Looze

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Looze
Looze
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité CC du Jovinien
Maire
Mandat
Laurent Chat
2014-2020
Code postal 89300
Code commune 89230
Démographie
Population
municipale
450 hab. (2014)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 36″ nord, 3° 26′ 27″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 224 m
Superficie 6,36 km2
Élections
Départementales Joigny
Localisation
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Looze

Looze est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne.

Ses habitants sont appelés les Looziens.

Géographie

Looze se situe en Bourgogne, dans le département de l'Yonne, à 2,5 km au nord-est de Joigny.

Communes limitrophes

Rose des vents Brion Rose des vents
Joigny N
O    Looze    E
S
Laroche-Saint-Cydroine

Toponymie

On connaît vers 833 la présence d’une villa romaine qui aurait donné le nom de LAUSA (signifiant Villa ou Maison) à la commune. Cette appellation a en effet été retrouvée dans les recueils de titres de propriété de l’époque.

Le nom du village évolue ensuite pour devenir Laura en 853, Losa en 1218, Lose en 1222, Loose en 1370, Loze en 1423 et enfin Looze en 1573.

Économie

Histoire

Au Xe siècle, Looze appartient aux moines (Abbaye de Dilo) qui poursuivirent le déboisement, participant ainsi à la mise en valeur et à la structuration du paysage. Le village s’est agrandi peu à peu dans cette petite vallée très boisée aux confins de la forêt d'Othe, à proximité d’un ru nommé « le Baignon ».

Les Comtes de Joigny (forts puissants à l’époque) ont donné quelques-uns de leur fief en récompense à certains hommes d’armes, et Looze pourrait faire partie de ces dons.

Une maison forte existait à côté de l’actuel château mais elle a été détruite par un incendie. La construction du nouveau château commença au XIIe siècle pour le Marquis de Vatanges.

Le village était construit en retrait de la vallée de l’Yonne, ce qui lui a valu d’être épargné par les incursions diverses au fil des siècles. Ce ne fut pourtant pas le cas pour les grandes épidémies de peste et la guerre de Cent Ans. Ces périodes poussaient les villageois à déserter leur foyer pour se réfugier derrière les murs de Joigny, ville fortifiée.

Le dimanche 28 mars 1847, jour des Rameaux, un incendie volontaire détruisit une grande partie du village. Les maisons alors construites en bois, torchis et chaume offraient une proie facile aux flammes. Cet incendie très violent fit deux morts et toucha 55 ménages, situés entre le quartier du Bouchot et le bas de la Grande Rue. L’incendiaire, une ivrognesse surnommée « La Bombonne » fut arrêtée et envoyée au bagne. À la suite de cet incendie, le Marquis de Villefranche, châtelain de Looze offrit 5000 francs et des bois de peupliers pour reconstruire les maisons. Des aides d’autres personnalités arrivèrent pour aider les villageois.

En 1870, à la suite de la défaite de Napoléon III, des soldats prussiens se retrouvent à Joigny mais ne vinrent pas jusqu’au village.

En 1897, le phylloxéra, maladie importée des Amériques fit son apparition en France. Trois ans après, il n’y avait plus un pied de vigne à Looze dont c’était pourtant une des principales richesses. Les vignerons ruinés se reconvertirent à la polyculture pour certains, d’autres allèrent chercher du travail aux chemins de fer Français (PLM) dont la gare de Laroche-Migennes employait alors un grand nombre de personnes. En plus des cultures, il y avait un peu d’élevage rassemblant une centaine de chevaux, deux cents vaches, des moutons et des chèvres.

Après le remembrement dans les années 1960, les tracteurs annoncèrent la fin des chevaux, des petites parcelles et des petites exploitations.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 En cours Laurent Chat[1]    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 450 habitants, en diminution de −3,02 % par rapport à 2009 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
332389378383453451484496469
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
424430424428399408389381335
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
313315307251248240256225241
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
252246335304390425433464450
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Emilie Talbi, maîtresse du célèbre chihuahua Eros (Le Chihuahua de Beverly Hills, 2009).

Environnement

La commune inclut deux ZNIEFF :

  • La ZNIEFF de la Côte au Roi et Garenne de Looze[6] a une surface de 47 ha, répartis sur les communes de Brion et Looze.

Son habitat déterminant est comosé de landes, fruticées, pelouses et prairies ; on y trouve aussi des bois.

  • La ZNIEFF de la forêt d'Othe et ses abords[7] englobe 29 398 ha répartis sur 21 communes[8]. Le milieu déterminant est la forêt ; on y trouve aussi eaux douces stagnantes, landes, fruticées, pelouses et prairies.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références