Laurette Onkelinx

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Laurette Onkelinx
Illustration.
Fonctions
Vice-Première ministre

(15 ans, 2 mois et 29 jours)
Monarque Albert II
Philippe
Premier ministre Guy Verhofstadt
Yves Leterme
Herman Van Rompuy
Elio Di Rupo
Gouvernement Verhofstadt I, II et III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme II
Di Rupo
Ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique

(6 ans, 9 mois et 20 jours)
Monarque Albert II
Philippe
Premier ministre Guy Verhofstadt
Yves Leterme
Herman Van Rompuy
Elio Di Rupo
Gouvernement Verhofstadt III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme II
Di Rupo
Prédécesseur Rudy Demotte
Successeur Maggie De Block
Ministre fédérale de la Justice

(4 ans, 5 mois et 10 jours)
Gouvernement Verhofstadt II
Prédécesseur Marc Verwilghen
Successeur Jo Vandeurzen
Ministre fédérale de l'Emploi

(3 ans, 11 mois et 29 jours)
Gouvernement Verhofstadt I
Prédécesseur Miet Smet
Successeur Peter Vanvelthoven
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Ougrée (Belgique)
Nationalité belge
Parti politique Parti socialiste
Père Gaston Onkelinx
Mère Germaine Ali Bakir
Fratrie Alain Onkelinx
Conjoint Marc Uyttendaele
Diplômé de Université de Liège
Profession Avocate
Résidence Schaerbeek
Vice-Premiers ministres belges

Laurette Onkelinx (/lorɛt ɔnkəlinks/) née le à Ougrée, en Belgique, est une femme politique belge membre du Parti socialiste. Elle est actuellement députée fédérale.

Biographie

Laurette Onkelinx est la fille du député-bourgmestre PS Gaston Onkelinx et syndicaliste à Cockerill originaire du Limbourg et installé depuis 1950 à Ougrée, et de Germaine Ali Bakir, originaire de Kabylie (Algérie). Elle est également la sœur cadette du politicien Alain Onkelinx.

Elle fait ses études secondaires à l'athénée d'Angleur (école pilote de l'enseignement "rénové") et poursuit le droit à l'université de Liège. Après un premier mariage avec Abbès Guenned dont elle a divorcé, Laurette Onkelinx épouse, le 20 novembre 1999[1], l'avocat et constitutionnaliste Marc Uyttendaele.

Son passage à la présidence de la Communauté française de Belgique et ministre de l'Enseignement en 1993-1999, en pleine crise budgétaire, est notamment marqué par un long conflit social avec les syndicats d'enseignants après l'annonce de la suppression de 3 000 postes[2].

Depuis juillet 1999, Laurette Onkelinx assume la présidence de Beliris, un accord de coopération qui lie l’État Fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale. Cet accord se concrétise par l’apport d’un budget annuel destiné à promouvoir le rôle national et international de Bruxelles, par le biais de travaux de réaménagement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Elle a initié un plan pour l'emploi des jeunes, baptisé « plan Rosetta », du titre de la Palme d'or des frères Dardenne.

Devenue une des figures de proue du Parti socialiste belge francophone, elle occupe depuis 1999 le poste de vice-Première ministre au sein du gouvernement fédéral belge au portefeuille de l'Emploi dans le gouvernement Verhofstadt I (1999-2003), de la Justice dans le gouvernement Verhofstadt II (2003-2008) et de la Santé dans le gouvernement Leterme I (2008-2011).

En octobre 2006, elle est une des candidates les plus en vue des élections communales à Schaerbeek. Opposée au bourgmestre en titre, le FDF Bernard Clerfayt, la campagne se transforme en un combat politique. Et si finalement, elle double le score local de la liste socialiste, elle reste très loin d'être aussi populaire que son adversaire. C'est une des raisons qui poussera la tête de liste Ecolo Isabelle Durant à s'allier avec ce dernier, excluant par là Laurette Onkelinx du maïorat schaerbeekois, avec qui pourtant existait un accord secret qui sera dénoncé[3]. Une autre explication du rejet de la liste PS dans l'opposition est le manque de confiance d'Isabelle Durant envers une majorité fragile incluant un élu PS proche de l'extrême droite turque[4].

Selon un article publié par La Dernière Heure en 2003, certains[Qui ?] expliqueraient qu'elle serait peut-être membre de la franc-maçonnerie belge[réf. à confirmer][5].

Après les élections fédérales de 2014, elle redevient députée ; elle dirige le groupe socialiste à la Chambre des représentants.

Lois et projets de lois

Plusieurs lois proposées ou votées alors que Laurette Onkelinx est ministre sont parfois désignées sous son nom, notamment une loi de janvier 1993 qui autorise un bourgmestre, sous certaines conditions, à réquisitionner un immeuble laissé à l’abandon dans sa commune[6], une loi de juin 2006 relative à la détention d'armes [7].

La réforme, présentée en octobre 2006, de la loi de défense sociale avec comme objectif de mieux protéger la société, tout en assurant un meilleur soutien thérapeutique aux internés[8].

Publications

  • Continuons le débat
  • Théâtre du jeune public.

Carrière politique

Une première fois élue députée en 1987, elle a été ministre sans interruption de 1992 à 2014.

  • 1987-1995 : députée de la circonscription de Liège (du 13 décembre 1987 au 21 mai 1995)
  • 1990 - 1992 : vice-présidente de la Chambre des représentants
  • 1990 - 1992 : présidente de la commission de la Justice de la Chambre des représentants
  • 1992-1993 : ministre fédérale de l'Intégration sociale, de la Santé publique et de l'Environnement
  • 1993-1995 : ministre-présidente du gouvernement de la Communauté française de Belgique, chargée de la Fonction publique, de l'Enfance et de la Promotion de la Santé
  • 1995-2001 : conseillère communale à la ville de Seraing
  • 1995 : élue sénatrice (siège du 21 mai au 21 juin 1995)
  • 1995-1999 : ministre-présidente du gouvernement de la Communauté française de Belgique, chargée de l'Éducation, de l'Audiovisuel, de l'Aide à la Jeunesse, de l'Enfance et de la Promotion de la Santé
  • 1999 : élue députée au Parlement de la Région wallonne (siège du 13 juin au 12 juillet 1999) et au Parlement de la Communauté française de Belgique (siège du 6 au 12 juillet 1999).
  • 1999-2003 : vice-Première ministre et ministre fédérale de l'Emploi et de l'Égalité des chances dans le gouvernement fédéral Verhofstadt I (elle reprend également brièvement le portefeuille de la Mobilité en 2003)
  • mai 2003 : élue députée fédérale de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (siège du 18 mai au 12 juillet 2003)
  • 2003-2007 : Vice-Première ministre et ministre de la Justice du gouvernement fédéral Verhofstadt II
  • 2006 : elle est candidate aux élections communales à Schaerbeek et obtient 5 083 voix de préférence contre 12 654 à son principal opposant, Bernard Clerfayt. La liste PS qu'elle menait est rejetée dans l'opposition, ayant obtenu 13 sièges alors que celle menée par le bourgmestre Clerfayt en avait recueilli 22 sur 47. Laurette Onkelinx est donc conseillère communale à la commune de Schaerbeek
  • 2007-2008 : ministre fédérale des Affaires sociales de la Santé publique au sein du gouvernement Verhofstadt III.
  • 2008-2014 : vice-Première ministre et ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique au sein des gouvernements Leterme I (de mars à décembre 2008), Van Rompuy (de décembre 2008 à novembre 2009), Leterme II (de novembre 2009 à décembre 2011) (elle était également chargée de l'intégration sociale dans ces deux gouvernements) et Di Rupo (de décembre 2011 à octobre 2014), où elle était aussi chargée de Beliris et des institutions culturelles fédérales.
  • Depuis octobre 2014: chef du groupe PS à la Chambre des Représentants de Belgique

Distinctions

Laurette Onkelinx est grand officier de l'ordre de Léopold et s’est vue décerner grand-croix de l'ordre de la Couronne.

Notes et références

  1. Ghali, Soraya. Le pouvoir, une histoire de couple. In : Le Vif/L'Express, n°3255, 22-28 novembre 2013.
  2. Nico Hirtt, « Une grève historique dans l’enseignement belge », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Vincent Rocour, « "J'assume la décision" », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Pierre Bouillon, « Durant : à cause d'un élu PS », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Les maçons en politique belge », La Dernière Heure,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. "Loi relative au Programme d’urgence pour une société plus solidaire". Voir ce site de l'Insitut Emile Vandervelde.
  7. La loi supprime notamment des catégories d'armes à feu -sport et chasse- qui étaient en détention libre, voir ce site
  8. Annick Hovine, « Les internés seront enfin mieux traités », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie