Margie Sudre

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Margie Sudre
Illustration.
Margie Sudre (à droite) avec Élisabeth Morin-Chartier lors d’un congrès du Parti populaire européen à Varsovie, en 2009.
Fonctions
Députée européenne

(9 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 13 juin 1999
12 et 13 juin 2004
Législature Ve et VIe Parlements européens
Présidente du Conseil régional de La Réunion

(5 ans)
Prédécesseur Camille Sudre
Successeur Paul Vergès
Secrétaire d'État chargée de la Francophonie

(2 ans et 16 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Gouvernements Juppé I et II
Prédécesseur Jacques Toubon
Successeur Charles Josselin
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Vinh (Protectorat du Tonkin, Indochine française)
Nationalité Drapeau de la France Française
Conjoint Camille Sudre
Profession Médecin anesthésiste

Margie Sudre, née Marguerite Demaiche[1], est une femme politique et médecin anesthésiste française née le à Vinh (Indochine française, actuel Viêt Nam). Elle a été successivement secrétaire d'État chargée de la Francophonie (1995-1997), présidente du conseil régional de La Réunion (1993-1998) et députée européenne (1999-2004).

Biographie

Anesthésiste-réanimateur (jusqu'en 1999), elle a été mariée à Camille Sudre, avec lequel elle fonde à l'île de la Réunion la station Radio Free Dom dans les années 1980. Elle entre en politique et devient présidente du Conseil régional le à la suite de l'annulation par le Conseil d'État de l'élection de son époux à la tête de l'institution un an plus tôt en mai.

Représentant le courant de centre droit du mouvement Free Dom, elle s'éloigne rapidement de celui-ci lorsqu'il devient un soutien inconditionnel du PCR.

En 1995, elle est nommée secrétaire d'État chargé de la francophonie dans le premier gouvernement Juppé. Elle est reconduite dans le second, restant en poste jusqu’en 1997 et ne faisant ainsi pas partie des « Juppettes » non reconduites.

En 1996, alors secrétaire d'État, elle mène campagne pour l'élection législative partielle de la 2e circonscription de la Réunion, dont le scrutin a été provoqué par l'élection au Sénat de Paul Vergès[2]. Battue au second tour par le candidat communiste Claude Hoarau, elle présente sa démission du gouvernement mais est maintenue en poste par Jacques Chirac et Alain Juppé[3].

À deux reprises, en 1999 et en 2004, elle est élue au Parlement européen. Elle a été présidente de la délégation des députés européens UMP (Union pour un mouvement populaire), qui fait partie du groupe PPE (Parti populaire européen), le groupe politique le plus important du Parlement européen. Elle siègeait dans les commissions parlementaires Pêche et Développement Régional, et présidait l'intergroupe Tourisme du Parlement européen. Elle était également membre de la délégation interparlementaire UE-Russie et de la délégation pour les relations avec les pays de l'Asie du Sud-Est et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE/ASEAN).

Aux élections européennes de 2009, privée de la deuxième et dernière place éligible sur la liste pour l'Outre-mer au profit de Marie-Luce Penchard, elle renonce à se présenter[4].

Carrière

Articles connexes

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Notes et références

  1. « Listes des candidats à l'élection des représentants au Parlement européen », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le )
  2. « La Réunion: une législative avec Margie Sudre », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  3. « Chirac refuse la démission de Margie Sudre. », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  4. « UMP: Margie Sudre se retire », LeJDD.fr,‎ (lire en ligne)
  5. « Légion d'honneur : tous les médaillés du 14 juillet », EstRépublicain.fr,‎ (lire en ligne)