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Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Débuts d'acteur[modifier | modifier le code]

Clint Eastwood commence la comédie au milieu des années 1950 par de courtes apparitions dans des séries B telles que La Revanche de la créature, Tarantula ! et Francis in the Navy. Sa carrière débute réellement lorsqu'il obtient le rôle de Rowdy Yates dans la série télé Rawhide, qu'il interprète de 1959 à 1966. Avec ce personnage, qu'Eastwood décrit comme « l'idiot du village »[1]), il se fait un nom à travers les Etats-Unis.

Parallèlement à la série, Eastwood participe à plusieurs films, parmi lesquels Ambush at Cimarron Pass qu'il considère comme « probablement le plus mauvais Western jamais réalisé »[2].

Un producteur repère Eastwood dans Rawhide. Il lui trouve un véritable air de cowboy et considère que sa taille d'1m93 lui assure un forte présence physique. Il l'invite alors à passer l'audition pour Pour une poignée de dollars (1964) de Sergio Leone. Eastwood n'est pas le premier acteur pressenti pour jouer le rôle principal[3]. Avant lui, Charles Bronson, Richard Harrison, Henry Fonda, James Coburn et Ty Hardin[4] sont approchés.

Les producteurs établissent une liste d'acteurs peu connus et demandent conseil à Harrison. Ce dernier suggère Clint Eastwood, qu'il sait capable de jouer un cowboy de manière convaincante. Harrison affirmera plus tard : « Ma plus grande contribution au cinéma est peut-être de ne pas avoir fait Fistful of Dollars et d'avoir recommandé Clint à la place. »[5].

Le film se tourne en Espagne et devient une marque de fabrique du développement des westerns spaghetti. Eastwood apporte sa touche personnelle à la création du personnage de l'homme sans nom, qui sera à la base de la trilogie du dollar.

Reconnaissance publique[modifier | modifier le code]

Pour le rôle qui lancera sa carrière, Eastwood achète lui-même les jeans noirs dans un magasin d'Hollywood Boulevard et le chapeau dans une entreprise de prêt-à-porter de Santa Monica. Même s'il est non fumeur, il s'occupe également d'acheter les cigares dans un magasin de Beverly Hills.

Bien que le film soit une co-production italo-germano-espagnole, la barrière de langue handicape le tournage. Eastwood communique avec l'équipe du tournage et les acteurs italiens majoritairement via le cascadeur Benito Stefanelli, engagé en tant qu'interprète par la production.

Leone rappelle Eastwood pour le reste de la trilogie, Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più, 1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (Il Buono, il brutto, il cattivo , 1967). Le réalisateur dépeint un monde plus désabusé et sans loi que les traditionnels westerns. Ses trois films sont un succès, particulièrement le troisième. Cela fait d'Eastwood une star mondiale, redéfinissant même le stéréotype du cowboy américain, as de la gâchette et chasseur de primes. Leone dira : « J'aime Clint Eastwood car il a seulement deux expressions faciales : une avec le chapeau, l'autre sans. »[Notes 1]

Stardom lui apporte plus de rôles de dur à cuire. Eastwood est payé 800 000 dollars en 1968 pour donner la réplique à Richard Burton dans le film de guerre Quand les aigles attaquent (Where Eagles Dare). La même année, il est à l'affiche du western Pendez-les haut et court (Hang 'Em High). Il est également le shérif Walt Coogan dans Un shérif à New York (Coogan's Bluff). Le film est controversé à cause de sa violence, mais il lance pour la première fois la collaboration entre l'acteur et le réalisateur Don Siegel qui durera plus de dix ans. Le rôle de Coogan est le prototype du héros macho qu'Eastwood campera dans la série des Inspecteur Harry.

En 1969, Eastwood s'aventure dans sa première et unique comédie musicale, La Kermesse de l'Ouest (Paint Your Wagon). Lee Marvin et lui, tous les deux non-chanteurs, jouent des chercheurs d'or qui aiment la même femme (jouée par Jean Seberg). Bien que le film reçoive des critiques mitigées, il est nommé au Golden Globe du meilleur film musical ou comédie.

En 1970, Eastwood apparait dans le film de guerre De l'or pour les braves (Kelly's Heroes) aux côtés de Donald Sutherland et Telly Savalas. Il enchaîne également un deuxième film sous les ordres de Siegel, Sierra torride (Two Mules for Sister Sara). Il y donne la réplique à Shirley MacLaine. Les deux films utilisent les recettes mettant en scène un dur à cuire à l'humour décalé.

Dans Les Proies, une nouvelle fois de Don Siegel, il joue un soldat de l'Union blessé et retenu captif par la patronne répressive d'une école de filles sudiste.

Néanmoins, c'est son rôle de l'inspecteur « Dirty » Harry qui marque un tournant dans sa carrière. Plus gros succès au box office de Don Siegel, L'Inspecteur Harry permet à Client Eastwood d'endosser le costume de l'un des plus célèbres héros du cinéma. Le film est réputé pour avoir inventé le genre du flic à la gâchette facile, toujours imité depuis. Avec ce personnage de policier dur, Eastwood touche le public.

En 1974, il fait équipe avec le jeune Jeff Bridges dans le buddy movie Le Canardeur (Thunderbolt and Lightfoot). Ce film est la première réalisation de Michael Cimino, qui vient d'écrire Magnum Force (1973), le deuxième épisode des aventures de l'inspecteur Harry.

En 1978, avec Doux, dur et dingue (Every Which Way But Loose), Eastwood s'aventure dans la comédie. Son rôle de Philo Beddoe, un routier qui traverse l'Ouest des Etats-Unis, recherchant un amour perdu, lui permet d'aborder un autre registre. Pourtant, Clyde, l'ourang-outang qui l'accompagne, lui vole la vedette. Malgré des critiques négatives, le film est un succès et atteint le deuxième rang des plus gros succès de l'année.

L'année suivante, Eastwood est la vedette du film Le Prisonnier d'Alcatraz (Escape from Alcatraz) basé sur une histoire vraie. Il prête ses traits à Frank Morris, prisonnier enfermé à Alcatraz en 1960 et qui s'en échappera avec deux complices en 1962.

Acteur-Réalisateur[modifier | modifier le code]

Sa propre compagnie de production, Malpaso, lui permet d'avoir le contrôle artistique qu'il désire. Il réalise ainsi son premier film, Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me), un thriller où il joue un DJ harcelé par une admiratrice hystérique, interprétée par Jessica Walter.

Eastwood réalise deux westerns durant les années 1970 : L'homme des hautes plaines (High Plains Drifter, 1973) et Josey Wales hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales, 1976). L'homme des hautes plaines marque la première de ses six collaborations avec son ami Geoffrey Lewis de même pour Josey Wales hors-la-loi avec sa compagne Sondra Locke. Ce film permet égalemnt à Kyle Eastwood, alors âgé de sept ans, de débuter devant la caméra.

En 1980, Eastwood participe à deux films. Dans Bronco Billy qu'il met en scène, il est la vedette d'un cirque ambulant de l'ouest américain. Il reprend également son rôle de Philo Beddoe pour Ça va cogner (Any Which Way You Can). Malgré des critiques une nouvelle fois mauvaises, la suite de Doux, dur et dingue devient un succès au box-office et fait partie des cinq plus gros films de l'année.

En 1982, il réalise, produit et joue dans la film inspiré de la Guerre Froide Firefox, l'arme absolue (Firefox). L'année suivante, le quatrième Inspecteur Harry sort sur les écrans. Son Le Retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact) est considéré comme plus noir et violent que les précédents. Il devient le plus gros succès de la série, faisant d'Eastwood une star des années 1980. Le président Ronald Reagan fait même référence à la célèbre réplique « Go ahead, make my day » dans un de ses discours.

Fidèle aux acteurs, Clint Eastwood collabore régulièrement avec Bill McKinney, Albert Popwell, Pat Hingle, George Kennedy, William O'Connell, Sam Bottoms, Roy Jenson et Dan Vadis tout au long des années 1970 et 1980.

Trois de ses films des années 1980 mettent en scène ses propres enfants. Son fils Kyle Eastwood est ainsi son neveu dans Honkytonk Man (1982). Sa fille Alison Eastwood a un petit rôle d'orpheline dans Bronco Billy avant d'être sa fille dans le thriller glauque La Corde Raide (Tightrope, 1984).

Sous les ordres de Richard Benjamin, Eastwood s'essaie à la comédie avec Haut les flingues ! (City Heat, 1984) avec Burt Reynolds. Il réalise également Le Maître de guerre (Heartbreak Ridge, 1986). Puis il fait l'ouverture du festival de Cannes avec Pale Rider (1985), un hommage au classique du western L'Homme des vallées perdues, où il revisite le genre.

Le cinquième et ultime Inspecteur Harry, La dernière cible (The Dead Pool, 1988) est un succès commercial mais déçoit. Il partage l'affiche avec Liam Neeson, Patricia Clarkson, le jeune Jim Carrey, qui plus tard apparaîtra dans le faible Pink Cadillac (1989) de Buddy Van Horn, ainsi qu'avec Bernadette Peters et la future fiancée d'Eastwood Frances Fisher. Cette dernière participera à deux autres de ses films.

Dans la deuxième moitié de la décennie, il travaille sur un film plus intimiste, Bird (1988), un biopic du jazzman Charlie "Bird" Parker avec Forest Whitaker dans le rôle principal. Eastwood reçoit deux Golden Globes : le Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière et le prix de la meilleure réalisation pour Bird, qui lui apporte aussi une nomination pour la palme d'or à Cannes.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Analyse artistique[modifier | modifier le code]

Rôles marquants[modifier | modifier le code]

L'homme sans nom[modifier | modifier le code]

L'inspecteur Harry[modifier | modifier le code]

Autres films[modifier | modifier le code]

Réalisations[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Influence et portée[modifier | modifier le code]

Sa vision sur sa carrière[modifier | modifier le code]

Vu par la critique[modifier | modifier le code]

Culture populaire[modifier | modifier le code]

L'homme public[modifier | modifier le code]

Ses convictions politiques[modifier | modifier le code]

Controverses[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Voix françaises[modifier | modifier le code]

Box-office et distinctions[modifier | modifier le code]

Aux États-Unis[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

  1. « the idiot of the plains » - Reader's Digest Australia: RD Face to Face: Clint Eastwood
  2. « probably the lousiest Western ever made. »
  3. A Fistful of Dollars
  4. Relive the thrilling days of the Old West in film | TahoeBonanza.com
  5. Richard Harrison interview, « Maybe my greatest contribution to cinema was not doing Fistful of Dollars, and recommending Clint for the part. »


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