Théodore Abu Qurrah

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Théodore Abu Qurrah
Fonction
Évêque
Biographie
Naissance
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
HarranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
ثاوذورس أبي قرة ou Θεόδωρος ἈβουκάραςVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Théodore Abou Qurrah (en arabe ثاوذورس أبي قرة, Thaoudourous Abou Qourra) (v. 750-v. 820), évêque de Harran, est un théologien chrétien melchite de langue arabe et de culture gréco-romaine qui vécut durant la première période de l'islam. Il est connu, dans les publications anciennes, sous le nom d'Aboucara ou Abou Kurra.

Le contexte religieux[modifier | modifier le code]

La situation religieuse de la Mésopotamie supérieure, au VIIIe siècle est la conséquence directe des controverses christologiques du Ve siècle d'une part, et d'autre part de l'invasion par l'islam, au VIIe siècle, d'une partie de l'Empire byzantin.

Théodore Abou Qurrah est originaire de Mésopotamie supérieure. La population y était variée : païens, juifs, musulmans, manichéens et chrétiens de toutes les communautés s'y côtoyaient. En effet, les chrétiens étaient divisés en plusieurs groupes doctrinalement opposés : nestoriens, jacobites, et ceux que ces derniers appelaient « melkites » (terme qui signifie « impériaux »), parce qu'ils recevaient les définitions du concile de Chalcédoine convoqué à la demande de l'empereur Marcien ; on leur donnait en outre le nom de chalcédoniens. Théodore était chalcédonien.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

La biographie d'Abou Qurrah comporte, depuis longtemps, une grande part d'incertitude, et pas seulement en ce qui concerne les dates.

Né aux environs de 750, Théodore Abou Qurrah est originaire d'Édesse (dans le sud-est de la Turquie actuelle). On ne sait rien de la jeunesse de Théodore, mais il a probablement commencé ses études à Édesse, ville célèbre par ses écoles. Il était traditionnellement admis qu'il fut moine à Saint-Sabbas, en Palestine, mais cette idée a été récemment contestée avec de sérieux arguments[1] : il a peut-être été simplement confondu avec un autre « Théodore d'Édesse », dit aussi Théodore le Grand Ascète (IXe siècle), moine à Saint-Sabbas puis métropolite d'Édesse, dont on conserve une Vie en grec écrite par son neveu et disciple Basile d'Émèse (et qui figure parmi les auteurs de la Philocalie des Pères neptiques). Quoi qu'il en soit, ce que l'on sait des relations entre la Syrie et la Palestine de l'époque ne rend pas un séjour à Saint-Sabbas impossible. En tout cas, on sait qu'il se rendit à Jérusalem et en divers lieux de Palestine (soit comme moine, soit durant son épiscopat, ou même après celui-ci).

On l'a supposé (en se basant sur le titre - en fait erroné - d'un de ses traités[2]) disciple de Jean Damascène, mais ce dernier étant mort en 749, il ne saurait en être question. Toutefois, on constate chez l'évêque de Harran comme chez l'ancien moine de Saint-Sabbas une même volonté de défendre la foi chrétienne telle qu'elle a été exprimée à Chalcédoine face à la « pluralité » des approches religieuses.

Vers 795, il devint évêque melkite de Harran, comme Édesse une ville importante de Syrie. À une date indéterminée, il convoqua un synode contre les manichéens de Harran[3]. Théodore jouissait alors d'une grande considération pour ses nombreux talents et sa connaissance à la fois du grec[4], de l'arabe et du syriaque. Cependant, pour une raison qui n'est pas éclaircie, il fut déposé par Théodoret[5], patriarche melkite d'Antioche.

De sa déposition[6] à sa mort, il continua d'écrire, de prêcher et de défendre la théologie de Chalcédoine.

Il rédigea en arabe (vers 812), à la demande du patriarche Thomas Ier de Jérusalem, un traité sur la vérité de la foi de Chalcédoine à destination des Arméniens, traité traduit en grec par Michel le Syncelle (longtemps moine à Saint-Sabbas). Il se rendit aussi en Arménie, vers 815, à la cour du prince Achot Bagratouni, qu'il tenta vainement de convertir à l'orthodoxie chalcédonienne et devant qui il eut une controverse avec le diacre jacobite Nonnos de Nisibe, cousin du théologien Abou-Raïta.

Il se serait aussi rendu, dans le même but, à Alexandrie.

Un récit[7] conservé en arabe, présente trois théologiens chrétiens représentant chacun un des grands groupes antagonistes (melchite, jacobite et nestoriens) convoqués par un vizir désireux de s'informer sur les croyances des chrétiens, consigne étant donné à chacun de présenter leur foi sans faire la critique de celle des deux autres. Les protagonistes sont le « melchite » Abou Qurrah, le jacobite Abou-Raïta et le nestorien Abd-Isho, qui pourrait être soit Isho Bar Noun[8] ce qui place ce dialogue entre 823 et 828, soit Habib ibn Bahriz[9].

Théodore eut aussi une controverse avec le calife Al-Mamoun, et en sa présence avec un docteur musulman, probablement en 829[10].

Il mourut vers 830.

Son nom[modifier | modifier le code]

Abou Qurrah porte en son nom la complexité de la période à laquelle il vécut :

  • son prénom, Théodôros (Θεόδωρος), est d'origine grecque : de theós (θεός), « dieu », et dōron (δώρον), signifiant « don » ; on peut alors comprendre la signification de ce prénom par « don de Dieu » ;
  • son nom, « Abou-Qurra » (أبي قرة), est arabe : il est composé de deux mots : abou, « père » et, dans le sens figuré, « cause », et qourrat, « joie » et « bonheur ». Ces noms sont employés comme adjectifs pour exprimer une qualité ; c'est pourquoi des évêques les portent, comme Aboul-Farage, Abou-Raïta, etc. Abou-Qurrah signifie donc « cause de joie ».

De nombreux auteurs du XVIIe au XIXe siècle ont fautivement interprété son nom comme signifiant « père de Carie » (donc, « évêque de Carie »), et l'ont ainsi confondu avec un autre Théodore, évêque de Carie, qui — contemporain de Photius — lui est nettement postérieur. La ressemblance de l'orthographe ancienne de ces mots : Carie, Charres et Aboucara, selon l'orthographe grecque, ne doit pas faire confondre ces deux Théodore.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Il est considéré, pour le monde syriaque, comme le dernier écrivain chrétien de langue grecque, mais aussi comme un des premiers de langue arabe. Lorsqu'il est nommé dans le titre de ses traités, c'est généralement en tant que « Théodore, évêque de Harran », ou « Théodore Abou Qurrah » (ou des variantes de ces dénominations). Pas un seul manuscrit connu ne propose « Théodore, moine de Mar Saba » (ou une formule analogue), ce qui laisse penser que s'il fut moine à Mar Saba, ce fut cependant en tant qu'évêque de Harran qu'il publia ses écrits. Par ailleurs, Michel le Syrien le désigne comme « un chalcédonien d'Édesse », ce qui laisse penser que si Théodore eut des liens avec Mar Saba, ce fut tardivement.
Ses écrits sont généralement doctrinaux et apologétiques. Il excelle à employer la forme dialoguée, mettant « face à face » le chrétien et son interlocuteur.
Contre le judaïsme, il défend l'excellence du christianisme en s'appuyant sur l'Ancien Testament ; face à l'islam, il en fait tout autant, ajoutant encore des références au Coran ou aux hadiths ; contre les iconoclastes, il promeut la vénération des icônes, contre les nestoriens et les monophysites, il soutient la théologie de Chalcédoine…

Les écrits en grec[modifier | modifier le code]

La Patrologie grecque de Migne (tome XCVII, col. 1461-1609) présente sous le nom de Θεοδωρος Αβουκαρα quarante-trois traités[11] avec traduction latine.
Quoique tous ces traités soient placés sous le nom d'Abou Qurrah, tous ne peuvent lui être directement ou même indirectement attribués. Aussi dans le tableau ci-dessous est indiqué pour chaque traité sa relation à Abou Qurrah.

Liste des Traités grecs dans l'ordre de l'édition de Migne

Authenticité[12] Type Interlocuteur ou doctrine concernée Titre ou thème
1. TAQ (F18)[13] Dialogue Incroyants Sur les cinq ennemis (la mort, le démon, la malédiction de la Loi, le péché et l'enfer) dont Jésus Christ nous a délivrés.
2. TAQ (MS)[14] Traité Jacobites Explication de certains termes philosophiques employés à contre-sens par les « sévériens » qui sont des jacobites.
3. TAQ (F18) Traité Incroyants Démonstration de l'existence de Dieu en tant que Trinité par des arguments tirés de la raison.
4. TAQ (MS) Traité Monophysites Épître aux Arméniens : Explication de la doctrine de l'Église sur l'Incarnation et apologie du Concile de Chalcédoine.
5. TAQ (F18) Dialogue Non précisé Différence entre le corps et l'humanité de Jésus-Christ.
6. TAQ (F18) Traité Non précisé Comment le péché est passé d'Adam à la race humaine.
7. TAQ (F18) Dialogue Non précisé La lutte de Jésus Christ contre le démon.
8. TAQ (F18) Dialogue Musulman Sur la divinité du Christ.
9. TAQ (F18) Dialogue Musulman Sur "Le Christ a-t-il été crucifié de son gré, ou malgré lui ?"
10. TAQ (F18) Dialogue Juif Sur l'interprétation des Écritures.
11. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur "Tout pouvoir m'a été remis".
12. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur "Qui est mort pour nous ?"
13. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur l'union de l'homme et du Verbe en Christ.
14. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur l'appellation Théotokos donnée à Marie.
15. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur "qui est oint dans le Christ ?"
16. TAQ (F18) (F10)[15] Dialogue Incroyant (Islam) Sur l'incarnation du Christ.
17. TAQ (F18) Dialogue Incroyant (Islam) Sur le salut des justes morts avant l'Incarnation du Christ.
18[16]. DJ 2[17] Dialogue Musulman Sur les caractéristiques d'un véritable prophète.
19. DJ 3 Dialogue Musulman Muhammad n'était pas envoyé par Dieu.
20. DJ 9 Pamphlet Islam Sur l'origine des révélations de Muhammad.
21. DJ 4 Dialogue Musulman Démonstration du christianisme par ce qu'il a de moins attirant.
22[18]. DJ 5 Dialogue Musulman Sur le pain consacré qui est appelé « Corps du Christ » par les chrétiens.
23. DJ 6 Dialogue Musulman Sur la divinité de Jésus-Christ.
24. DJ 7 Dialogue Musulman Sur la polygamie et la monogamie.
25. DJ 10 Dialogue Musulman Sur "Dieu a un Fils consubstantiel, de même origine et de même éternité".
26. TAQ (F10) Dialogue Hérétique Sur la génération éternelle du Fils par le Père.
27. TAQ (F10) Traité Non précisé Sur le nom de Dieu
28. TAQ (F10) Dialogue Hérétique Sur Dieu et la nature divine.
29. TAQ (F10) Dialogue Nestoriens Sur la double nature du Christ.
30. TAQ (F10) Dialogue Jacobites Sur la double nature du Christ.
31. TAQ (F18) (F10) Dialogue Origéniste Sur la justice et le châtiment
32. DJ 8 Dialogue Musulman Sur "Le Christ, ayant deux nature, a souffert dans sa nature humaine".
33. TAQ (F18) Dialogue Nestoriens Sur la double nature du Christ.
34. TAQ (F10) Dialogue Non précisé Sur la nature du temps.
35. AA 1[19] (Dial 1-5) Dialogue Islam Sur "L'homme est-il responsable de ses actes ?"
36. AA 2 (Dial 6) Dialogue Islam Sur "Les paroles de Dieu sont-elles créées ou incréées ?"
37. AA 4 (Dial 9-10) Dialogue Islam Sur la mort de Marie.
38. AA 5 (Dial 11) Dialogue Islam Sur "Qui, de Jean Baptiste ou de Jésus, est le plus grand ?"
39. AI[20] Dialogue Hérétique Sur les prescriptions de la Loi et sur la grâce.
40. AI Traité Non précisé Par le même Théodore, évêque de Haran "Sur Adam". Par Photius.
41. AI Traité Non précisé Sur la mort.
42. TAQ (F18) (F10) Traité Non précisé Sur les noms donnés à Dieu et la distinction des Personnes dans la Trinité
43. TAQ (Ms) Traité Non précisé Sur l'Incarnation et les modalités de l'union dans la personne du Christ
TAQ (F10) Traité Non précisé De diffentia propriissima en PG 94. 594, note 23

Éditions et traductions des écrits grecs

  • Grec : La plupart de ces opuscules ont probablement un original arabe, comme la Lettre aux Arméniens.
    Les plus anciens manuscrits connus remontent au Xe siècle, et comportent des textes déjà organisés en collections.
    La première édition imprimée des textes grec est due à Gretser, en 1606 pour 39 des 42 opuscules qu'il publia sous le nom d'Abucara.
    Le texte grec du "traité 25" fut publié pour la première fois par Cotelier en 1672, en note au 5e livre des Constitutions apostoliques, et celui du "traité no 18" par Lequien parmi les œuvres de Saint Jean Damascène en 1712. Ces deux textes grecs furent incorporés dans l'édition de Migne qui leur adjoignit un 43e opuscule – gréco-latin – publié en 1685 dans St Athanasii syntagma doctrinae par Arnold. Il fallut attendre 1995 pour que le texte grec du traité 32 soit édité par Glei et Khoury dans leur édition critique de 17 de ces dialogues ayant trait à l'islam[21].
    Outre ces 43 opuscules, d'autres traités en grec placés sous son nom, de valeur indéterminée, sont à ce jour référencés dans divers manuscrits et attendent d'être édités.
  • Géorgien : Arsène d'Ikaltho (1050-1125) donna la traduction en géorgien d'une trentaine d'opuscules[22] attribués à Abu Qurrah.
  • Latin : Dans la Bibliotheca patrum veterum (1575-1579), Génébrard[23] publia une quinzaine d'opuscules en traduction latine. Turrianus, à sa mort en 1584, laissa une traduction de plusieurs autres. Ce sont ces traductions, plus celles qu'il réalisa pour les opuscules grecs qu'il trouva, que Gretser publia en 1606, en tout 42 opuscules sous le nom d'Abucara[24]. La traduction latine du "43e opuscule" que l'on trouve chez Migne provient – comme signalé ci-dessus – du St Athanasii syntagma doctrinae par Arnold en 1685.
  • Slavon : Le , un traducteur anonyme, basé à Ostrog, en Ukraine, met la dernière main à une traduction des 42 opuscules alors attribués à Abucara, qu'il nomme Федор Абукара – Fiodor Aboukara – en se basant sur l'édition de Grester. Cette traduction, prévue pour être éditée n'a probablement jamais été imprimée, mais il en existe au moins deux manuscrits[25]
  • Français : en 1691, l'abbé Fleury publiait, dans son Histoire ecclésiastique quelques extraits de celui que l'on appelait alors Théodore Aboucara[26]. Il faut ensuite attendre 1972, puis 1982 pour que le P. Khoury, dans ses ouvrages sur la "polémique" et "l'apologétique" byzantine contre l'islam, donne la traduction, partielle ou intégrale de plusieurs des opuscules ayant trait à l'islam. En 2011, Ch. Boudignon donne, dans le cadre d'une étude, une traduction du traité 25[27]. On trouve encore une traduction du traité 22 en annexe d'une étude sur le Dialogue de Samon de Gaza[28]
  • Russe : En 1879, G. Sabloukov donne la traduction en russe de 15 opuscules en rapport avec l'islam. Une nouvelle traduction de ces traités (plus le no 16) a été publiée en 2012 par Y. Maximov dans Византийские cочинения об исламе. Par ailleurs, le traité no 2 a été traduit par Benevits en 2011 dans Полемические сочинения.
  • Allemand : Dans leur édition des Écrits sur l'islam de Jean Damascène et Théodore Abu Qurrah, Glei et Khoury donnent la traduction de 17 opuscules en relation à l'islam.
  • Anglais : Dans son Abu Qurra translated, en 2005, Lamoreaux donne une traduction anglaise de 29 des traités publiés par Migne qu'il considère comme authentiques, en se basant sur un texte grec entièrement revu.

Les écrits arabes[modifier | modifier le code]

Si les œuvres « grecques » d'Abou Qurrah sont accessibles dès le début du XVIIe siècle, il faut attendre 1897, avec la publication arabo-latine du traité sur la Défense des icônes pour que l'on prenne conscience de l'existence d'un « Abou Qurrah arabe ». La publication en 1904, par Constantin Bacha, de plusieurs autres traités, dont un qu'il traduisit en français, inaugura une nouvelle période d'études et de publications.

Arabe Allemand Anglais Français Autres
De la vénération des icônes[29] Arendzen (1897)[30] ; Dick (1986)[31] Graf (1910)[32] : 11 Griffith (1997)[33] Bigham (2010)[34] Multiples[35].
Sur le libre-arbitre. Bacha (1904)[36] : 1 (p 9) Graf (1910) : 9 Lamoreaux (2005)[37] : p. 195 Italien[38]
De la Trinité et de l'unicité. Bacha (1904) : 2 (p 23) Graf (1910) : 3 Lamoreaux (2005) : p. 175
Sur la mort du Christ. Bacha (1904) : 3 (p 48) Graf (1910) : 8 Lamoreaux (2005) : p. 109
Sur la vérité de l'Évangile Bacha (1904) : 4 (p 71) Graf (1910) : 2 Lamoreaux (2005) : p. 49 Boudignon (2022)[39]
Des voies de la connaissance de Dieu Bacha (1904) : 5 (p 75) Graf (1910) : 4 Lamoreaux (2005) : p. 157
De la nécessité de la rédemption Bacha (1904) : 6 (p 83) Graf (1910) : 5 Lamoreaux (2005) : p. 129[40]
De la filiation éternelle Bacha (1904) : 7 (p 91) Graf (1910) : 7 Lamoreaux (2005) : p. 140
La lettre au Jacobite David Bacha (1904) : 8 (p 104) Graf (1910) : 10
De la loi et de l'Évangile et de l'orthodoxie chalcédonienne Bacha (1904) : 9 (p 140)[41] Graf (1910) : 1 Lamoreaux (2005) : p. 27 et p. 161[42] Bacha (1905)[43] ; Boudignon (2023)[44]
De l'Incarnation de Dieu dans la chair Bacha (1904) : 10 (p 181) Graf (1910) : 6 Lamoreaux (2005) : p. 135
De l'existence du créateur[45] Cheiko (1912)[46] Graf (1913)[47] Lamoreaux (2005) : p. 1, p. 165 et p. 41[48].
Confession de foi Dick (1959)[49] Lamoreaux (2005) : p. 151 Dick (1959)
Sur les caractères de la vraie religion Dick (1959) Lamoreaux (2005) : p. 55 Dick (1959)
Question sur le libre arbitre Griffith (1979)[50] Lamoreaux (2005) : p. 207
Contre les Arméniens Lamoreaux (1992)[51] Lamoreaux (2005) : p. 97
Dialogue avec Al-Mamoun[52] Dick (2007)[53] Bertaina (2007)[54] ; Nasry (2008)[55]
Présentation de la foi en présence d'Abou Raïta et Abd-Isho Graf (1951)[56] ; Keating (2006)[57] Graf (1951) Keating (2006)

Outre les traités ci-dessus, il en existe d'autres dont la publication est en cours de préparation :

  • Contre ceux de l'extérieur.
  • Contre ceux qui disent que les chrétiens ont un Dieu faible.
  • Contre ceux qui affirment que la Parole de Dieu est créée.
  • Réfutation par l'Ancien Testament de ceux qui dénigrent la Parole de Dieu.
  • Sermon pour le premier mercredi du Carême[58]
  • Le Livre du maître et du disciple et les Questions au prêtre Moïse, attribués à Thaddée d'Édesse[59]
  • Admonition sur le jeûne par Thaddée d'Édesse[60].
  • Quatre homélies sur l'Évangile de Jean attribuées à Théodore d'Édesse[61].
  • Un extrait d'œuvre attribué à Théodore de Gaza[62]

Écrits en syriaque[modifier | modifier le code]

Dans son traité en arabe Sur la mort du Christ, il écrit : « nous avons déjà composé en syriaque trente maymar pour défendre la doctrine du concile de Chalcédoine et la Lettre de saint Léon ».

Ce terme "maymar" a posé problème aux traducteurs qui ont hésité à y voir soit un "traité", soit un "chapitre" ; de sorte que ce serait non pas "trente traités", mais "un traité en trente sections" qu'Abu Qurrah aurait composé en syriaque. Samir, dans un article faisant le point sur cette question [63], plaide avec force pour cette seconde lecture. En tout état de cause, ces "trente maymar" ne nous sont actuellement pas connus.

Le traducteur[modifier | modifier le code]

Théologien doublé d'un philosophe (logicien accompli, défendre la foi par des arguments de raison est même une caractéristique majeure de son argumentation), il a en outre traduit en arabe le traité De virtutibus animae[64] ainsi que — peut-être — les Premiers Analytiques d'Aristote[65].

Textes en liens externes[modifier | modifier le code]

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Textes d'Abou Qurrah[modifier | modifier le code]

Traduction française
En arabe et en grec
Autres langues

Études sur Abou Qurrah[modifier | modifier le code]

Autres éléments bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • (ar) C. Bacha, Les Œuvres arabes de Théodore Aboucara, Beyrout, 1904.
  • (ar) L. Cheikho, « Mimar li Tadurus Abi Qurrah fi Wugud al-Haliq wa d-Din al-Qawim », al-Machriq, 15 (1912), p. 757-74, 825-842.
  • I. Dick, « Deux écrits inédits de Théodore Abuqurra », in Le Muséon, 72 (1959), p. 53-67.
  • (en) S. H. Griffith, « Some Unpublished Arabic Sayings Attributed to Theodore Abu Qurrah », in Le Muséon, 92 (1979), p. 29-35.
  • Samir Khalil Samir, « Le traité sur les icônes d'Abù Qurrah mentionné par Eutychius », OCP, 58 (1992), p. 461-474.
  • Samir Khalil Samir, "Notes sur les citations bibliques chez Abu Qurrah" in : Orientalia Christiana Periodica (1983) vol. 49 , p. 184-191
  • (de) R. Glei et A. T. Khoury, Johannes Damaskenos und Theodor Abu Qurra : Schriften zum Islam, 1995
  • (en) Theodore Abu Qurrah (trad. John C. Lamoreaux), the first English translation of nearly the complete corpus of Theodore Abu Qurrah's works, 2006, (accès à la table des matières) et recension en français de cet ouvrage sur Persée
  • (en) Wafik Nasry : The calif and the bishop, a 9th century muslim christian debate : Al-Ma'mun and Abu Qurrah ; Université Saint-Joseph, 2008
  • (it) La libertà, introduzione, traduzione, note ed indici a cura di Paola Pizzi, testo arabo a cura di p. Samir Khalil sj, Torino 2002 Présentation consultable en ligne
  • Loi, foi et raison chez Théodore Abû Qurra par le Prof. Dr. Peter Bruns, in La morale au crible des religions (Studia Arabica XXI), Paris 2013,
  • (en) GARDOM, Clare : « Christian Arguments for the True Religion in the First ‘Abbasid Century: The Case of Theodore Abū Qurrah » (inédit)
  • (en) AWAD, Najeeb : Orthodoxy in Arabic Terms: A Study of Theodore Abu Qurrah's Theology in Its Islamic Context, 2016
  • AUZEPY, Marie-France, "De la Palestine à Constantinople (VIII-IXe siècles): Étienne le Sabaïte et Jean Damascène", in: Travaux et Mémoires du Centre du Recherche d’Histoire et Civilisation de Byzance, vol. 12, 1994, pp. 183-218[67]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) John C. Lamoreaux, « The Biography of Theodore Abū Qurrah Revisited », Dumbarton Oaks Papers 56, 2002, p. 25-40.
  2. Des travaux récents ont par ailleurs élucidé cette question en identifiant le « Jean » en question non comme étant Jean Damascène, mais un certain « diacre Jean » compilateur de dialogues d'Abou Qurrah. Cf. (en) J. Lamoreaux, « Theodore Abu Qurrah and John the Deacon ».
  3. voir « Le synode contre les manichéens réuni par Théodore Abou Qurrah », présentation parue dans la Revue de l'histoire des religions, 1962. La date proposée, déduite d'un événement mentionné dans la Chronique de Denys de Tell-Mahré, est toutefois beaucoup trop haute
  4. La question de savoir si Théodore écrivait en grec a pu être posée dans la mesure où ses traités grecs peuvent être des traductions (certains, comme la Compilation du diacre Jean, le sont certainement). Par ailleurs, la Lettre aux Arméniens a été rédigée en arabe et traduite en grec, non pas par Théodore, mais par le syncelle Michel. Toutefois ce passage par le grec ne s'imposait pas pour un document destiné à la cour arménienne, et la traduction du syncelle Michel (par laquelle nous connaissons ce traité) a tout simplement pu être réalisée à des fins privées, ou pour être transmise à Constantinople. D'autre part, comme le note N. Awad (Orthodoxy in Arabic Terms...), l'usage qu'il fait, en arabe, de sources grecques montre une véritable maîtrise de cette langue.
  5. (en) S. Treiger (New works by Theodore Abu Qurrah preserved..., p 17) indique pour le patriarcat de Théodoret, les dates 787-799. C'est donc durant cette période que Théodore doit avoir été « réduit à l'état laïc ».
  6. Griffiths (Reflections on the biography...) suppose que Théodore aurait récupéré son siège sous le patriarcat de Job d'Antioche, mais le texte de Michel le Syrien n'en fait pas état, non plus qu'aucune autre source.
  7. On trouvera une traduction anglaise de ce texte, avec introduction et le texte arabe, dans Defending the People of truth in the early islamic periods : The christian apologies of Abu Raïtah par Sandra Toenies Keating, 2006, p 347 sq.
  8. Ignace Dick propose d'identifier Abdisho (dans son article « Un continuateur arabe… ») avec le catholicos nestorien Isho Bar Noun, proposition validée par Keating.
  9. ʿAbdīshūʿ ibn Bahrīz, connu aussi sous le nom de Ḥabīb ibn Bahrīz fut évêque nestorien de Harran puis de Mossoul, à l'époque de Al-Mamoun. Cf Rachid Haddad : La Trinité divine chez les théologiens arabes, 750-1050, 1985, p. 58
  10. Controverse d'Abou Qurrah avec des théologiens musulmans en présence du calife Al-Mamoun, texte arabe édité par Ignace Dick (Alep, 2007)
  11. Le traité 18 se trouve en fait dans PG 94, mais est signalé avec la référence à son lieu. D'autre part, il faut compter aussi le fragment De diffentia propriissima PG 94. 594, note 23. Notons par ailleurs que le texte grec du traité 32 ne fut publié qu'en 1995, Migne se contentant d'en fournir une traduction latine
  12. D'après les travaux de J. Lamoreaux : "Theodore Abu Qurrah and John the deacon"
  13. TAQ (F18) = Document attribuable, directement ou non, à Abou Qurrah présent dans une famille de ms comportant dans cet ordre les no 3, 5, 6, 7, 8, 16, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 33, 15, 42, 31, 1, 17. Les plus anciens témoins de cette famille (Moscou Gr 231 et Milan Ambrosiana Gr. 681) sont datés du Xe siècle.
  14. TAQ (MS) : l'authenticité des no 2, 4 et 43 est induite de leur présence dans les plus anciens manuscrits, même si ces traités n'ont pas incorporé une « famille »
  15. TAQ (F10) = Document attribuable, directement ou non, à Abou Qurrah présents dans une famille de ms comportant dans cet ordre les no 28, 27, 26, 29, 30, De differentia propriissima, 34, 42, 31, 16. Le plus ancien témoin de cette famille (Heidelberg Palatin Gr. 281) est daté de 1040.
  16. Le traité 18 est signalé à sa place en PG 97, mais a été publié par Migne parmi les œuvres de Saint Jean Damascène PG XCIV, col 1595 – 1598
  17. DJ : Recueil de 9 dialogues d'Abou Qurrah par le diacre Jean, dans cet ordre 18, 19, 21, 22, 23, 24, 32, 20, 25. Le recueil du diacre Jean comportant en outre une préface (inconnue de Migne), la numérotation commence à "DJ 2", réservant "DJ 1" pour ladite préface. Le plus ancien témoin de ce recueil est le "Moscou Gr 231" daté du Xe siècle
  18. Ce traité est inclus, quasi à l'identique, dans le "Dialogue de Samon de Gaza"
  19. AA = Adaptation anonyme du Dialogue entre un chrétien et un sarrasin, de Saint Jean Damascène. Sont en outre précisées les parties du Dialogue auxquelles correspond chaque fragment (de sorte que l'on passe de "AA 2" à "AA 4", réservant "AA 3" pour l'hypothétique découverte d'un fragment qui couvrirait les sections 7 à 9 du Dialogue de Saint Jean Damascène). Le plus ancien témoin de cette Adaptation (Venise Gr 521) date du XIIIe siècle, mais elle ne se trouve rapprochée du recueil du diacre Jean (que l'on supposait alors avoir Abou Qurrah pour auteur) qu'à partir du XVIe siècle. Rien ne permet donc d'en attribuer de quelque manière que ce soit la paternité à Abou Qurrah.
  20. AI = Attribution Incertaine.
  21. Il s'agit des traités 3, 8, 9, 16, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 32, 35, 36, 37 et 38
  22. Ces opuscules traduits en géorgien sont, dans le Manuscrit de Tbilissi S-1463, d'une part les opuscules 4 et 43, puis, quelques feuillets plus loin les opuscules 29, 30, "sur le rire", 28, "autre dialogue", puis le groupe "f 18" [n° 3, 5, 6, 7, 8, 16, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 33, 15, 42, 31, 1, 17], puis le n° 2, puis le recueil du diacre Jean complet, c'est-à-dire avec la préface et les n° 18, 19, 20, 21, 22, 24, 32, 25. On notera deux opuscules intercalés inconnus de Migne, ainsi qu'un ordre inhabituel pour le recueil du diacre Jean. D'après J. Lamoreaux : Theodore Abu Qurrah and John the Deacon.
  23. Dom Jacques Martin, dans ses Éclaircissements littéraires sur un projet de Bibliothèque alphabétique, 1736, p. 22, conteste l'attribution de ces traductions à Génébrard et les restitue à Morel Tourangeau.
  24. Selon Fabricius (Bibliothecae Graecae, volumen nonum, 1737 (p 176 et suivantes) , Turrianus est l'auteur de 27 traduction (les n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 21, 22, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30), Gretser de 11 (les n° 19, 20, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42), et Genebrard de 15 (les n° 1, 3, 7, 8, 9, 10, 11,13, 14, 16, 23, 25, 31, 32, 33). Pour son édition de 1606, Gretser publia les traductions de Turrianus (même si les n° 4, 6, 8, 30 sont sans nom de traducteur), compléta avec Génébrard (les n° 23, 31, 32, 33) et acheva avec ses propres traductions
  25. L'un au Musée historique d'État, à Moscou (Государственный Исторический музей), no 454 de la Collection Ouvarov (anciennement "Carsky 668) ; le second aux Archives nationales des documents anciens, à Moscou (Российский государственный архив древних актов), Fond 181, N° 317/697. (signalé par Agaphanguel Krimsky (КРЫМСКИЙ Агафангел, "Семитские языки и народы", p. 25 1910)
  26. Il s'agit des traités 19, 21, 24 et 22 de Migne
  27. Dans Logique aristotélicienne et kalām alā-l-nasārā : la réponse à Abū Qurra dans le Mugnī de Abd al-Ğabbār Sur Academia
  28. Une catéchèse orthodoxe sur l'eucharistie : le dialogue de Samon de Gaza avec le Sarrasin Ahmed : traduction française, étude de l'histoire du texte et des sources, 2014. Sur Academia
  29. On trouvera une analyse récente de la place de Théodore Abou Qurrah dans la lutte contre l'iconoclasme dans Melkites and Icon Worship during the Iconoclastic Period de Juan Signes Codoñer, DOP 67, 2013, section 7 (page 163 ss)
  30. Theodori Abu Kurra De cultu imaginum libellus e codice arabico par I. Arendzen, Bonn, 1897
  31. "ميمر في إكرام الإيقونات لثاوذورس أبي قرة" Maymar fī ikrām al-īqūnāt, Patrimoine arabe chrétien vol. 10
  32. Die arabischen Schriften (1910)
  33. A treatise on the veneration of the holy icons, 1997
  34. On trouvera une traduction française de ce traité dans Les Images chrétiennes par le P. S. Bigham, éditions Médiaspaul, Montréal, 2010.
  35. Publié initialement avec traduction latine par Arendzen en 1897. En d'autres langues, on trouvera une traduction italienne par Paola Pizzo La difesa delle icone : trattato sulla venerazione delle immagini, 1995 ; une traduction roumaine Despre cinstirea Sfintelor Icoane, 2012 ; une russe в защиту иконопочитания ; et une traduction finnoise par le moine Seraphim Ikonien kunnioittamisesta, 2008
  36. Les Œuvres arabes de Théodore Abou Qurrah (en arabe), Beyrouth, par Constantin Bacha, 1904. Sont en outre indiquées les pages où débutent les différents traités.
  37. Theodore Abu Qurrah translated
  38. La libertà, introduzione, traduzione, note ed indici a cura di Paola Pizzi, testo arabo a cura di p. Samir Khalil sj, Torino, 2002
  39. Le traité 4 (éd. Basha) "Des conversions religieuses" de Théodore Abû Qurra, in Acta Orientalia Belgica, volume XXXV, "Orients Pluriels, Liber amicorum Samir Abrache", 2022, p 147 ss.
  40. Lamoreaux rassemble en un seul traité les numéros 6, 7 et 10 de Bacha sous le titre Sur notre salut (dans l'ordre 6-10-7, p. 129 et suivantes).
  41. Ce traité développant deux thèmes distincts et sans lien marqués entre les deux est parfois considéré comme constitué de deux traités séparés, artificiellement assemblés. Vois Lamoreaux, ou Boudignon.
  42. Lamoreaux divise le traité De la loi et de l'Évangile et de l'orthodoxie chalcédonienne (no 9 chez Bacha) en deux traités : Contre les juifs (p. 27) et Sur les conciles (p. 61).
  43. Constantin Bacha, Un traité des œuvres arabes de Théodore Abou-Kurra, évêque de Haran, 1905, Présentation, texte et traduction française
  44. Le traité Aux juifs, Sur les miracles de Théodore ʾAbū Qurra, 2023, in Manuel Sartori & Elodie Attia, Etudes sémitiques, Mélanges offerts à la mémoire de Philippe Cassuto. Ne contient que la "première partie" du traité, selon le découpage de Lamoreaux.
  45. Une autre édition du texte arabe de ce traité a été publiée par Dick : Théodore Abuqurra, Traité de l'existence du Créateur et de la vraie religion, Patrimoine arabe chrétien, n° 3, 1982
  46. Traité inédit de Théodore Abou-Qurra (Abucara), évêque melchite de Harran (ca. 740-820), Beyrouth, 1912 en arabe
  47. Traktat uber den Schopfer (1913)
  48. Lamoreaux considère que le traité De l'existence du Créateur est composé de trois traités : Sur la théologie naturelle (p. 165), Theologus autodidactus (p. 1) et Que le christianisme vient de Dieu (p. 41)
  49. Deux écrits inédits de Théodore abu Qurra, Le Muséon, n° 72, 1959, pp. 53-57
  50. (en) Sidney Griffith, Some Unpublished Arabic Sayings Attributed to Theodore Abu Qurrah, in Le Muséon, 92 (1979), p. 29-35
  51. (en) Lamoreaux : An unedited tract against the Armenians by Theodore Abu Qurrah, Le Muséon, 105, 1992, pp. 327-341
  52. On connaît aussi ce dialogue en Garshouni. Cf Recueil de traités de controverse islamo-chrétiens, référencé Charfet Rahmani 015 [Catalogue Sony 335] Voir la notice sur le site de la Bibliothèque virtuelle de la méditerranée. Ce Dialogue contient les Trente-quatre questions posées par le Calife Al-Mamoun à Abu Qurrah sur la religion chrétienne signalées comme un traité différent par Bacha (Un traité des œuvres..., 1905, p. 12)
  53. Controverse d'Abou Qurrah avec des théologiens musulmans en présence du calife Al Mamoun : Texte arabe édité par Ignace Dick (Alep, 2007)
  54. Dans une thèse de Doctorat en philosophie, maintenant accessible en ligne
  55. Wafik Nasry : The Calif and the Bishop, a 9th Century Muslim Christian Debate : Al-Ma'mun and Abu Qurrah ; Université Saint-Joseph, 2008
  56. Die Schriften des Jacobiten Habib ibn Hidma
  57. Defending the People of truth in the early islamic periods : The christian apologies of Abu Raïtah par Sandra Toenies Keating, 2006, p. 347 sq
  58. Sermon pour être lu le premier mercredi du Carême, par notre Père Théodore, évêque de Haran. Il nous démontre qu'il faut nous éloigner des péchés et nous apprend quelle doit être notre conduite dans cette vie. Signalé par Bacha (Un traité des œuvres..., 1905, p 12)
  59. Restituées à Abu Qurrah par A. Treiger (New works by Theodore Abu Qurrah..., 2016
  60. Identification proposée par A. Treiger (New works by Theodore Abu Qurrah..., 2016, p 30
  61. Identification proposée par A. Treiger (New works by Theodore Abu Qurrah..., 2016, p 30 signalées aussi par Bacha (Un traité des œuvres..., 1905, p 12)
  62. Identification proposée par A. Treiger (New works by Theodore Abu Qurrah..., 2016, p 31
  63. Samir Khalil Samir, « Le traité sur les icônes d'Abù Qurrah mentionné par Eutychius », OCP, 58 (1992), p. 461-474
  64. Traité que l'on supposait, à l'époque, être d'Aristote.
  65. Voir Griffith : Reflections on the biography of Theodore Abu Qurrah
  66. Traité no 9 de l'édition de 1904
  67. Notons que, dans cet article, tout ce que Mme Auzépy écrit sur Théodore Abu Qurrah dépend de l'idée qu'il fut moine de Mar Saba, thèse globalement contestée depuis par J. Lamoreaux.