Sérilhac

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Sérilhac
Sérilhac
église paroissiale
Blason de Sérilhac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté de communes Midi Corrézien
Maire
Mandat
Nathalie Laborde-Bressy
2020-2026
Code postal 19190
Code commune 19257
Démographie
Gentilé Sérilhac
Population
municipale
273 hab. (2021 en augmentation de 0,74 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 20″ nord, 1° 43′ 34″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 552 m
Superficie 12,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Midi corrézien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sérilhac
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Sérilhac
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Sérilhac

Sérilhac est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont les "Sérilhacois" et "Sérilhacoises".

Géographie[modifier | modifier le code]

La Roanne, affluent de la Corrèze, marque la limite communale au nord.

Le bourg de Sérilhac est à l'altitude de 250 mètres environ.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 187 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Argentat-sur-Dordogne à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 145,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sérilhac est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), prairies (40,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), cultures permanentes (2,5 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sérilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sérilhac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 188 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 72 sont en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, de Marèges et de Neuvic d'Ussel, des ouvrages de classe A[Note 3] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[19].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sérilhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon Michel Prodel, le nom de la commune était en 868, Sariacum, qui veut dire "mettre en culture après avoir arraché les arbres et débrouissaillé". Pour Michel Prodel Sérilhac veut donc dire : "soit des domaines du 'faucheur', du 'défricheur' [...] soit désigne des terrains pris sur la forêt et les terres incultes, c'est-à-dire des essarts"[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Par décret de 1897, Le Pescher qui était un simple village de la commune de Sérilhac, devient une commune à part entière.

Blason[modifier | modifier le code]

Blason

« D'or à trois corbeaux de sable posés 2 et 1, au franc canton coticé d'or et de gueules de douze pièces » (armes des Ornhac et de Turenne). Le blason a été voté par le conseil municipal le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 2020 En cours Nathalie Laborde-Bressy [23]   Ancienne maire de Sérilhac (2001-2008)
2014 2020 Yohan Laval   Ouvrier
2008 2014 Denis Lonchambon[24]    
2001 2008 Nathalie Laborde-Bressy    
1976 2001 Yves Terrieux PS Conseiller général du canton de Beynat, vice-président du conseil régional[25]
1976 1976 Louis Lacombe    
1945 1976 Michel Terrieux    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 273 habitants[Note 4], en augmentation de 0,74 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8731 5701 7571 8212 0762 0702 1112 0232 140
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9861 9031 9771 7511 7451 7081 7391 6371 576
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
778800811696624571543468483
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
412365352313308313289280268
2021 - - - - - - - -
273--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Nicolas de Sérilhac.
  • Fouilloux, à l'ouest de la commune: village qui appartenait aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il faisait partie de la commanderie de Puy de Noix et du membre dit de Sérilhac qui formait une seigneurie avec toute justice comprenant les villages de Antignac, Bouix, Le Peuch et Cheyssiol (Cheyssol)[30].
  • Laumond, au nord-est de la commune: village qui a appartenu également aux hospitaliers. En 1618, le sénéchal du Bas-Limousin reconnait que le village de Laumond appartient au commandeur de Carlat (Cantal)[31]. En 1758, le commandeur bail à ferme le membre de Laumond dans la paroisse de Sérilhac[32]. Le membre principal de la commanderie de Carlat dans cette partie du Limousin et du diocèse de Tulle était Mascheix où était collecté la dîme et le cens de Laumond et Servut et uniquement le cens sur La Faye, Mascheix et Le Til[33].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sérilhac et Argentat-sur-Dordogne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Argentat » (commune d'Argentat-sur-Dordogne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Argentat » (commune d'Argentat-sur-Dordogne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sérilhac », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sérilhac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Michel Prodel, Contribution à la toponymie de la Corrèze, Books on Demand, (ISBN 978-2-322-17679-3, lire en ligne)
  22. « Les maires de Sérilhac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
  25. Journal municipal de Beynat la Clé des Champs N°19 page 16
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze,‎ , p. 139, lire en ligne sur Gallica
    L.A. Vayssière mentionne Le Bos, ce qui prête à confusion avec le lieu-dit du même nom au sud de la commune. Il s'agit de Bouix (del Boix) car en 1676/77, il est baillé par le commandeur de Puy de Noix avec Fouilloux et Antignac (archives dép. E. 587).
    .
  31. Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 111.
  32. Vayssière et A Hugues, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Corrèze. archives civiles - séries B,C,D,E (supplément), t. III, (lire en ligne), p. 188, E641.
  33. Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI,‎ , p. 125-126, lire en ligne sur Gallica.
  34. Pierre Toussaint
  35. Julia Toussaint
  36. Pierre et Julia Toussaint sur le site du Comité français pour Yad Vashem, témoignage en ligne.]