Sain-Bel
Sain-Bel | |
Le centre-ville vu du quai de la Brévenne. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Raymond Revellin-Clerc 2020-2026 |
Code postal | 69210 |
Code commune | 69171 |
Démographie | |
Population municipale |
2 501 hab. (2021 ) |
Densité | 680 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 48′ 39″ nord, 4° 35′ 55″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 351 m |
Superficie | 3,68 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | L'Arbresle (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sain-bel.fr |
modifier |
Sain-Bel est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Située près de l’Arbresle et aux portes de l’agglomération lyonnaise, la commune est proche des Monts du Lyonnais.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le pays de l’Arbresle se situe à la convergence des monts du Lyonnais et des monts de Tarare, contreforts orientaux du Massif central.
L’exploitation du sous-sol à Sain-Bel est ancestrale et remonte à l’Antiquité. Les Gaulois en retiraient déjà le plomb et le cuivre. Ensuite au Moyen Âge, seuls les filons de cuivre ont été exploités. Vers 1840, le développement de l'exploitation fut polarisée sur la zone centrale du gisement constituée de pyrite riche en soufre et ce, jusqu’à l’arrêt définitif de la mine en 1972[1],[2].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Hydrographie
Le système hydrographique de Sain-Bel se compose de la Brévenne et ses affluents :
- le Trésoncle, long de 12,5 km[4] ;
- le Penon, long de 6,1 km[5] ;
- la Goutte de Beaulieu, long de 2,4 km[6] ;
- la Goutte Brondelier[7] ;
- le ruisseau de Contresens, long de 6,3 km[8] ;
- le ruisseau de la Tourette, long de 4,7 km[9].
Climat
Il existe une station météorologique dans la commune (lotissement le Grand Pré)[10].
Voies de communication et transports
Transports
Depuis quelques années, la gare de Sain-Bel est devenue le terminus de la liaison TER Lyon-Saint-Paul - Sain-Bel via Tassin et L'Arbresle (30 liaisons par jour en semaine), désormais devenue tram-train.
Les cars du Rhône desservent la commune avec :
- La ligne 42 Direction Marcy-l'Étoile par Sourcieux-les-Mines, Lentilly, le Poirier ou L'Arbresle Gare SNCF ou direction Aveize Centre médical par RD389 et Saint-Laurent-de-Chamousset.
- La ligne 57 direction Bessenay - Bourg ou direction L'Arbresle - Collège des 4 vents via la gare de L'Arbresle
- La ligne 58 direction L'Arbresle - Les Martinets via la gare de L'Arbresle ou direction Savigny - Place du Marché
De nombreuses lignes scolaires.
Urbanisme
Typologie
Sain-Bel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Arbresle, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[14] et 20 803 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,7 %), zones urbanisées (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), forêts (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), terres arables (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Morphologie urbaine
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 1 097.
Parmi ces logements, 88,9 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 54,8 %[21].
Toponymie
Étymologie latine sanctum bellum : guerre sainte (Le [t] de « saint » est tombé lors de la Révolution française).
Ses habitants sont appelés les Sain-Belois et les Sain-Beloises [22].
Histoire
Possession de l'abbaye de Savigny au Xe siècle, qui y éleva la forteresse de Montbloy, l'une des quatre qui assuraient sa défense ; incendiée plus restaurée, elle demeura la résidence des abbés jusqu'au XVIIe siècle. Jacques Cœur, grand argentier du roi, séjourna au château. Le roi Charles VIII y séjourna également alors qu'il était jeune. Benoît Mailliard, Grand Prieur de l'abbaye de Savigny, nous raconte dans ses chroniques : « En 1489, le mardi second jour de mars, le jeune roi Charles VIII traversa par cette ville de Savigny, environ à la huitième heure du matin ; il s’arrêta au château de Sain-Bel ; monseigneur Jean d’Albon, abbé de cette abbaye, était alors vivant. Le lendemain, le roi alla à l’Ile-Barbe et y demeura jusqu’au dimanche suivant. Après dîner, à la deuxième heure environ, il fit son entrée à Lyon, en grand appareil et avec une suite nombreuse. Il y resta jusqu’au lundi suivant, et ce jour, revenant en France, il dîna à L’Arbresle, puis il alla souper et coucher à Tarare »[23].
Un marché y fut établi dès le XIe siècle. Elle eut à souffrir des guerres et des épidémies. Des fonderies de cuivre y furent actives au XVIIe siècle, qui cessèrent en 1840.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Bel-les-Mines[24].
Sain-Bel fut agrandi en 1855 de portions de territoires amputées à Savigny, Sourcieux-les-Mines et Saint-Pierre-la-Palud.
Le , Sain-Bel fut reliée par un embranchement ferroviaire à la gare de L'Arbresle, située sur la ligne Le Coteau - Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Lyon-Roanne). Le , la ligne depuis Sain-Bel fut prolongée jusqu'à Montbrison. La ligne de l'Arbresle à Lyon-Saint-Paul fut construite, permettant ainsi une liaison Lyon - Montbrison par Sain-Bel.
Héraldique
Les armes de Sain-Bel se blasonnent ainsi : De gueules au château d'une seule tour à dextre, le tout d'or ajouré et maçonné de sable, au chef cousu d'azur chargé d'une roue dentée de douze pièces d'argent. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2021, la commune comptait 2 501 habitants[Note 3], en évolution de +8,32 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 958 (dont 64,1 % sont imposés) représentant 2 299 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 535 €[21].
Emploi
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 683, occupant 1 050 actifs résidants (salariés et non salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 11,7 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 8,4 %, retraités ou préretraités 7,5 %, autres inactifs 6,1 %[21].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent quatre vingt dix-neuf dont trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, onze dans l'industrie, trente-trois dans la construction, cent huit dans le commerce-transports-services divers et quarante-quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, neuf entreprises ont été créées dont sept par des Auto-entrepreneurs[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sain-Bel est un village pittoresque sur un coteau.
- Château des XIIIe et XIVe siècles.
- Petite église remaniée plusieurs fois au Moyen Âge, non utilisée depuis 1945 à la suite de l'effondrement du clocher. L'autre église, commencée à la fin du XIXe siècle, bien que non terminée (le clocher, faute de moyens ne fut jamais érigé) sert depuis au culte.
- Maisons XIVe et XVe siècle.
- Un train touristique à voie normale circule à la belle saison entre l’Arbresle et Sainte-Foy-l'Argentière afin de faire redécouvrir d’anciennes locomotives et wagons restaurés par l’association « Chemin de fer touristique de la Brévenne ».
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Rapport Géodéris
- Site Patrimoine Industriel Minier
- « Plan séisme consulté le 12 septembre 2016 ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Trésoncle (U4630640) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Penon (U4630602) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Goutte de Beaulieu (U4632300) ».
- Plan cadastral de la commune
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Contresens (U4630650) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Tourette (U4632200) ».
- Station-meteo.com
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de L'Arbresle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE.
- Site Habitants.fr
- [1]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Maurice Berthault : "Les Mangini ont fait partie de ma vie" », Le Progrès, (lire en ligne)
« J'ai été maire de Sain-Bel pendant 24 ans, de 1971 à 1995. ». - « Maurice Berthault, mort du Covid, était un ancien maire de Sain-Bel », Le Progrès, (lire en ligne)
« Maurice Berthault est décédé à l'âge de 91 ans. "C'est une figure de Sain-Bel qui vient de s’éteindre", estime son ancien premier adjoint. ». - « Bernard Descombes ne briguera pas de 5e mandat », Le Progrès, (lire en ligne)
« C'est à la toute fin de son discours que Bernard Descombes, maire de Sain-Bel depuis 25 ans, a annoncé qu’il ne repartirait pas pour un cinquième mandat lors de la présentation de ses vœux à la population. ». - Extrait de la fiche de M. Raymond REVELLIN-CLERC, sur lesbiographies.com
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.