitry, baron d’Orbec, sous-lieutenant aux chasseurs des Alpes, émigré en Hollande puis en Angleterre, colonel de cavalerie à la Restauration, chevalier de Saint-Louis, acquière en 1800 le château Saint-Lazare à Vernon. Il épousa en 1784 Madeleine-Charlotte Thaïs de Riquet de Caraman, fille de Louis-Marie Jean, marquis de Riquet de Caraman, et de Marie-Charlotte Eugénie Bernard de Montessus de Rully.

-Guy de Chaumont (1767-1848) était un ardent républicain il se disait « issu d’une classe privilégiée qu’il fallait plutôt oublier que proscrire ».

-Henri de Chaumont-Quitry, marquis de Quitry, baron de Bienfaite et d'Orbec (1765-1848) colonel de cavalerie, maréchal de camp, chevalier de l’ordre de Saint-Louis et de la Légion d’honneur.

-Guy Eugène Victor de Chaumont-Quitry (1787-1851) marquis de Chaumont-Quitry, épousa en première noce en 1819, Stéphanie Tascher de La Pagerie (1788-1832), puis en 1833, Adélaïde de Bourbon-Condé (1780-1874) fille de Louis Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé, duc de Bourbon et de Guise.

-Odon de Chaumont-Quitry (1827-1867) marquis de Chaumont-Quitry, chambellan de Napoléon III (1852-1865), député de la Sarthe (1854-1863), conseiller général de l’Eure, maire de Landin (Eure), chevalier de la Légion d’honneur.

-Clémentine de Chaumont-Quitry (1863-) elle fut la fondatrice et directrice de l'hôpital auxiliaire n°6 d'Hazebrouck, pendant la première guerre mondiale, à ce titre elle reçue en 1921 la croix de chevalier de la Légion d’honneur.

-Guy de Chaumont-Quitry (1923-1948) servit au 1er bataillon de marche d'Extrême-Orient, mort pour la France en 1948.

Armes[modifier | modifier le code]

dessin de 1900 du blason Chaumont-Quitry

Armes primitives :

1. d’azur semé de fleurs de lys d’or (France ancien) brisé d’un l’ambel d’argent à trois pendants semés d’hermines (apochryphes ?).

2. une seconde possibilité pour les armes Chaumont est de… à la croix losangée de. Ces armes apparaisent dans tout les sceaux qui sont parvenues jusqu’à nous pour la branche aînées de la Maison de Chaumont. Il est alors une probabilité, tenant au fait que la branche aînée a conservée ses armes primitives au contraire de la branche cadette qui adopta les armes décrites infra, suivant un fait d’arme exceptionnel durant la croisade. Sachant, in fine, que les blasons familliaux ne se sont définitivement fixés qu’au courant du XIIIe siècle (Voir notamment les travaux de Michel Pastoureau à ce propos). Cette probabilité expliquerait peut-être le fait qu’un dessin (voir infra) représentant un hommage de 1376, montre Richard de Chaumont, seigneur de Quitry couvert d’un manteau à ses armes (fascé d’argent et de gueules) mais brisé d’un lambel, marque des cadets, marquait-il ainsi que la branche aînée avait conservée ses armes primitives ?

Armes adoptées[10] circa :  Fascé d’argent et de gueules de huit pièces. Depuis Hugues de Chaumont qui participa à la première croisade, à la bataille de Zara en 1098 il s’empara de la bannière colonelle de l’ennemi au armes de Hongrie (fascé d’argent et de gueules) depuis lors, en souvenir de cette action d’éclat, et abandonnant ses armes primitives la maison de Chaumont porte ces dites armes.

Armes adoptées depuis le XVIIe siècle, suivant l’autorisation[12] du roi : depuis Guy, premier marquis de Chaumont-Quitry, grand maître de la garde-robe du roi, écartelé des armes primitives (France ancien, brisé d’un lambel d’argent) et du fascé d’argent et de gueules. Cela ne peux signifier qu’une forme de reconnaissance de la part de Louis XIV ou d’un très exceptionnel privilège du souverain, quelle en serait la motivation ?

miniature, 1376[33] BnF, Est Réserve, Oa fol.12

Dessin d'une miniature, 1376[34] (BnF, Est Réserve, Oa fol.12 (8. Bouchot), 340, Fonds Gaignières, dessin de Boudan, pris sur le livre manuscrit des hommages du Comté de Clermont-en-Beauvoisis qui est à la Chambre des Comptes de Paris, fol. 37) hommage de Louis II, duc de Bourbon au roi Charles V pour le comté de Clermont en Beauvoisis. Tous les principales personnalités représentées son couvert d’un manteau à leurs armes. Au premier plan en bas à gauche le second personnage est Richard de Chaumont, seigneur de Guitry (Fascé d’argent & de gueules de huit pièces, brisé d’un lambel d’azur) entre à sa droite Pierre de Norry, seigneur de Norry, Vandenesse, Pouligny, Anisy et Monts-en- Genevray, conseiller de Louis II, duc de Bourbon (de gueules à la fasce d’or, alias d’argent) et à sa gauche Édouard de Beaujeu (d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'un lambel de cinq pendants du même) seigneur de Perreux, de Semur(-en-Brionnais) et de Beaujeu, époux de la nièce du pape Grégoire XI, Éléonore de Beaufort. Au troisième plan, à gauche au centre de profil (barbe et cheveux longs) Renaud (de Chaumont) seigneur de Trie, cousin donc de Richard de Chaumont (d'or à la bande componnée d'argent et d'azur, bordée de gueules et accompagnée en chef d'une merlette de sable) les armes des Trie ont connues au moins neuf variantes, parfois très différentes).

Titres[modifier | modifier le code]

Vicomte de Chaumont

Comte de Chaumont

Baron de Chassenay

Baron de Lecques

Baron de Bourdon

Baron de Saint-Michel

Baron de Bienfaite

Baron de Lecques

Marquis de Chaumont-Quitry, L.P. du 6 novembre 1669

Baron d'Orbec

Marquis d'Orbec

Comte de l’Empire

Reçue aux Honneurs de la Cour le 9 novembre 1754, le 17 avril 1784, et le 21 juin 1787.

Sources Manuscrites & Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. BnF, Pièces Originales 716, folios 119 à 124.
  2. a et b BnF, PO 716 et 717.
  3. a et b Félicien Houssemaine, « Les comtes du Vexin [archive] », (notices des amis du mantois, no 6 - 1955).
  4. Bibliothèque nationale de France, Pièces Originales 716 et 717.
  5. BnF, Dossiers Bleues 178 "Preuves de noblesse de 1670 par Caumartin".
  6. a et b Christian Settipani, Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck.
  7. GUERARD (B.), Cartulaire de l’abb. de Saint-Père de Chartres, (1840)., t. 1, p. 175.
  8. BRUEL (Alexandre), Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, , t. 4, p. 585 et 586.
  9. BnF, Dossiers Bleues 178 fol.128.
  10. a et b Auguste Le Prevost, Édition de : Orderic Vital, Historiae ecclesiasticae (...)., Paris, J. Renouard, 1838-1855
  11. Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle histoire généalogique de l'Auguste Maison de France. La Maison de,
  12. a et b Eugène Lefèvre-Pontalis, « Histoire de la cathédrale de Noyon », , Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 60
  13. Jean François Millain, Mémoire des princes du Sang pour répondre au mémoire instructif des princes legitimés, , page 55
  14. BnF, 8-L45-9 (26). Histoire de La Normandie
  15. BnF, Moreau 42 fol. 75
  16. AD de la Somme, Histoire du Mont-Saint-Quentin, fol. 64
  17. BnF, Moreau 42.
  18. Op. cité, Moreau 42.
  19. Charles du Fresne, sieur du Cange,, « Histoire de l’etat de la ville d’Amiens et de ses comtes », Paris,
  20. Relevé par Dufour « Actes de Louis VI » N°32, Luchaire N° 81 et copie de 1771 par Dom Queinsert.
  21. Louis Hippolyte Catrin, « Etudes Historiques et Statistiques sur Nouvion en Thiérache », P. 46,
  22. Compiègne St Corneille, tome 1 , XXXIV page 70.
  23. BnF, Français 9376.
  24. BnF, Duchesne, 56 fol. 419 ; Latin 5420, fol. 87, d’après un cartulaire de Saint Mesmin, et voir Bibl. d’Orléans, Ms. 11 fol. 60 et Gallia Christiana , VIII, col 1447et 1553 ; XIV col 77.
  25. BnF, Latin 13899, fol. 246
  26. BnF, Français 20272 (Chartes de Mortemer).
  27. AN, LL 1542.
  28. AN, LL 1542.
  29. AN, R3* 138, folio 30.
  30. AN, L 1030.
  31. BnF, Français 20272.
  32. BnF, Pièces Originales 716 et 717, Dossiers Bleues 178.
  33. BnF, Est Réserve, Oa fol.12.
  34. BnF, Est Réserve, Oa fol.12.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Portail:Histoire

Catégorie:Chronologie

Histoire militaire

Armorial des Capétiens

Portail:Héraldique

Liens externes[modifier | modifier le code]

Gustave Chaix d'Est-Ange[1]

  1. BnF : P.O 716 et 717 ; Dossiers Bleus 178 (Dossiers 4635 à 4646). Prieuré de Nanteuil-le Haudouin : Nanteuil le Haudouin, du diocèse de Meaux. Olivier Guyotjeannin, dans « Episcopus et Comes » donne des références de cartulaire aux archives Nationales : H 2650 ( Cartulaire XIVè-XVè, Stein, 2675 ) …à creuser s’il y aurait des documents plus anciens. D’autres documents qu’il serait intéressant de retrouver, et qui semblent avoir été lus par des auteurs anciens,  se situent dans cette période de 1275 à 1315, sont les chartes des abbayes de Mortemer, de Saint Germer de Flay, de Gomerfontaine, de Notre Dame du Val, et de Saint Wandrille…. c’est un vaste travail, sur des archives éparses. Prieuré de Laillerie : Le père Anselme mentionne aussi, des actes du prieuré de Laillerie près de Chaumont. Le père Anselme, dans « Histoire de la Maison Royale de France » dit : « Renaud , seigneur de Chaumont et de Quitry , écuyer en 1282, chevalier en 1294, suivant des titres des abbayes de S. Wandrille et de S. Germer de Flaix et du prieuré de Laillerie près Chaumont, est mentionné dans des lettres du roi de l’an 1294 pour la réunion de Chaumont et de Gisors. Il eut de sa femme dont le nom est ignoré : Mathieu de Chaumont…. » Abbaye Saint Martin de Pontoise Ce cartulaire a été travaillé pendant de nombreuses années par Depoin, mais on peut imaginer qu’il a pu laisser passer des documents qui ne correspondait pas à son idée de départ. le « cartulaire de l’abbaye de Saint Martin de Pontoise », de Dom Estiennot …serait à reprendre. Abbaye de Gomerfontaine : Les Archives départementale de l’Oise, doivent posséder un fonds Gomerfontaine, à retrouver. A propos des archives de Gomerfontaine, voilà ce que l’on peut lire sur le site des archives de l’Oise : « Sur l’état des archives de l’abbaye de Gomerfontaine en 1790, cf l’inventaire du 20 mai 1790, fait par la municipalité de Trie-Château et Trie-la-Ville ( série Q) ; Il décrit sommairement ( p. 7 à 11 ) un certain nombre de sacs, non numérotés, qui renferment les titres. Il y a en outre 25 registres de comptes. En 1793, un certain nombre de titres furent remis par le district de Chaumont aux acquéreurs de domaines nationaux : 1°/ le 24 juin 1793, à Languedoc, fondé de pouvoir de Leduc, acquéreur de Gomerfontaine : liasse de 36 pièces, dont 31 ‘chartes latines’, des donations, confirmation, amortissements des domaines contigus à la maison ( 33 chartes du 13e siècle , vers 1208-1327 ). Liasse de 44 pièces relatives aux acquisitions successives du domaine ( 1501-1644 ). Liasse de 9 pièces : baux ( 1484-1646 ). Liasse de 3 pièces : mesurage, bornage et limites ( 1514-1595 ). Liasse de 17 pièces relatives au moulin et vivier de Gomerfontaine ( 1223-1307 ). Liasse de 27 pièces : baux dudit moulin ( 1486-1786 ). 2°/ le 27 mai 1793, à Michel-Goussainville : Liasse de 26 pièces, relatives à une redevance en blé sur la terre de Loconville ( 1210-1782 ). » D’autres documents sont dans la série H de 8078 à 8239. Par exemple H 8150 : dénombrements fournis au Roi à cause de son comté de Chaumont, daté de 1383 ; ou H 8147 à 8149 : titres généraux de l’abbaye. cartulaire de Gomerfontaine ( chartes de 1210 -1283 ; BNF, Département des manuscrits, cote NAL 2641 , division F4-6, manuscrits en latin. Repris numérisé sur le site Archives de France, page 136 à 185, chartes numérotées de 1 à 228. Abbaye de Saint Germer : Hugues dit « le Borgne », au moment de partir en croisade en 1138, donna les dimes de certaines de ses seigneuries à l’abbaye de Saint Germer de Fly, et aussi  l’église de Doudeauville en Vexin Normand ( source  « Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France » ..., Volume 1, par Honoré Caille Dufourny ) . L’ouvrage «  A l’aube de l’architecture gothique » de Jacques Henriet ( en ma possession ) donne beaucoup de détails sur Saint Germer de Flay … Cartulaire de Saint-Germer : Il y a des restes fragmentaires de ces chartes. Une source de renseignement peut être : Henri Stein, « Bibliographie générale des cartulaires français ». Pour l’Ile de France compléter avec Bloch « L’ile de France » p 759. Bornet « Saint Germer » : un ouvrage qui revient souvent . Publications : monsieur l’abbé Bornet, curé doyen de Saint Germer, prépare la publication d’un cartulaire factice, contenant les chartes relatives à l’abbaye de Saint Germer ( ms. En 2 vol. in folio ) » ( Source : Bibliographie Générale des cartulaires français, Henri Stein ). « Des mentions de ce cartulaire se trouvent aux Archives du département de l’Oise, H 1336 et 1596, à la Bibliothèque Nationale, ms latin 12741, p 310, ms français 9499, p 353 et des extraits à la Bibliothèque de Beauvais, collection Bucquet-Auxcouteaux, vol XLII, pp 261-269 ou Biblio. Mun. De Beauvais , ms 41 , 2 vol. » Dom Villevieille a connu et utilisé le « premier cartulaire de Saint Germer » ce qui laisse supposer qu’il en a existé plusieurs simultanément. Abbaye du Val Notre Dame : Selon Olivier Guyotjeannin ( dans son ouvrage « Episcopus et Comes ») Il y a aux Archives Nationales, un cartulaire du Val Notre Dame : LL 541 ( dioc. Paris XIIIème , Stein, 2083 ) Dans Bornet « Saint Germer », tome 1, vue 1597, lettre d’un abbé Duplaix, qui dit avoir en 1903 pu faire le dépouillement du cartulaire de Notre Dame du Val. Henri Stein : « Le Val Notre Dame- Abbaye ( dioc. de Paris ), cartulaire de l’abbaye de Notre Dame du Val, ms du XIIIè siècle, sur parchemin, contenant des actes de 1127 à 1217, in 8° de 69 ff ( Archives Nationales , LL 1541 ). Table des mêmes, ms du XVIIe siècle ( 1669-1673 ), sur papier in-folio, avec additions jusqu’en 1531 ( AN LL 1542 ). Autre cartulaire de Notre Dame du Val, orig. Perdu. Copie faite au XVIIe siècle sur papier in 4° de 214 pages ( Bibliothèque Nationale, coll. Joursanvault, vol 936 ). Autre cartulaire : original perdu. Table des trois cartulaires de l’abbaye de Notre Dame du Val, faite en 1669-1675, sur papier, in 16 de m-250 ff ( BN, ms nouv. Acq française 4466 ). Voir f°109 pour le second registre, au folio 161 pour le troisième ). Extraits faits au XVIIe , par A du Chesne ( BN, coll. Baluze, vol LV, ff 505-512 ). Par Gaignières ( idem – ms latin 5462 ). Par un inconnu ( idem -ms latin 10999 ). » « Cartulaire de l’Hopital de l’abbaye du Val Notre Dame, ms du XIIIe siècle, avec additions du XIVe siècle sur parchemin, in 8°, de 46 ff ( BN, ms nouv. Acquisitions latines 826, dates extrêmes 1214-1265. « Publication : Cartulaire de l’Hopital de l’abbaye du Val Notre Dame au diocèse de Paris, par Henry Omont  ( Mémoires de la sté de l’Histoire de Paris et de l’Ile de France, XXX, p 127-175 et à part Paris, 1904, in 8° de II – 50 p ) » « Cartulaire de l’Hopital de l’abbaye du Val-Notre Dame »…( sur Gallica ) Diverses chartes de l’abbaye du Val-Notre Dame, se trouvent à la BNF et aux AN. Henri Stein dit : «  Le Val-Notre Dame, abbaye , ( dioc. De Paris ) 2083 – cartulaire de l’Abb. Val-Notre Dame : ms du XIII ème s sur parchemin, contenant des actes de 1127 à 1217 in 8° de 69ff ( archives nationales LL 1541 ) table du XVII è ( AN LL 1542 ) 2084 – Autre cartulaire de Notre Dame du Val . orig. Perdu  copie faite au xvii è , 214 pages ( BN coll Joursanvault , vol 936 ) 2085 Autre cartulaire , orig. Perdu table des 3 cart faite en 1669 -1675 250 ff ( BN 4466 m6 nouv. Acquisition fr ) Extraits faits au xvii e par A. du Chesne ( BN coll Baluze col LV ff 505-512 ) Pour Gaignières ( idem , ms latin 5462 ) Par un inconnu ( idem ms latin 10 999 ) » Le livre de Serge Foucher, donne des sources de chartes, qui mentionnent Galon de Chaumont et son fils Hugues. Abbaye de Mortemer Plusieurs auteurs disent que Hugues de Chaumont, dit « le Borgne »,  fit de grands biens à l’abbaye de Mortemer. Nous pouvons noter qu’après lui, ses descendants ….Galon de Chaumont, son fils, cède des droits à Mortemer en 1170, ailleurs on dit aussi qu’il fit de grands biens à cette abbaye, …plus tard Gilles de Chaumont, décédé après 1254  fit aussi de grandes donations à Mortemer …Mortemer est donc un fil conducteur intéressant pour les Chaumont descendants d’Hugues « le Borgne ». C’est grâce aux chartes de Mortemer, que les frères de Sainte Marthe, historiographes du roy, et généalogistes, sous Louis XIII, qui avaient reproduit une généalogie de la Maison de Chaumont et  avaient signalé entre autres choses, à propos d’un Mathieu de Chaumont  : « le mariage de Mathieu avec l’héritière et fille unique de la Maison de Quitry, par le moyen duquel mariage il fut faist seigneur dud. Quitry, comme il estoit déjà seigneur dud. Chaumont en partie et autres terres » ( Bibliothèque nationale, Manuscrits Français, volume 20272 , dossier Chaumont , folios 33 à 38 )  ( retrouver ces documents à la BNF Une notice, trouvée sur internet et intitulée «  Entre gestion et historiographie : les cartulaires monastiques de la Normandie moyenne( XII –XV ème siècles ) – L’exemple des cartulaires de Notre Dame de Mortemer, Saint Pierre de Préaux et de Saint Martin de Troarn » explique qu’il reste des sources sous la forme d’un volume manuscrit, relié en maroquin rouge, orné des armes de France, côté latin 18369. Volume in quarto de 113 pages regroupées en 10 cahiers, conservé au cabinet des manuscrits de la BNF  ( ancien manuscrit Gaignières Q 5 ). Ce cartulaire s’ouvre sur une chronique de l’abbaye, relatant l’histoire du monastère depuis 1130 année de sa fondation, jusqu’en 1198. Une série de 137 actes dont 35 chartes les actes concernent surtout la période 1137 à 1170 , pour la periode 1170 à 1198 les actes sont moins nombreux….La chronique rend compte du développement de l’abbaye sous chaque abbatiat, en mettant surtout l’accent sur le développement foncier de l’abbaye, création de granges, confirmations reçues de seigneurs et hauts personnages qui permirent l’achèvement des bâtiments monastiques. Il semble que l’on pourrait y trouver des pièces intéressantes pour notre recherche. L’abbaye de Mortemer, fut fondée en 1130 / 1134. Elle aurait été précédée par un prieuré, situé au fond de la vallée de Fouillebroc, fondé par Robert de Chandos ( ou Candos ), seigneur au service du duc de Normandie, gouverneur royal et châtelain de Gisors. Ce Chandos avait fait appel à l’abbaye du Pin ( située dans la Vienne ) pour fonder un prieuré bénédictin à Beaumont-le-Perreux. Cet endroit se trouve à quelques kilomètres de Gisors. Dom Alexandre, prieur de la communauté, arrive sur le site à une date inconnue ( entre 1100 et 1130 ) ; rapidement il constate que la localisation du site est en contradiction avec sa volonté de solitude et décide de quitter la communauté …Il s’en réfère au roi d’Angleterre, duc de Normandie,  Henri 1er Plantagenêt qui lui propose un autre lieu sur ses terres. Dom Alexandre décide de s’installer dans un lieu reculé du domaine ducal de Normandie, en un lieu « impropre a toute vie humaine » : Mortemer. Une première phase de construction date de la première moitié du XIIe au début du XIIIe. Sous Dom Alexandre sont réalisés des travaux d’aménagement …c’est sous l’abbatiat de Dom Adam, ( 1138-1154 ) que sont réalisées les premières constructions ( infirmerie et aile des convers) Il semblerait que l’abbaye de Mortemer n’intègre l’ordre de Cîteaux qu’en 1137 et devient  fille de l’abbaye d’Ourscamps. Ourscamps avait été fondée par Simon de Vermandois, évêque de Noyon, frère du sans doute déjà défunt, Henry de Vermandois, comte de Chaumont, en 1128, et oncle de Hugues « le Borgne » de Chaumont. Si Hugues « le Borgne » de Chaumont donne « de grands biens » à Mortemer, on ne peut pas, ne pas y voir un lien, avec celui qui serait son oncle direct, Simon de Vermandois, fondateur de la mère, l’abbaye d’Ourscamps. Une  copie du cartulaire, du dix huitième existe aux archives de l’Eure, semble t il, qui porte sur la période qui nous intéresse . à lire. A la Bibliothèque Nationale : cartulaire de l’abbaye de Mortemer, m.s de la fin du XII ème sur parchemin in 4° de 113 ff ( BN ms. Latin 18369 ) Aux Archives Départementales de l’Eure à Evreux, selon Olivier Guyotjeannin, « Episcopus et Comes » : H 653 ( Titres relatifs à la Forêt de Thelles ) …ces titres pourraient nous éclairer sur l’origine de ce fief du comté de Chaumont, qui appartint à Hugues « le Borgne ». Analytique : « Notice sur le cartulaire de Mortemer » par CH V. Langlois. Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, XIII, 1185 pp 94-118 Abbaye d’Ourscamps : quelques sources à étudier : - « Analyse de quelques pièces d’un cartulaire de Laon concernant Noyon et Ourscamps » par A Bouxin, dans CAN t 18 ( 1903 ) , p 107-112 -  « Cartulaire de l’abbaye Notre Dame d’Ourscamps, de l’ordre de Cîteaux, fondée en 1129 au diocèse de Noyon », ed A Peigné-Delacourt, Amiens 1865 ( Mémoires des Antiquaires de Picardie ) - «  Chartes du XIIè s. relatives aux anciennes abbayes de Fervaques, d’Ourscamps, et de Saint Quentin el l’Isle » Ed H Bouchot, dans Mémoires de la Société Académique de Saint Quentin. Tome 3 ( 1879-1880 ) p. 344-355.