Michel Le Quien

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Michel Le Quien
Portrait de Michel Le Quien (1786)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Stephanus de AltimuraVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Religieux ou religieuse orthodoxe, historien, théologienVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

Michel Le Quien ou Michel Lequien (, Boulogne-sur-Mer - , Paris) est un dominicain, historien et théologien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il étudie au Collège du Plessis, à Paris, puis rentre à l'âge de vingt ans dans le couvent dominicain au Faubourg Saint-Germain où il fait sa profession de foi en 1682. À part d'exceptionnelles et brèves sorties, il ne quitte jamais Paris. Au moment de sa mort, il est bibliothécaire du couvent de la Rue Saint-Honoré, une place qu'il occupe quasiment toute sa vie monastique, portant assistance à ceux recherchant informations sur la théologie et de l'antiquité ecclésiastique. Sous la direction du Père Jacques Marsollier, il maîtrise les langues classiques, l'arabe et l'hébreu, au détriment semble-t-il de sa langue maternelle[Selon qui ?].

Publications[modifier | modifier le code]

Ses grandes œuvres sont dans l'ordre chronologique :


Ses ouvrages sont toujours une référence, bien qu'il dénomme systématiquement « catholiques » les chrétiens majoritaires du premier millénaire, par amalgame et anachronisme, puisque la distinction catholiques/orthodoxes ne se justifie qu'à partir du schisme de 1054. Auparavant, on peut seulement parler d'« église trinitaire » ou de « pentarchie ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. II., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 190

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]