Pierre Larrouturou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 décembre 2014 à 17:27 et modifiée en dernier par Celette (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Pierre Larrouturou
Illustration.
Pierre Larrouturou à une réunion publique d'Europe Écologie, en 2010.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(14 ans, 1 mois et 10 jours)
Élection 21 mars 2010
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Nationalité Française
Parti politique Nouvelle donne
Diplômé de AgroParisTech
IEP de Paris

Pierre Larrouturou, né le 19 octobre 1964, est un homme politique français, conseiller régional d'Île-de-France (membre du groupe socialiste) et fondateur du parti Nouvelle Donne. Spécialisé dans les questions d'économie, il est connu comme partisan actif du partage du temps de travail, sur lequel il travailla avec Gilles de Robien. Adhérent du Parti socialiste, qu'il quitte puis retrouve en 2002, il le quitte à nouveau en 2009 pour Europe Écologie – Les Verts, sous l'étiquette duquel il devient conseiller régional d'Île-de-France. Deux ans après son départ, il reprend sa carte au PS en 2012. Il dépose une motion cosignée avec Stéphane Hessel et Florence Augier pour le Congrès de Toulouse. Le 28 novembre 2013, il quitte à nouveau le PS et avec des personnalités issues du collectif Roosevelt, crée un nouveau parti politique, Nouvelle donne.

Biographie

Pierre Larrouturou est né le 19 octobre 1964, à Périgueux (Dordogne)[1]. Il est le cinquième fils d'une famille de six enfants dont le père était un scientifique d'EDF. Il est le frère du chercheur Bernard Larrouturou (né en 1958).

Il fait des études d'ingénieur agronome (AgroParisTech) puis à un diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris[1]. Il débute sa carrière en devenant, en 1989, ingénieur-conseil chez Andersen Consulting, d'où il se met en retrait en 1993. Il y travaille alors à temps partiel[2],[3], deux jours par semaine[4]. Après les lois Aubry sur les 35 heures, il créé un cabinet de consultants, Nouvel équilibre, bénéficiant de financements prévus par la loi Aubry[5]. Son cabinet aura un budget de 3 millions de francs[4]. Il quittera Andersen Consulting en 2000[2], peu avant l'effondrement de cette entreprise à cause du scandale Enron. En 2008, Marianne le présentait comme « l'un des cinq économistes qui avaient annoncé la crise financière »[réf. nécessaire].

Il est marié, a deux enfants, et est catholique pratiquant[2].

Carrière politique

Aller-retour au Parti socialiste et création de plusieurs mouvements

Il adhère au Parti socialiste en 1988[6]. Il crée en 1993 le Comité d'Action pour le Passage rapide aux 4 jours sur 5 (Cap4J/5)[7] et travaille avec le député UDF Gilles de Robien[6]. Il devient en 1995 membre du Club des Acteurs de la Nouvelle Époque (ou Club des ANE), dirigé par Thierry Consigny, et dans lequel il côtoie Hervé Gaymard et des grands patrons[8].

Il tente sans succès de se présenter à l'élection présidentielle de 1995[9]. Il mène la liste « Union pour la Semaine de Quatre Jours » aux élections législatives de 1997[7]. Il obtient 1,45% comme candidat dans la cinquième circonscription de Paris[10]. Ces législatives lui rapportent 200 000 euros de financement[11]. En 1998, il est proche d'adhérer au Parti radical de gauche[12]. Il est tête de liste aux élections européennes de 1999. Sa liste obtient 1,01% des suffrages exprimés[7]. Son compte de campagne est rejeté par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques[13]. Il porte plainte pour faire entendre ses idées, en 2000[14],[15], 2002[16],[17] et en juin 2007[18], mais est à chaque fois débouté.

Pierre Larrouturou tente à nouveau de se présenter à l'élection présidentielle en 2002 mais n'obtient pas les 500 signatures nécessaires[19]. Alors même qu'il affirmait avoir 470 signatures en mars 2002[6], seules 34 ont été déposées au Conseil constitutionnel[20]. Il est également débouté de son recours au Conseil constitutionnel[21].

Après le 21 avril 2002, avec la présence de l'extrême droite au deuxième tour de l'élection présidentielle, il retourne[22] au PS, dont il avait déjà été militant[23], et dont il devient délégué national Europe. Il crée le réseau Nouvelle Donne[7]. Candidat pour le réseau Nouvelle Donne, à nouveau dans la cinquième circonscription de Paris, il obtient 1,65%[24].

En 2003 au Congrès de Dijon du PS, après avoir annoncé s'allier avec Marc Dolez, il fait défection au dernier moment[25]. Il devient délégué national Europe. Au congrès du Mans (2005), il dépose la contribution Urgence sociale[7]. En 2006, il fonde une nouvelle association intitulée Urgence sociale[7].

En 2007, tout en soutenant Ségolène Royal, il tente pour la troisième fois d'être candidat à l'élection présidentielle[26]. Il critique vivement[27] « les dix ou les quinze qui squattent Solferino ». Une nouvelle fois il affirme être très proche des 500 parrainages (438[28]). Toutefois, après avoir menacé de camper devant le siège du Parti socialiste[28], il n'arrive pas à ce seuil. Il ne dépose que 17 signatures au conseil constitutionnel[29], loin des 438 revendiquées[28].

La pétition (motion) de 2008 appelant à « remettre le PS au travail » ayant reçu 27 400 signatures dont celles de 18 parlementaires, Larrouturou n’est pourtant pas autorisé à la déposer au PS et est interdit de tribune par François Hollande, qui lui promet que la pétition pourrait être déposée plus tard et qu’elle serait débattue[30]. À partir de mai 2008 il fonde puis dirige le mouvement « Nouvelle Gauche », qui a pour objectif de donner davantage la parole aux citoyens. À la veille du Congrès de Reims en novembre 2008, il se rallie à la motion « C » de Benoît Hamon, intitulée « Un monde d’avance : reconstruire l’espoir à gauche ». Il est élu, à ce congrès, membre du Conseil national du PS.

Un nouvel aller-retour au PS en passant par EELV

À la mi-novembre 2009, « lassé de l'attitude des dirigeants socialistes », Pierre Larrouturou quitte le PS et rejoint Europe Écologie[31] dont il devient membre du Bureau exécutif[32]. Il est choisi comme tête de liste dans les Hauts-de-Seine aux élections régionales de 2010. Europe Écologie fait liste commune avec celle du PS pour le second tour et il est élu conseiller régional d'Île-de-France. Au congrès de la Rochelle, après avoir présenté la motion EELV2, il décide au dernier moment de s'allier avec les amis de Daniel Cohn-Bendit[33].

Le , Pierre Larrouturou quitte Europe Écologie – Les Verts « ne se retrouvant plus du tout dans la stratégie des dirigeants et dans le projet très complet et très décevant cosigné avec le PS ». Il critique notamment le fait que ce mouvement se soit « enfermé dans le rôle de satellite du PS »[34]. Au sein d'EELV, on tranche qu'il « voulait une circonscription » aux législatives 2012, mais n'avait pas « réussi à avoir son plat de lentilles ! »[34].

En mars 2012, il crée le Collectif Roosevelt 2012 avec Stéphane Hessel, Edgar Morin, Michel Rocard et de nombreux intellectuels et personnalités publiques de la société civile et politique. Ce collectif présente 15 propositions pour éviter un effondrement économique, élaborer une nouvelle société, lutter contre le chômage endémique et créer une Europe démocratique[35].

Quelques mois après son départ d'EELV, il reprend une troisième fois sa carte du Parti Socialiste et y dépose une contribution pour le congrès de Toulouse, qui devient la motion « Oser. Plus loin, Plus vite », qui arrive en troisième position en réunissant 11,78% des voix[36].

La création de Nouvelle Donne

Le jeudi , il annonce son départ, pour la troisième fois, du Parti socialiste et le lancement d'un nouveau parti, intitulé Nouvelle Donne – en référence au New Deal du président américain Franklin Roosevelt. Dans un entretien au journal Le Parisien, il explique cette initiative par le devoir de lutter contre le chômage, et affirme vouloir présenter des listes aux élections européennes de juin 2014, où il ambitionne de dépasser le PS[37]. Il est tête de liste aux européennes dans la circonscription Île-de-France.

Toutefois, Pierre Larrouturou continue à siéger au sein du groupe socialiste du Conseil régional d'Ile-de-France[38], jusqu'en juin 2014. Il siège ensuite comme non-inscrit[39].

Le , Pierre Larrouturou annonce qu'il porte plainte contre le CSA et France télévision auprès de la Cour européenne des droits de l'homme[40], s'estimant discriminé vis-à-vis de Nicolas Dupont-Aignan ou Philippe Poutou[40]. Toutefois, cette plainte auprès de la Cour européenne se fait en l'absence d'épuisement des voies de recours internes, contrairement aux règles[41].

Alors que l'ambition était de dépasser le PS[37], la liste conduite par Pierre Larrouturou en Île-de-France n'obtient que 3,06 % (93 857 voix)[42].

De nombreux mouvements et candidatures

  • 1988 : Adhère au Parti socialiste
  • 1991 : Quitte le Parti socialiste
  • 1993 : Crée le Comité d'Action pour le Passage rapide aux 4 jours sur 5 (Cap4J/5)
  • 1995 : Échoue à se présenter à l'élection présidentielle
  • 1997 : Candidat aux élections législatives dans la cinquième circonscription de Paris (1,45%)
  • 1999 : Tête de liste aux européennes (1,01%)
  • 2002 : Échoue à se présenter à l'élection présidentielle. Réadhère au Parti socialiste. Délégué national Europe. Candidat aux élections législatives dans la cinquième circonscription de Paris (1,65%). Crée le réseau Nouvelle Donne.
  • 2006 : Crée Urgence sociale
  • 2007 : Échoue à se présenter à l'élection présidentielle
  • 2008 : Crée Nouvelle gauche
  • 2009 : Quitte le Parti socialiste et adhère à Europe Écologie-les Verts
  • 2010 : Élu conseiller régional sur la liste EELV dans les Hauts-de-Seine
  • 2011 : Quitte EELV
  • 2012 : Fonde le Comité Roosevelt et réadhère au Parti socialiste
  • 2013 : Quitte le Parti socialiste et fonde Nouvelle Donne
  • 2014 : Tête de liste aux élections européennes en Île-de-France (3,06 %)

Semaine de quatre jours

Pierre Larrouturou raconte qu'au retour d'une année sabbatique, lui est venue l'idée que le travail pouvait être partagé, en réduisant le temps hebdomadairement (moyenne sur un an), de 39 à 32 heures[2] (pour la majorité des salariés, des semaines de 32 heures ; pour les cadres, par exemple, ce sont d'autres formules). Le calcul fait, il estime à l'époque que jusqu'à deux millions d'emplois peuvent être créés[43]. Il prône alors, en 1993, la semaine de quatre jours[44],[45]. Lorsque Martine Aubry avait pour projet de lancer les 35 heures, Larrouturou, qui préférait le projet de semaine de 4 jours n'avait pu obtenir d'audience auprès d'elle, qui « refuse de me serrer la main »[46]. Il estime en 2007 que la semaine de 4 jours pourrait créer deux millions d'emplois[47]. Il dénonce également la politique menée par Nicolas Sarkozy[48]. Larrouturou a publié dans Le Monde et Les Échos des articles promouvant la semaine de quatre jours[45],[47].

La mise en place par Martine Aubry de la réforme des 35 heures est loin de le satisfaire : votée sans concertation, il la juge inadéquate car uniforme, non basée sur le volontariat, et à long terme préjudiciable à tout débat sur le partage du temps de travail (« le double piège »). Les lois Aubry entraînent, de facto, la non-reconduction de la loi Robien sur l'aménagement du temps de travail (semaine de 4 jours)[49].

Larrouturou affirme que ce projet est équilibré et réalisable et publie de nombreux ouvrages à ce sujet[50],[51],[52]. Il fonde ses propositions sur des calculs liés à la productivité et préconise « l’adoption d'une loi-cadre par un référendum précédé d'un débat approfondi ». La mise en place des 35 heures suscitera la méfiance à l'égard de sa proposition[2]. Avec Stéphane Hessel et Michel Rocard, il propose alors en 2004 un Traité de l'Europe Sociale[53]. Quelques années après l'application des 35 heures, en octobre 2004, Pierre Larrouturou coécrit avec Michel Rocard un article dans Le Nouvel Observateur ré-affirmant qu'un passage rapide et sans étape intermédiaire aux 32 heures peut faire baisser le chômage.

Publications

  • Ça ne peut plus durer ! Seuil, 1994.
  • Du temps pour vivre. Flammarion, 1996.
  • 35 heures : le double piège. Belfond, 1998.
Réédité sous le titre « Pour la semaine de quatre jours : sortir du piège des 35 heures ». La Découverte, 1999.
  • La gauche est morte, vive la gauche ! Presses de la Renaissance, 2001.
  • Urgence sociale, changer le pansement ou penser le changement ? Ramsay, 2006.
  • Le livre noir du libéralisme. Éditions du Rocher, 2007.
  • Pour en finir avec Sarkozy. Éditions du Rocher, 2008.
  • Crise : la solution interdite. Desclée de Brouwer, 2009.
  • Pour éviter le krach ultime, préface de Stéphane Hessel, Nova Editions, 2011[54].
  • C'est plus grave que ce qu'on vous dit... Mais on peut s'en sortir ! Nova Editions, 2012.
  • La gauche n’a plus droit à l’erreur. Avec Michel Rocard, Flammarion, 2013.
  • La grande trahison. Flammarion, avril 2014.

Notes et références

  1. a et b CV
  2. a b c d et e Le guerrier du repos, Libération, 13 mars 2007
  3. Semaine de quatre jours : Larrouturou continue sa croisade, Les Échos, 20 mai 1997
  4. a et b Pierre Larrouturou se bat contre le temps, Le Point
  5. La Manne des consultants, Le Point
  6. a b et c Presidentielles.net, 19 mars 2002
  7. a b c d e et f France politique
  8. Le Nouvel économiste, 19 mai 1995
  9. Le Monde, 14 mars 1995
  10. Résultats sur la base élection du Monde
  11. La bonne affaire des législatives, Le Point, 24 mai 2002]
  12. Le bonheur majoritaire du PRG, Libération, 26 janvier 1998
  13. [1], le Monde, 21 octobre 1999
  14. Décision du conseil constitutionnel
  15. Décision du Conseil d'État
  16. Décision du 7 avril 2002 sur une réclamation formée de M. Pierre Larrouturou
  17. [http://www.rajf.org/article.php3?id_article=1052 Rajf.org | Conseil d'État, référé, 7 mars 2002, n° 243833, M. Pierre Larrouturou
  18. Les mensonges de Fillon, Nous portons plainte contre le Premier ministre pour détournement de suffrages, Libération, 6 juin 2007
  19. Ils ont abandonné la course, Le Monde, 4 avril 2002
  20. 500 signatures : l'adieu des recalés, 3 avril 2002
  21. Décision du 7 avril 2002 portant sur une réclamation de Monsieur Pierre LARROUTUROU , Site du Conseil constitutionnel
  22. Ivan Villa, « Pierre L. quitte le PS... », Mediapart, (consulté le )
  23. Pierre Larrouturou, candidat à la présidentielle, Le Monde, 25 janvier 2002
  24. http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives_2002/%28path%29/legislatives_2002/075/circons05.html Résultat sur le site du Ministère de l'Intérieur
  25. Les secrétaires fédéraux aussi, Libération, 22 mai 2003
  26. Pierre Larrouturou revient avec sa boîte à idées, Libération, 27 février 2002
  27. http://www.liberation.fr/week-end/2007/12/01/l-hyperliberalisme-nous-conduit-dans-le-mur_107609
  28. a b et c Larrouturou prêt à camper devant le PS, Libération, 9 mars 2007
  29. Les parrainages à l'élection présidentielle, Les Nouveaux cahiers du conseil constitutionnel, Jean-Claude Colliard, janvier 2012
  30. babordages.fr, "Rencontre avec Pierre Larrouturou"
  31. Sur le Site de Média Part du 21 nov 2009
  32. Pierre Larrouturou, « Crise financière : comment éviter l'explosion ? (source au bas de l'article). », lemonde.fr, (consulté le )
  33. Lettre de Larrouturou et de Cohn-Bendit
  34. a et b Quelques départs après l'accord conclu avec le PS, Le Point, 7 décembre 2011
  35. Collectif Roosevelt, site officiel
  36. Tableau des résultats validés, consulté le 15 octobre 2012.
  37. a et b [http://www.leparisien.fr/politique/larrouturou-l-homme-des-32-heures-cree-son-parti-27-11-2013-3355115.php L'homme des 32 heures créé son parti
  38. Fiche de Pierre Larrouturou sur le site du Conseil régional Consulté le 17 février 2014
  39. Fiche de Pierre Larrouturou sur le site du Conseil régional Consulté le 20 juillet 2014
  40. a et b Nouvelle Donne assigne le CSA, France Télévision et l’Etat français devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, Le Club
  41. Qui peut saisir la Cour, Vie publique
  42. Résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur
  43. Larrouturou estime en 1993 qu'« en tenant compte des effets induits — que le nombre des emplois créés sera compris entre 2 millions et 2,2 millions. », cité par Le Monde, 29 septembre 1993, « Pour la semaine de quatre jours »
  44. Retranscription de l'article « Pour la semaine de quatre jours », Le Monde du 29 septembre 1993
  45. a et b Article « Semaine de 4 jours : une idée « vendue » par un consultant d'Arthur Andersen », Les Échos du 28 septembre 1993
  46. article sur leparisien.fr
  47. a et b Pierre Larrouturou : « la semaine de 4 jours créerait 1,6 million d'emplois », Le Monde, 5 mars 2007
  48. « Pour en finir avec Sarkozy », Pierre Larrouturou, aux Éditions du Rocher, 2008
  49. Les effets de la réduction du temps de travail sur les modes de vie : Qu’en pensent les salariés un an après ?, publié dans Premières synthèses du ministère de l'Emploi en mai 2001 dans l'édition 21.1
  50. Nouvelle Gauche, « La Semaine de 4 jours/Faisabilité », Nouvelle Gauche, (consulté le )
  51. Nouvelle Gauche, « Vaincre le chômage / La Semaine de 4 jours », Nouvelle Gauche, (consulté le )
  52. Les Amis de l'École de Paris, « La Semaine de quatre jours/Les erreurs à éviter », http://www.ecole.org, (consulté le )
  53. [2]SciencesPo, « Sauvons l'Europe - SciencesPo », SciencesPo,
  54. « Pour une révolution fiscale européenne », Extraits du livre « Pour éviter le krach ultime », 27 octobre 2011, par Laurent Nicolas et Pierre Larrouturou

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :