Safran Electronics & Defense

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Safran Electronics & Defense
logo de Safran Electronics & Defense
illustration de Safran Electronics & Defense

Création 2005
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Boulogne-Billancourt[2]
Drapeau de la France France
Direction Philippe Petitcolin (président du CA)
Bruno Even (directeur général)[2]
Actionnaires SafranVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Électronique aéronautique et de défense, optronique
Société mère Safran
Filiales REOSC
Sagem Navigation GmbH
Robonic Ltd Oy.
Vectronix AG
Colibrys SA
Sagem Avionics Support Center
Sofradir
Effectif 7 500 (au 31 décembre 2012, hors filiales)[2]
SIREN 480107911[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR39480107911Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.sagem-ds.com

Chiffre d'affaires 1 315 millions d’euros (au 31 décembre 2012)[2]
Société précédente SagemVoir et modifier les données sur Wikidata

Sagem Défense et Sécurité (nom commercial : « Sagem ») est une entreprise française spécialisée dans les systèmes optroniques, avioniques, électroniques et logiciels critiques pour les applications civiles et de défense aéronautiques, aéroterrestres, aéronavales et spatiales. Elle fait partie du groupe Safran.

Historique

Sagem Défense Sécurité fut créée lors de la constitution de Safran en 2005. Elle reprend, avec Sagem Télécommunications, les activités de l’ancienne Sagem, créée en 1925. En 2007, les applications civiles sont détachées et une nouvelle société, Sagem Sécurité, est créée (aujourd’hui Morpho)[3]. En 2011, le site de Tarbes, qui fabriquait des éléments du Laser Mégajoule est revendu au groupe Alcen[4].

Au 1er janvier 2012, Sagem Défense Sécurité fusionne avec Sagem Industries, ce qui se traduit par l’intégration du site de Fougères, qui était une usine de fabrication de téléphones portables. Ce site est souvent cité pour le fort savoir-faire de ses salariés[5]. La même année Thales et Sagem rachètent les parts d’Areva dans Sofradir[6]. En 2013 Sagem annonce l’ouverture d’une usine au Maroc[7].

Ses PDG successifs sont : Jacques Paccard, Jean-Paul Herteman (nommé en novembre 2006), Jean-Lin Fournereaux (nommé en septembre 2007), Philippe Petitcolin (nommé en juin 2011). En juillet 2013, Philippe Petitcolin devient PDG de Morpho et reste président du conseil d'administration de Sagem. Bruno Even, 45 ans, polytechnicien, devient, lui, le nouveau patron opérationnel de Sagem[8].

Organisation

L’entreprise comporte trois divisions : optronique et défense, avionique, Safran electronics[9].

Implantations

Sagem dispose de plusieurs sites en France.

Sites de Sagem Défense Sécurité[10],[11]
Établissement Activité Effectif au 31.12.2012
Boulogne-Billancourt Siège social 386
Fougères Sous-traitance électronique 657
Argenteuil R&D 590
Éragny R&D 573
Massy R&D
Fabrication optoélectronique et aéronautique - Système de contrôle et de régulation électronique
1749
Montluçon Fabrication mécanique, optique, électronique et intégrations de systèmes 1180
Poitiers Fabrication d’équipements optoélectroniques 480
Dijon Fabrication d’équipements optiques et optoélectroniques 270
Mantes-la-Ville Fabrication d’équipements aéronautiques 272
Valence.

Elle possède également des filiales : REOSC (Société fondée par André Bayle, vendu à la SFIM par l'intermédiaire de Georges Penciolelli (CNRS) puis rachetée par Sagem, basée à Saint Pierre du Perray en France), Sagem Navigation GmbH (en Allemagne), Robonic Ltd Oy. (en Finlande), Vectronix AG (en Suisse), Colibrys SA, Sagem Avionics Support Center[11]. Sofradir est une filiale détenue à 50 % par Sagem, l’autre moitié appartient au groupe Thales.

Activité en 2014

Sagem propose des produits optroniques comme des lunettes et caméras infrarouge pour hélicoptères ou chars de combat, des jumelles de vision nocturne. Le système Fantassin à équipements et liaisons intégrés permet au soldat d’accroître ses capacités de communication et d’observation.

Dans l’avionique, Sagem produit des calculateurs de vol, des calculateurs de régulation moteurs, des centrales inertielles (SIGMA 30 …)... Sagem fabrique également des autodirecteurs de missiles (Mistral, Mica, MMP et FASGW(H)/ANL), le système Armement air-sol modulaire, les drones Sperwer et Patroller[12],[13].

La division Safran Electronics a pour mission de développer des cartes électroniques et logiciels embarqués pour tout le groupe Safran. Elle fut créée en 2009, avec des salariés de différentes sociétés du groupe[14].

Galerie

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Notes et références

  1. a et b Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a b c et d « Sagem », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  3. « Sagem Défense Sécurité se sépare en deux », sur www.usinenouvelle.com,
  4. « Sagem Tarbes devient Alsyom », sur www.usinenouvelle.com,
  5. Véronique Guillermard, « Safran plaide pour la réindustrialisation », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  6. Rémy Maucourt, « Thales et Safran achètent les parts d'Areva dans Sofradir », sur www.usinenouvelle.com),
  7. Pierre-Olivier Rouaud, « Sagem Défense Sécurité va investir 5 millions d’euros dans une nouvelle usine au Maroc », sur www.usinenouvelle.com,
  8. Michel Cabirol, « Safran : vaste jeu de chaises musicales à la tête des filiales du groupe », sur www.latribune.fr,
  9. « Organisation », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  10. Document de référence de Safran,
  11. a et b « Présence internationale », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  12. « Aéronautique civile », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  13. « Aéronautique militaire », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  14. « Safran redessine ses filiales », sur www.usinenouvelle.com,