Jenny Lorrain
Nom de naissance | Charlotte Louise Jenny Materne |
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Naissance |
Virton |
Décès |
(à 75 ans) Ixelles |
Nationalité | Belge |
Pays de résidence | Belgique |
Profession | |
Activité principale | |
Ascendants |
Michel Materne Marie Hins |
Jenny Lorrain, née à Virton, le et morte à Ixelles, le est une femme sculpteur, médailleur, violoniste et poétesse belge[1].
Éléments biographiques
Jenny Lorrain est la deuxième fille d'une fratrie qui en compte cinq. Elle est la fille du professeur, pédagogue et écrivain belge, Thil-Lorrain (Michel Materne) et de Marie Hins. Elle grandit à Virton puis, en 1871, la famille s'installe à Verviers où elle demeurera jusqu'en 1890. De bonne heure, elle prend des cours de violon chez Henri Vieuxtemps et César Thomson dont elle réalisera plus tard les portraits sur médaillons. À douze ans, elle se produit déjà et remporte un premier prix. Ses premiers pas artistiques furent consacrés à l'écriture, le dessin et le modelage qu'elle apprend en autodidacte. En 1885, elle expose un buste d'enfant à Verviers, il est remarqué par Hippolyte Leroy . Entre 1889 et 1892, elle publie ses poèmes. En 1891, elle bénéficie d'une aide de l'état de 900 francs par an. Elle prend des cours de sculpture à Gand chez Hippolyte Le Roy. Elle se rend ensuite à Paris (1891-1896) où elle exerce différents métiers: aide-ménagère, violoniste, dessinatrice technique et artisan d'art. Elle fréquente l'Académie Julian. Elle prend des cours de dessin chez Gabriel Ferrier et Georges Girardot, des cours de sculpture chez Jean-Antoine Injalbert et Jean Dampt et suis des cours d'anatomie à l'école de médecine[1].
En 1892, elle expose son Écolière qui est cette fois remarquée par Constantin Meunier. Vers 1896, elle s'installe définitivement à Bruxelles. Elle y fréquente des cénacles avant-gardistes comme la Libre Esthétique[1].
Jenny Lorrain travaille une multitude de matériaux comme le bronze, le marbre, la pierre, le plâtre, l'ivoire, l'ébène, l'étain, la céramique ou le bois. Elle réalise des bustes, des portraits-médaillons comme ceux de Camille Lemonnier ou Marguerite Van de Wiele. En 1925, elle réalise une médaille commémorative du martyre d'Yvonne Vieslet devant servir à financer un foyer pour jeunes filles à Bruxelles. Elle réalise également des vases et des bougeoirs[1],[2].
Œuvres
- Buste d'Émile Verhaeren
- Fleur de bruyère
- Le grisou
- le poète Gaston Heux, médaille, 1930.
- Camille Lemonnier, médaille 1942.
Expositions
- 1885, salon de Verviers
- 1889, salon de Gand.
- 1892
- 1895, Paris
- 1901, Salon de La Libre Esthétique
- 1902, Turin
- 1910
- 1913
- 1921, Paris, Musée Galliéra, Exposition d'Art Belge
- 1924, Cercle Artistique et Littéraire, Waux-Hall, Bruxelles
- 1926, Verviers, exposition Des amis de la médaille d'art et de la gravure originale Belge
- 1933, Luxembourg, l'art colonial et exotique
- 1935, Nizza, L'art colonial.
Bibliographie
- Gaston Heux, Le sculpteur Jenny Lorrain, Bruxelles, Savoir et beauté, , p. 3-10
- Hisette, L., Jenny Lorrain, Le Pays gaumais, 1945-46, pp. 80-88.
- Hove van G. Hélène, Le sculpteur Jenny Lorrain, Bruxelles, Scarabée, revue mensuelle Littéraire - artistique - Scientifique - Mondaine,
- Piron P., Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles : L-Z, Lasnes, Éditions Art in Belgium, , p. 94
Notes
- Chaussée de Vleurgat.
Références
- (de) Marjan Sterckx - Jenny Lorrain in Allgemeines Künstlerlexikon - Internationale Künstlerdatenbank – Online
- Bulletins communaux, Bruxelles, 1925, Tome III 1 part 6