Roland Sadoun

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Roland Sadoun, né le à Suresnes (Seine) et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1], est un consultant et résistant français[2].

Études et diplômes[modifier | modifier le code]

Fils de Charles Sadoun, médecin, et de Gabrielle Lévy Alvarès[3], arrière petite nièce de David Lévi Alvarès, après avoir terminé sa scolarité au lycée Carnot (Paris), il étudie à l'université Paul-Valéry Montpellier 3 et à la faculté de lettres de Paris où il obtient une licence ès lettres, à l'université Montpellier 1 où il obtient une licence en droit et à l'École pratique des hautes études[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

De à , il est directeur puis directeur général de l'Institut français d'opinion publique. De à , il est en mission diplomatique auprès du gouvernement iranien. De à , il est membre du Haut Conseil de l'audiovisuel. De à , il est conseiller de la présidence de Rhône-Poulenc. À partir de , il est membre de l'assemblée générale la Fondation Charles-de-Gaulle. De à , il est collaborateur de Capgemini Consulting. De à , il est administrateur du théâtre de la Ville[2].

Résistance[modifier | modifier le code]

Membre de Liberté puis de Combat, il travaille sous les ordres de Pierre-Henri Teitgen. Évadé de France en , évadé d'Espagne en , après un bref passage en Afrique du Nord, il est affecté au Bureau central de renseignements et d'action de Londres. Il participe au débarquement de Normandie et devient chargé du renseignement à travers les lignes ennemies pendant la bataille de Normandie. Il est ensuite volontaire pour une mission de renseignement dans la poche de Colmar, en cas de débordement de la 19e armée allemande. En , il participe à la campagne d'Allemagne. Volontaire pour la guerre du Pacifique, il rejoint Jean Sainteny à Kunming en . Il participe à Hanoï aux actions menées en vue des accords Hô-Sainteny[4],[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Le , il épouse Arlette Cordier, avec laquelle il a deux enfants : Arthur Sadoun et Valérie[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il est officier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire, titulaire de la croix de guerre 1939-1945, titulaire de la médaille des évadés[4], titulaire de la médaille de la Résistance et titulaire de la médaille commémorative des services volontaires dans la France libre[2].

Affiliations[modifier | modifier le code]

Il est membre du Polo de Paris et du Racing Club de France. Et ambassadeur de la Fédération internationale de polo[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c d et e Fiche biographique du sujet de Who's who in France
  3. a et b Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  4. a et b Biographie du sujet sur le site web de la Fondation Charles-de-Gaulle
  5. Article de Paris Match

Liens externes[modifier | modifier le code]