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Tarbes Pyrénées Football

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Tarbes Pyrénées Football
Logo du Tarbes Pyrénées Football
Généralités
Nom complet Tarbes Pyrénées Football
Noms précédents Tarbes Stado (jusqu'en 2006)
Fondation 1963
Statut professionnel Jamais
Couleurs rouge et violet
Stade Stade Maurice Trélut
(2 344 places dont 844 assises)
Siège Avenue Pierre de Coubertin
65000 Tarbes
Championnat actuel Régional 1
Président Régis Vidal Hosteng
Entraîneur Philippe Ciccarini
Site web tarbespf.com

Le Tarbes Pyrénées Football (TPF) est un club de football français de la Ligue d'Occitanie, issue d'une fusion entre le Tarbes Stado Football et le Tarbes Gespe Football en 2006. Il est basé à Tarbes, préfecture du département des Hautes-Pyrénées en région Occitanie.

Le club dispute ses matchs à domicile au Stade Maurice Trélut, et évolue en Régional 1 pour la saison 2020-2021.

Le TPF est présidé par Régis Vidal Hosteng et entraîné par Philppe Ciccarini[1].

Histoire du club

Football en Bigorre

Le football a historiquement suscité de la défiance en Bigorre comme dans le grand Sud-Ouest[2]. La raison en est essentiellement culturelle. Rugby et football arrivent en France à peu près à la même époque vers 1870 au Havre. Au départ, le football est plutôt joué par les marins, tandis que les officiers jouent au rugby. Le football association fut introduit en Bigorre peu après le début du siècle. La première société à le pratiquer fut le Stadoceste Tarbais. De nombreuses rencontres d'association eurent lieu en lever de rideau du rugby à Sarrouilles[3].

Ensuite, le foot se développe dans les villes et les cités ouvrières, tandis que le rugby va conquérir le monde rural dans le midi de la France. Tarbes, fief ouvrier (et militaire) avec la présence de l'Arsenal de Tarbes, fait figure d'exception[4].

Au début du XXe siècle, le site de l’Arsenal emploie ainsi près de 2 500 personnes. Cette manufacture va devenir à la fois l’orgueil et le poumon de la ville, et surtout le principal pourvoyeur d’emplois de ses grands alentours. De plus, les Constructions électriques de France (futur Alstom) deviennent le second poumon économique tarbais avec l’Arsenal. La première locomotive est livrée en 1922, indispensable à la Compagnie des chemins de fer du Midi[5].

Opposition aristocratie/peuple ou encore catholiques/anticléricaux, le rugby représente dans le midi la résistance face à la francisation et la vergonha[6].

Quelques rares traces du football en Midi-Pyrénées sont relevées à Toulouse, et surtout à l'Union sportive de Cazères, où l'on jouait au foot dès 1907.

Le département Hautes-Pyrénées ne découvre le foot qu'après 1918. Les clubs de football du département ont souvent changé de nom, ou ont été dissous. Il n'est donc pas aisé d'obtenir des renseignements.

Dans les années 30, la Jeunesse Sportive Tarbaise participe à la Ligue du Sud-Ouest[7].

Alors que le nombre de licenciés diminue partout pendant la Seconde Guerre mondiale, il se développe en Bigorre pendant cette période. Dès 1936, l'arrivée des réfugiés espagnols qui fuient la guerre civile, puis l'arrivée de Belges, d'Alsaciens ou de nordistes pendant l'Occupation allemande confère un souffle nouveau au football dans la région, avant le retour des pieds-noirs d'Algérie en 1960 .

La pratique du football est compliquée par le manque de structures sportives. Pas de terrain, alors ceux du rugby sont utilisés, en plaçant une cage entre les deux barres du rugby et en gardant les mêmes lignes. Des buts sont sciés dans la région en 1943.

Fondation

Le Tarbes Pyrénées Football est issu de la fusion entre le Tarbes Stado Football et le Tarbes Gespe Football en 2006. Celle-ci s'est décidée à la suite de la montée du Stado en Championnat de France de football de National 2.

Stadoceste Tarbais

Le Stadoceste tarbais pendant la grande guerre

Le Stadoceste tarbais a été fondé en janvier 1902 à la suite de la fusion de deux clubs de la ville, le « Stade tarbais » (fondé le 4 octobre 1901), où on pratiquait le rugby, et le « Ceste » (fondé le 24 mai 1901), où on s’adonnait à la boxe et l'escrime[8]. Le premier nom du club fut d'ailleurs le « Stade Ceste » et c'est à la suite d'une erreur de prononciation d'un soldat du régiment des hussards stationné à Tarbes que l'étrange et singulière appellation « Stadoceste » apparut[9].

Pendant la Première Guerre mondiale, le président du Stadoceste, Jules Soulé met le club en sommeil et le terrain de Sarrouilles est réquisitionné. En , on assista à une prolifération de nouveaux clubs, représentants des corporations ou des quartiers de la ville.

Place de Verdun, Tarbes
Place de Verdun, Tarbes

C’est ainsi que naquirent le «Club Athlétique Tarbais », «Tarbes Olympique », «Stade Tarbais », «Etoile sportive Tarbaise», «Ludus Pro Patria», le «Gallia Club Tarbais» «Aiglon Sportif Tarbais» ou encore le «Séméac Olympique».

En , cette mosaïque de clubs fusionne pour constituer deux gros clubs: L’Union Sportive Tarbaise et le Club Olympique Tarbais (fusion du Club Athlétique Tarbais et du Tarbes Olympique) qui peuvent utiliser le terrain de Sarrouilles libéré de sa réquisition[10],[11],[12].

Le Club Olympique Tarbais acquiert une certaine notoriété dans les Pays de l'Adour et affronte régulièrement l'Etoile Sportive Montoise ou encore le FA Bourbaki de Pau[13].

Les deux clubs fusionnent au départ de la saison 1918-1919 sous la dénomination de «Stade Tarbais »[14],[15]. Le Stadoceste retrouve son nom en 1919, et se consacre alors principalement au Rugby à XV[16]. L'Olympique Tarbais est officiellement fondé le [17]. Leur siège est situé au Café Riche, place Verdun. Ce nouveau club ambitionne de devenir le club de football majeur de la ville[18].

Usine de céramique Oustau
Usine de céramique Oustau

Au début de la saison 1934-1935, le patronage des Pompons Verts de Tarbes rejoint le championnat de l'Union Pyrénéenne deuxième série, en compagnie des clubs basques et béarnais[19]. En 1935-1936, ils battent l'Association Bourbaki et obtiennent le titre de Champion de l'Union Pyrénéenne[20]. Cette année-là, les Pompons Verts inaugurent leur nouveau stade à Aureilhan, près de l'usine Oustau[21],[22]. L'usine, ancien fleuron du patrimoine industriel, aujourd'hui en ruines, portait le nom de son fondateur Laurence Oustau, natif de Burg. M. Oustau fut un des plus actifs promoteurs des œuvres sociales, couvrant ses ouvriers contre les accidents de la vie. En 1900, la tuilerie employait 200 ouvriers[23].

La ville de Tarbes compte alors trois clubs de football, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale: les Pompons Verts de Tarbes, l'Olympique Tarbais et le FC Tarbais[24],[25].

Le Stadoceste Tarbais est né en 1963 de la fusion de 2 clubs de Tarbes, le Figarol et le Racing Olympique Tarbais (issus eux-mêmes de la fusion du Racing Olympique Espagnol et du Football Olympique Tarbais). Après une accession refusée en 1973 en D3, le Stado végète en Ligue régionale. Le club obtient une montée en Championnat de France de football de Division 4 1989-1990.

Le Stadoceste Tarbais se maintient à ce niveau jusqu'en 1992-1993.

En , le club est en liquidation. Une poignée d’anciens joueurs se réunit autour de Pierre Valle et crée le Tarbes Stado Football qui repart en Division d’Honneur Régional et remonte en Championnat de France Amateur en juin 2006. Après 43 ans de bons et loyaux services, le Stado s’en va avec tous les honneurs.

Tarbes Gespe Football

L’Association Sportive et Culturelle de la Gespe, émanation de l’Office de Construction  » le Nid Bigourdan  » créé par André GUERLIN, lance en 1962 une section football. Celle ci, sous l’impulsion de Mrs FOQUE, OROSCO, FABRE et LAVIGNE, propose des équipes en Minimes, Cadets et Séniors. Ces derniers ne survivront pas à la décennie qui par ailleurs verra l’avènement d’un jeune joueur (P. FABRE parti faire les beaux jours de Cazères en National après un passage au Stado). Les années 1970 apportent au club une dimension supplémentaire et déterminante pour sa vitalité. Ces années voient la création de l’École de Football qui, au fil des saisons, deviendra une référence, et d’une équipe de juniors en prolongement d’une excellente génération. Ces années voient aussi arriver à la présidence E. OROSCO à jamais figure emblématique de l’association.

Tarbes Pyrénées football

Le TPF atteint pour la première fois le stade des 32emes de finale de la Coupe de France en 2004-2005.

Ils sont éliminés par Vannes OC sur un score sévère : 0-3.

Cette défaite dérègle la mécanique tarbaise, qui ne comptait jusque-là qu'une seule défaite en championnat.

La seconde partie de la saison est moins brillante et le titre se joue lors de l'ultime partie face à la Jeunesse Sportive Cugnalaise. Cugnaux s'impose 2-1 et Tarbes reste en DH.

La saison suivante, les Tarbais survolent le championnat de DH de la Ligue de Midi-Pyrénées 15 points d'avance sur le deuxième et accèdent en CFA2.

Accession en CFA 2 puis National 2

En 2009-2010 Tarbes termine la saison meilleur deuxième de CFA2 qui leur permet d'être promu en CFA l'année suivante.

À la fin de la saison 2010-2011, Tarbes termine 15e et échappe in extremis à la relégation grâce à une meilleure différence de buts que Béziers malgré un bon début de saison.

La saison 2009-2010 le club évolue en CFA 2 et termine 2e avec à clé une accession en CFA.

La saison 2010-2011 est difficile le club assure son maintien en CFA grâce à une meilleure différence de but que le premier non relégable AS Béziers lui aussi promu en début de saison

La saison 2011-2012 est meilleure pour le club avec une 9e place qui assure le maintien du club en CFA.

La saison 2012-2013 est moyenne pour le club avec une 11e place qui assure le maintien du club en CFA.

La saison 2013-2014 est catastrophique pour le club qui termine à la 13e place avec une relégation en CFA 2, mais va tout de même rester en CFA à la suite des soucis financiers de l'AS Cannes et de l'AS Valence.

La saison 2014-2015 est moyenne pour le club avec une 12e place qui assure le maintien du club en CFA.

La saison 2015-2016 est moyenne pour le club avec une 10e place qui assure le maintien du club en CFA.

La saison 2016-2017 est meilleure pour le club avec une 9e place qui assure le maintien du club en CFA.

les divisions sont renommés le club évolue donc en National 2 (EX-CFA) pour la saison 2017-2018.

Retour en divisions régionales

Jean-Michel Nérin, président du TPF, a rendu officielle sa démission lors d’une conférence de presse. Les résultats expliquent cette décision puisque après deux saisons ratées, l’équipe fanion évoluera la saison prochaine en régional 1 de la Ligue Occitanie.

Depuis 13 ans, le TPF évoluait au niveau national.

Le nouveau président, Regis Vidal Hosteng, affiche une volonté de «tourner une page» et de partir sur de nouvelles bases, afin d'assumer le statut de club phare de la Bigorre en retrouvant le National 3. Bruce Abdoulaye arrive fin mai 2020 avec pour mission de faire remonter le club en National 3.

En Septembre 2020, Bruce Abdoulaye quitte le club pour rejoindre Umm Salal SC au Qatar[26]. Le nouvel entraineur est désormais Stéphane Pahu[27].

En 2021, le club dévoile un nouveau logo[28].

Palmarès

Titres et trophées

  • Champion DH Midi-Pyrénées : 2006 (sous le nom de Tarbes Stado Football)
  • Championnat de France Amateur CFA 2 / National 3 : meilleure performance 2e place en 2010 (Accession en CFA)
  • Championnat de France Amateur CFA / National 2 : meilleure performance 9e en 2012 et 2017.

Parcours en Coupes nationales

Records sportifs

Nombre d'apparitions

Nombre de buts

Emblèmes de l'équipe

Noms

Historique du nom

Blasons du club

Historique des couleurs

Personnalités du club

Historique des présidents

Liste des présidents de 1963 à aujourd'hui
Rang Nom Période
1 Christian Partimbène 1963 - 1972
2 M. Laffont 1972 - 1973
3 R. Chassagne 1973 - 1978
4 G. Bona 1978 – 1981
5 J. Gabastou 1981 – 1982
6 P. Gaubert 1982 – 1985
7 B. Mory 1985 – 1988
8 P. Gaubert 1988 – 1991
9 P. Coutiere 1991 – 2001
10 P. Valle 2001 – 2002
Rang Nom Période
11 J.M. Jaffrezic 2002 – 2004
12 P. Valle / H. Castet 2004 – 2006
13 H.Castet . A.Bagneres 2006 – 2007
14 P.Valle 2008 – 2011
15 J.M. Nerin 2011-2018
16 Régis Vidal Hosteng 2018 - Aujourd'hui

Historique des entraîneurs

Liste des entraîneurs de 1963 à aujourd'hui
Rang Nom Période
1 L. Xiberas Sept. 1963 -
2 R. Moure
3 J. Canut Sept. 1965 –
4 G. Coustures Sept. 1973 –
5 A. Torres Sept. 1974 –
6 C. Ferrer Sept. 77 –
7 J. Canut Sept. 1983 –
8 Patrick Baldassara Sept. 1984 –
9 Christian Felci Sept. 1989 – fév. 1992
10 E. Baraffe Fév. 1992 –
Rang Nom Période
11 C. Ferrer Sept. 1994 –
12 S. Edwige Sept. 1999 –
13 Patrick Baldassara Sept. 2001 –
14 Francis De Percin  Sept. 2003 –
15 Yves Theil Sept. 2005 –
16 William Dymant Sept. 2007 –
17 Francis De Percin  Sept. 2009 –
18 Laurent Strzelczak Sept. 2011 – 
19 Ludovic Pollet - 2015
20 Pavlé Vostanic 2015-2018
Rang Nom Période
21 Stéphane Pahu 2018-2020
22 Bruce Abdoulaye Mai 2020 - Septembre 2020
23 Stéphane Pahu Depuis Septembre 2020

Effectif actuel

Joueurs emblématiques

Structures du club

Structures sportives

Stades

Centre d'entrainement

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et dénomination du club

Éléments comptables

Sponsoring

Supporters

Rivalités

Pau Football Club

Rival majeur du TPF. Derby des Pyrénées. La rivalité entre les deux villes est culturelle, en raison de l'opposition historique entre Tarbes, l'ouvrière et Pau, la bourgeoise[29].

Toulouse Football Club

Lourdes Football Club

Rivalités régionales

Auch Football

Notes et références

  1. « Philippe Ciccarini nouveau coach du Tarbes Pyrénées football », sur ladepeche.fr (consulté le )
  2. « Football », sur http://sports.loucrup65.fr
  3. « Stado : photos collector ! », sur sports.loucrup65.fr (consulté le )
  4. Yves Doumergue, « Les grandes industries de Tarbes », L'Information Géographique, vol. 29, no 1,‎ , p. 21–29 (DOI 10.3406/ingeo.1965.5692, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Julien Batac, « Rugby et territoires, destins croisés : le cas de la ville de Tarbes », sur The Conversation (consulté le )
  6. « L'impact économique du Rugby en territoire, l'exemple de Tarbes », sur La Tribune (consulté le )
  7. Gaignebet, « Le Ballon rond : journal spécialiste du football-association », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Stadoceste Tarbais », sur philippedantagnan.com (consulté le )
  9. Franck, « Histoire du Stado de Jules Soulé à Maurice Trélut », sur surlatouche.fr (consulté le )
  10. « Football Association », L'Indépendant des Basses-Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  11. « Borde remplace Crabos en Equipe de France de Rugby », sur Gallica, Le Miroir des sports, (consulté le )
  12. « STADOTARBAISATHLETISME.ATHLE.ORG | Un peu d’histoire sur l’athlétisme tarbais (résumé 3) », sur stadotarbaisathletisme.athle.org (consulté le )
  13. « Club Olympique Tarbais », sur Gallica, Rugby : hebdomadaire sportif, (consulté le )
  14. « Une fusion », sur Gallica, Rugby : hebdomadaire sportif, (consulté le )
  15. « Stade Tarbais », sur Gallica, La Vie au grand air, (consulté le )
  16. « Autour des Touches », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  17. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  18. « A l'Olympique Tarbais », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  19. « A travers les patros », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  20. « Les Pompons Verts champions », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  21. « Aureilhan. Stade des Pompons-Verts aux normes FFF », sur ladepeche.fr (consulté le )
  22. « Le nouveau stade des Pompons Verts », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  23. « Histoire et Patrimoine - Mairie d'Aureilhan », sur ville-aureilhan.fr (consulté le )
  24. « Chez les soccers », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  25. « Une victoire du F.C. Tarbais », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  26. « Tarbes Pyrénées Football : l'entraîneur Bruce Abdoulaye part pour le Qatar », sur ladepeche.fr (consulté le )
  27. « Stéphane Pahu, entraîneur de Tarbes Pyrénées Football : "Ça nous pousse à nous adapter" », sur ladepeche.fr (consulté le )
  28. Tarbes Pyrénées Football, « Club : un nouveau logo pour une nouvelle dynamique | Tarbes Pyrénées Football » (consulté le )
  29. « Les Palois n’intimident plus les Tarbais », sur SudOuest.fr (consulté le )

Liens externes