Marspich

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Marspich
Marspich
L'église Saint-Sixte.
Blason de Marspich
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Arrondissement de Thionville
Commune Hayange
Statut Ancienne commune (Quartier d'Hayange)
Code postal 57700
Code commune 57450
Démographie
Gentilé Marspichois, Marspichoise
Population 8 497 hab. (1968)
Densité 1 863 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 14″ nord, 6° 04′ 45″ est
Superficie 4,56 km2
Historique
Fusion 1971
Commune(s) d'intégration Hayange
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Marspich
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Marspich
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Marspich
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte administrative de la Moselle
Marspich

Marspich est une ancienne commune française du département de la Moselle. Commune indépendante jusqu'en 1971, Marspich constitue désormais un quartier de Hayange.

Ses habitants sont au nombre de 8 497 en 1968.

Géographie[modifier | modifier le code]

Marspich est situé dans le pays thionvillois à 8 km au Sud-Ouest de Thionville et à 1,5 km au Nord-Est de Hayange.

Cette ancienne commune est traversée par la route D57 et par le ruisseau le Marspich (qui se jette dans la Fensch) ; elle est délimitée à l'Est et au Sud par la route D13, la ligne de Mohon à Thionville fait également office de frontière au Sud.

Depuis les années 1990, des épisodes d’inondations sont fréquents sur le versant Sud de Marspich[1].

Plan cadastral de Marspich en 1893.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Marspich était jadis une dépendance de la seigneurie de Florange[6].

Ce village faisait partie des Trois-Évêchés après le traité des Pyrénées de 1659 (bailliage et coutume de Thionville)[3]. Sur le plan spirituel, il était le siège d'une cure de l'archiprêtré de Thionville qui dépendait de l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz[3].

Lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648), Marspich (à l'époque : Marschbach) fut totalement anéanti et réduit à un désert. De par le fait, ce village fut repeuplé et cela en grande partie par des familles de la province de Liège[7]. Ces nouveaux habitants, qui parlaient Wallon, étaient désorientés dans un secteur ou la langue francique prévalait et ne s'y plaisaient pas ; ils demandèrent d'ailleurs en 1687 à avoir un prêtre du diocèse de Liège. Les différences de langage, de coutumes et d'usages entre autochtones et ces nouveaux venus ne favorisaient guère une bonne entente[7].

En 1817, Marspich avait pour annexes les fermes de Leyrange et Konacker, à cette époque ce village avait un territoire productif de 442 hectares dont 81 en bois, 2 en vignes et 2 en houblonnière[8].

Le , la commune de Marspich est rattachée à celle de Hayange sous le régime de la fusion simple[9].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
19?? 1971 Maurice Cometto    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 1817, il y a 285 habitants répartis dans 45 maisons[8] ; en 1844, il y a 416 habitants répartis dans 48 maisons[10].

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
222252252305380416518591538
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
5075055906626918059221 0191 085
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 - -
1 2131 3081 3971 3802 9246 4208 497--
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[4])

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire Jules Verne fait partie de l'académie de Nancy-Metz en zone B[11].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Basket Club Hayange-Marspich[12]
  • Club de football : l'US Marspich[13]
  • La MJC-MPT « Le Couarail », depuis 1974[14]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La fête du mouton, une tradition du deuxième dimanche du mois d'août[15].

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Anciens surnoms des habitants de Marspich donnés par les habitants des localités environnantes :

  • d'Maaschpécher Daboën (les dabos de Marspich)[7], ce sobriquet trouverait son origine dans le fait que Marspich a été repeuplé par des Wallons au XVIIe siècle après la guerre de Trente Ans, donc par une population qui avait une culture différente[7]
  • Lés tranguyis d'fouyans (les étrangleurs de taupes)[7]
  • Lés antèrous d'foûgnans (les enterreurs de taupes)[7]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Sixte de 1892, elle fait partie de l'archiprêtré d'Hayange et du diocèse de Metz.
  • La Vierge Marie dominant la vallée a été coulée en fonte dans les usines sidérurgiques de la commune, elle a un poids de 6 tonnes.

Blason et héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Marspich Blason
D'argent au lion de gueules, à la bordure d'azur[16].
Détails
Le blason représente un lion emblème des seigneurs de Florange, qui possédaient Marspich. La bordure, symbole de sainte Glossinde, rappelle le patronage qu'exerçait sur l'église l'abbaye messine. L'église paroissiale de 1892 a été construite par la famille de Wendel.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Inondations : la Ville souhaite suspendre l’urbanisation d’un quartier de Marspich », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  2. Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 9e année, Metz, Rousseau-Pallez, 1866, p. 108
  3. a b c d e f et g Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
  4. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Marspich », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  5. a et b Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440)
  6. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des monuments historiques dans le grand-duché de Luxembourg, volume 18, 1863, p. 212
  7. a b c d e et f Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Woolkrénge a Metzénge, H.A.S. (no 12), (ISSN 0762-7440)
  8. a et b Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817.
  9. « Commune de Marspich (57450) - COG », sur insee.fr (consulté le )
  10. François Verronnais, Statistique historique, industrielle et commerciale du département de la Moselle, Metz, 1844.
  11. « Ecole primaire Jules Verne », sur www.education.gouv.fr
  12. « Le Basket-club Hayange-Marspich clôt une saison d’exception », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  13. Lucie BOUVAREL, « US Marspich et FC Hayange : deux clubs de foot, une belle entente », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  14. « Au Couarail de Marspich, c’est aussi la rentrée ! », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  15. « Fête du mouton à Hayange-Marspich : gigot à gogo et retour dans les année 70 », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  16. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.