Louis Des Masures

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Louis Des Masures
Portrait de Louis Desmasures
gravé par Pierre Woeiriot, 1560.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Œuvres principales

Louis Des Masures, latinisé en Ludovicus Masurius, est un poète français d'origine tournaisienne, né à Tournai vers 1515 et mort à Eschery (Sainte-Marie-aux-Mines) le .

Biographie[modifier | modifier le code]

De Tournai à la cour de Lorraine[modifier | modifier le code]

Il naît à Tournai vers 1515, fils d’Adrien Des Masures (mort entre 1557 et 1562) et de Catherine Marcanda, qui fut brièvement veuve. Les conditions de sa jeunesse restent inconnues et il entre rapidement au service de la maison de Lorraine, où il sert d’abord le duc Antoine (mort en 1544) puis à partir de 1533 son frère le cardinal Jean III de Lorraine treize ans durant, comme conseiller et premier secrétaire[1]. Cela lui donne l’occasion de fréquenter de nombreux humanistes et écrivains qui gravitent à la cour de France, parmi lesquels Clément Marot, Jean Salmon Macrin, Mellin de Saint-Gelais, Jacques Colin, Lancelot de Carle, Jean Martin, Hugues Salel, François Rabelais, Jacques Peletier du Mans, Nicolas Herberay des Essarts. Ses premiers travaux sont des traductions, avec d’abord celle de l'Énéide (1547).

Il s’engage également dans les guerres menées contre l’empereur en tant que capitaine de cavalerie. À cette occasion, il est soupçonné en 1547 d’intelligence avec les troupes impériales[2], est calomnié pour cela auprès de Henri II et disgracié par le nouveau roi, en 1547.

L’Italie et la Lorraine encore[modifier | modifier le code]

Fuyant désormais la cour, Des Masures se rend en Italie en passant par la Lorraine et la Suisse et se fixe à Rome pour un peu plus d’un an, protégé par le cardinal Jean Du Bellay ; c’est à lui qu’il dédie en la suite de sa traduction de l’Énéide. À l’occasion du conclave qui fait suite à la mort du pape Paul III, Des Masures revoit Jean III de Lorraine, qui le ramène en France en espérant obtenir pour lui le pardon de Henri II, mais la mort prématurée du cardinal en , à Montargis, met fin à ce projet. Des Masures repart alors pour la Lorraine et s'installe ensuite à Saint-Nicolas-du-Port.

C’est Christine de Danemark, nièce de Charles Quint, qui régentait alors la Lorraine. Elle le prend à son service, l’anoblit le et le nomme auditeur en la Cour des Comptes de Nancy. Il s’occupe alors à diverses légations, entremises et missions diverses de nature politique et semble avoir vécu là des années heureuses. Il se marie alors avec Diane Baudoire, de Lunéville, laquelle met au monde en 1554 un fils prénommé Claude mais meurt peu après ses couches.

Épitaphe de Diane Baudoire, sa femme.
Diane, en couche, se sentant
De la rude mort assaillie,
Et déjà du tout lui étant
La vive parole faillie
À son mari de main pâlie
Montre un beau fils, produit à l'heure,
Comme voulant dire: « Ne pleure
Avecques l'adieu d'un baiser,
Ce bel enfant qui te demeure,
Sera pour ton deuil apaiser ».

Louis se remarie avant 1557 avec Anne Berman. En sus de ses occupations officielles à la cour de Lorraine, Des Masures reste en relation avec les lettrés parisiens, tels Pierre de Ronsard, Joachim Du Bellay ou François Habert. Sa traduction de l’Énéide reste sa principale tâche littéraire – publiée dans son intégralité en 1560 à Lyon par Jean I de Tournes - ponctuée de temps par des pièces en l’honneur de tel ou tel membre de la maison de Lorraine.

La conversion[modifier | modifier le code]

C’est finalement de la plume de Des Masures lui-même qu’il faut apprendre les conditions de sa conversion au protestantisme[3]. Pendant une étape à Genève lors de son retour d’Italie, il aurait rencontré Théodore de Bèze, Pierre Viret et Jean Calvin, qui l’auraient endoctriné et lui auraient demandé de traduire les psaumes que Marot n’avait pas traduit[4]. Et c’est lors de son séjour en Lorraine dans les années 1550 que Des Masures laissa libre expression à sa foi protestante. Il habitait alors Saint-Nicolas-du-Port, où le protestantisme prenait souche, comme à Nancy ou Saint-Mihiel. Dès 1558, il était sollicité par les calvinistes de sa ville pour leur expliquer tel ou tel passage de la Bible ; par la suite il fit venir des pasteurs établis à Metz, pour faire des célébrations à Saint-Nicolas-du-Port.

Mais la relative tolérance dont les Protestants jouissaient alors en Lorraine subit quelques soubresauts : le , Des Masures eut la mauvaise idée de faire baptiser un fils nouveau-né par un pasteur dans sa ville même, sans se déplacer à Metz pour plus de discrétion. Cela se sut, une enquête fut diligentée et Des Masures n’eut que le temps de s’enfuir tandis qu’un de ses coreligionnaires fut pendu presque immédiatement.

Metz[modifier | modifier le code]

La communauté de Saint-Nicolas fut dispersée et Des Masures alla passer cinq ans à Metz jusqu’en 1567[5], ville du royaume où le protestantisme était vigoureux. Des Masures est cité à plusieurs reprises dans la Chronique protestante de Jean de Mory et de Jean Danoue, 1540-1609[6], comme notable et parfois comme diacre suppléant. Il fut aussi un des vingt « anciens » de la communauté protestante. C’est à cette époque que Des Masures commence à composer ses œuvres les plus marquées par le Protestantisme, dans un esprit de prosélytisme actif : ses vingt psaumes, ses trois tragédies bibliques, des pièces adressées à tel ou tel notable pour défendre la foi réformée tout en revendiquant une totale obéissance politique. Beaucoup parurent à Genève, alors plaque tournante de l’édition réformée.

Derniers exils[modifier | modifier le code]

Les troubles qui obligèrent les Protestants à quitter Metz en 1567 en chassèrent également Des Masures, qui passa d’abord dans le Palatinat (Heidelberg ou Mannheim) puis en Alsace à Sainte-Marie-aux-Mines, avec des voyages occasionnels à Strasbourg. C’est à cette époque qu’il entreprend une description des troubles religieux qui affligent alors la France, sous le titre de Borbonias, sive de bello civili ob religionis causam in Gallia gesto. Après la Saint-Barthélemy d’, il s’éloigne encore et passe à Bâle où il s’établit avec son fils[7] ; les dédicaces et les épîtres qu’il publie à cette époque le montrent intégré à tout un réseau d’humanistes réformés, de savants et de ministres de la religion protestante. Rentré à Sainte-Marie-aux-Mines en 1574, il y meurt le de cette année, laissant sa veuve Anne Berman.

On a de lui un beau portrait gravé par Pierre Woeiriot en 1560, reproduit dans Lebègue 1929 planche X.

Œuvres[modifier | modifier le code]

L'œuvre de des Masures est multiforme. Initiée dans la tradition néo-latine (avec notamment l' Énéide et les Carmina de 1557), elle sacrifie ensuite à la tradition pléiadisante, exprime son admiration de Ronsard et de Du Bellay, avant de s'infléchir vers le théâtre biblique et la poésie spirituelle et militante. Ce lettré, poète de cour au début de sa carrière, mit finalement sa plume au service de la cause et ne se consacra plus à la fin de sa vie qu'à la défense de la foi réformée.

Traductions[modifier | modifier le code]

Page de titre de l'édition de l'Énéide de Lyon, Jean I de Tournes, 1560.
Il avait commencé par publier les deux premiers livres : Paris : Chrétien Wechel, 1547 (disponible sur Google Books), puis les quatre premiers à Lyon : Jean I de Tounes, 1552 (disponible sur Google Books)(réédités en 1554 à Paris chez Abel L'Angelier) et les quatre suivants à Lyon en 1557. Il existe plusieurs rééditions de la traduction complète (Paris, 1567 et 1572, etc.), éventuellement groupées avec des extraits d'autres traducturs. Voir Lebègue 1929 p. 332 note 3.
Reprise sous un autre titre : Le Jeu des eschecz, translaté en françois du latin de Hiérome Vida, par Louis Des Masures. Lyon : Jean I de Tournes et Guillaume Gazeau, 1557. lire en ligne sur Gallica
  • Vingt pseaumes de David, traduits selon la vérité hebraïque & mis en rime franc̜oise par Louïs Des Masures. Lyon : Jean I de Tournes et Guillaume Gazeau, 1557. lire en ligne sur Gallica.
Il s'agit des psaumes XVI, XLIX, LXXXI à LXXXIV, LXXXVI à XC, XCII à XCVII, CVI, CXVII, CXXXIX. Dédicace à Toussaint de Hossey [Hocédy], évêque de Toul.
  • Bref traité des sacremens en général, fait latin par M. Th. de Beze, et nouvellement traduit en françois par L. des Masures. Lyon : 1564.
Repris sous le titre : Vraye et droite intelligence de ces paroles de la saincte Cène de Jesus Christ, Cecy est mon corps, & c. Traitté... composé... en allemand par M. Thomas Erastus... et nouvellement traduit en françois par M. Pierre de Cologne... Autre bref traitté des sacremens en général, fait en latin par M. Théodore de Beze, et nouvellement traduit en françois par M. Louis des Masures. Lyon : Jean d'Ogerolles , 1564.

Théâtre biblique[modifier | modifier le code]

  • Trois Tragédies saintes : David combattant, David triomphant, David fugitif. Genève : François Perrin, 1563 puis 1566[8]. Dédicace à Philippe Le Brun, un Protestant du Quercy cousin de sa première femme Diane Baudoire. Réimprimées à Anvers en 1582 avec des pièces de musique ajoutées (lire en ligne sur Gallica, RISM D 1779) peu après une réédition de l' Abraham sacrifiant de Bèze, puis à Genève en 1583 par Gabriel Cartier (avec la Bergerie spirituelle et l'Eclogue spirituelle (disponible sur e-rara.ch), puis encore à Paris en 1587 et 1595. Analyse de l'œuvre dans Lebègue 1929 p. 344-368 ; voir aussi Dubois 2001 et Di Mauro 2006. Éditions modernes :
    • Tragédies saintes [...], édition critique par Charles Comte. Paris : E. Cornély, 1907. Rééd. Paris : Droz, 1932 (coll. Société des textes français modernes). lire en ligne sur Gallica
    • Tragédies saintes, texte établi et présenté par Michel Dassonville, Théâtre Français de la Renaissance, Première série, vol. 2 (1561-1566). Paris : PUF ; Florence : Olschki, 1989, p. 215-441.
  • Adonias, tragédie de M. Philone. Lausanne : 1586.
  • Josias : vray miroir des choses advenues de nostre temps est tragédie publiée sous le pseudonyme de Philone (Genève : Gabriel Cartier, 1583), un temps attribuée à Des Masures mais qui n'est pas de lui comme l'a montré Enea Balmas[9].

Poésie néo-latine[modifier | modifier le code]

Réédités, remaniés et augmentés en 1574 : Ludovici Masurii Nervii poemata. Bâle : Thomas Guérin, 1574. Disponible sur e-rara.ch. Sur le contenu, voir Lebègue 1929 p. 341-342.
  • Borbonias, sive de bello civili ob religionis causam in Gallia gesto. Manuscrit sur les guerres de religion en France, conservé à la Bibliothèque de Genève. Dédicace à Gaspard II de Coligny.

Poésie française et autres pièces[modifier | modifier le code]

  • Le Dépucellage de la ville de Tournay, avec les pleurs et lamentations obstant sa défloration, . S.l., ca. 1530. Paris BNF : RES-YE-3823. lire en ligne sur Gallica.
Rééd. avec une notice d'Arthur Dinaux : Valenciennes : impr. de A. Prignet, 1838. 8°, 24 p. (Paris BNF).
  • Babylone, ou la ruine de la grande cité et du règne tyrannique de la grande paillarde babylonienne, par L. Palercée. Genève : François Perrin, 1553.
Une traduction latine paraît à Genève en 1559.
  • Œuvres poétiques de Louis Des Masures. Lyon : Jean I de Tournes et Guillaume Gazeau, 1557. lire en ligne sur Gallica. Ce recueil est divisé en quatre parties ; il ne contient pas l'Énéide mais reprend les Vingt psaumes et le Jeu des échecs. Dédicace au cardinal Charles de Lorraine (1524-1574). Détail du contenu dans Lebègue 1929 p. 332-333.
  • Chant pastoral sur le partement de France et la bien-venue en Lorraine de Mgr Charles duc de Lorraine et de Madame Claude de France, son espouse, par Louis des Masures. Saint-Nicolas-du-Port : Didier Guillemin, 1559 (Verdun BM) et Lyon : Jean I de Tournes, 1559 (Nancy BM : « Voir sur Limédia Galeries », sur galeries.limedia.fr).
  • Hymne sur la justice de Metz, de la prinse de Sainct-Quentin et de la conqueste de Calais, par L. des Masures. Toulouse : G. Boudeville, 1558. Lyon : Nicolas Edouart, 1558, et Paris : Vincent Sertenas, 1559.
  • Vingt six cantiques chantés au Seigneur, par Louis des Masures Tournisien. Lyon : Jean I de Tournes, 1564. La musique, restée anonyme, est peut-être de Claude Goudimel. Guillo 1991 no 71, RISM D 1778. Plusieurs des cantiques peuvent être chantés sur des mélodies du Psautier de Genève. Sur ces cantiques, voir Herdman 2004.
  • Epistre à Madame la duchesse de Lorraine, Madame Claude de France, contre les calomniateurs en la cause de l'Évangile, par L. des Masures. Lyon : 1564.
  • Bergerie spirituelle par L. des Masures. Genève : François Perrin, 1566. 8°, 46 p. Contient 3 pièces à 4 voix. Guillo 1991 Index 53, RISM D 1781.
Rééditée à Genève en 1583 par Gabriel Cartier avec les Tragédies saintes (RISM D 1780, Guillo 1991 Index 73).
  • Eclogue spirituelle sur l'enfance de Monseigneur Henri, marquis du Pont, fils premier-nay de Monseigneur Charles duc de Lorraine. Par L. des Masures. Genève : François Perrin, 1566, avec 3 pièces de musique à quatre parties reprises des cantiques de 1564. Guillo 1991 Index 51.
Rééditée à Genève en 1583 par Gabriel Cartier avec les Tragédies saintes (RISM D 1780, Guillo 1991 Index 73).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sur le mécénat du cardinal Jean III de Lorraine, voir Choné 2009.
  2. D’après Lebègue 1929 p. 329, la situation intermédiaire de la Lorraine entre l’Empire de Charles Quint et le royaume de Henri II aurait pu favoriser ce genre d’intelligence, mais Des Masures l’a toujours niée.
  3. Des Masures en fait le récit dans une églogue publiée en 1574.
  4. Ce qu’il ne fit pas, à l’exception d’une vingtaine qui furent publiés en 1564.
  5. Au moins d’août 1562 à septembre 1566. On constate qu'il est parrain de 18 enfants dans cet intervalle : voir le registre des baptêmes de l’Église réformée, vues 38, 45, 68, 91, 96, 97, 99, 118, 120, 135, 151, 168, 177, 178, 179, 187, 189 et 190. À cette époque le musicien Claude Goudimel, ami de Des Masures, y résidait également.
  6. Paris BPF : MS 1690/5. Transcription de Metz BM : MS 117, détruit en 1944.
  7. Le père et le fils sont inscrits sur la matricule de l’université dans l’année scolaire 1572-1573 ; ils ont fréquenté à Bâle le musicien Paschal de L'Estocart.
  8. Dès mai 1563, l'imprimeur François Perrin demande au Conseil de Genève l'autorisation d'imprimer ces tragédies, avec la Babylone. On ne connaît cependant aucune édition antérieure à 1566 mais cette édition de 1563 a bien existé car la demande similaire que Perrin fait devant le Conseil en 1566 parle de certaines tragédies de David qu'il a déjà imprimées. Cf. Lebègue 1929 p. 338-340.
  9. Voir Balmas 1982.

Références[modifier | modifier le code]

  • Enea Balmas, « Josias di 'M. Philone' e il teatro riformato italiano del Cinquecento », in Saggi e studi sul Rinascimento francese, Padoue, 1982, p. 105 sq.
  • Paulette Choné. « Jean de Lorraine (1498-1550), cardinal et mécène ». In Les Cardinaux de la Renaissance et la modernité artistique, sous la dir. de Frédérique Lemerle, Yves Pauwels et Gennaro Toscano (Villeneuve d'Ascq : IRHIS, 2009), p. 89-104.
  • Alexandre Cioranesco. Bibliographie de la littérature française du seizième siècle. Paris : Klincksieck, 1959. (voir p. 242).
  • Alain Cullière, « Bibliographie de Louis Des Masures », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance 47 (1985), p. 637-656.
  • D. Di Mauro, « Le personnage de David comme figure du Christ dans Les Tragedies sainctes de Louis Des Masures », Seizième siècle, 2006, no 2.
  • Frank Dobbins, « Music in French theater of the late 16th-century », Early music history 13 (1994), p. 85-122.
  • Claude-Gilbert Dubois, « David et Saül : l'onction et le droit dans la tragédie biblique française (1563-1601) », Revue de Théologie et de Philosophie, no 133-3 (2001).
  • Laurent Guillo. Les éditions musicales de la Renaissance lyonnaise. Paris : Klincksieck, 1991.
  • Emma Herdman. « Louis des Masures, Claude Goudimel et Jean de Tournes », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance 66/3 (2004) p. 607-616.
  • Michel Jeanneret. Poésie et tradition biblique au XVIe siècle : recherches stylistiques sur les paraphrases des Psaumes, de Marot à Malherbe. Paris : J. Corti, 1969. (voir p. 158-164).
  • Raymond Lebègue, La tragédie religieuse en France : les débuts (1514-1573). Paris : Champion, 1929 (voir chapitre XIX).
  • Olivier Millet. « Conversion religieuse et imitation virgilienne : les deux Eclogae de Louis des Masures », Nouvelle Revue du XVIe Siècle 4 (1986), p. 67-85.
  • Olivier Millet. « En la façon que m'a décrit Masures : l'œuvre de Louis des Masures, un point de vue latéral sur celle de Joachim du Bellay = En la façon que m'a décrit Masures : Louis des Masures' works, a lateral viewpoint on Joachim du Bellay's. » Œuvres et critiques 20/1 (1994) p. 149-163.
  • Pierre Pidoux. Le Psautier huguenot du XVIe siècle. Bâle : Bärenreiter, 1962 (2 vol.). (vol. II p. 46-47 et 107).
  • Jacques Pineaux. « Louis Des Masures traducteur : expression française et expression latine chez un humaniste du XVIe siècle », Revue des sciences humaines 52 (1980), p. 51-71.
  • RISM - Répertoire International des Sources Musicales.
  • GLN-16 : Bibliographie des livres imprimés à Genève, Lausanne et Neuchâtel au XVIe siècle
  • Alain Cullière, « Louis Des Masures », dans Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Christophe Blanchard (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz : Éditions des Paraiges, 2022, p. 115-116

Liens internes[modifier | modifier le code]

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