Jacques Marcel Auburtin

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Jacques Marcel Auburtin (parfois appelé Jean-Marcel Auburtin) est un architecte français, né à Paris 6e le , mort à Paris 17e le [2].

Il est surtout connu pour son travail dans le domaine de l'urbanisme.

Il est le fils de l’architecte Alexandre Émile Auburtin (1838-1899).

Formation[modifier | modifier le code]

En 1887, il est attaché aux travaux de l'École alsacienne[3].

Élève de Jean-Louis Pascal, il est diplômé de l'École des beaux-arts de Paris en 1896 et second grand prix de Rome en 1897.

De 1896 à 1899, il est inspecteur des travaux de construction de La nouvelle Sorbonne[3].

En 1897, il est architecte en chef du Ministère de la Guerre[3].

Il devient membre de la Société des architectes diplômés par le gouvernement (SADG) dès 1896 dont il sera le vice-président de 1923 à 1925[4].

Il compte parmi les premiers membres de la section d'hygiène urbaine et rurale (SHUR) du Musée social.

Il est l'un des membres fondateurs de la Société française des urbanistes en 1911 qu'il présidera.

Comment reconstruire nos cités détruites (1915)[modifier | modifier le code]

À la suite de demandes répétées par Auburtin et ses collègues du Musée social, le Conseil de l'alliance sociale a adopté à l'unanimité une résolution demandant que les villes détruites doivent absolument se doter d'un plan d'aménagement et d'extension avant de toucher les sommes versées par l'État.

C'est dans ce contexte qu'il publie en 1915 Comment reconstruire nos cités détruites ? Notions d’urbanisme appliquant aux villes, bourgs et villages[5] avec Alfred Agache (architecte du Musée social) et Edouard Redont (architecte-paysagiste).

L'objectif du texte est de « présenter sous une forme simple, accessible à tous, l’ensemble des points qui intéressent immédiatement la reconstruction, le développement et l’avenir de nos agglomérations urbaines » (p. 7).

Dans cet ouvrage, les auteurs voient la reconstruction des cités françaises détruites pendant la Première Guerre mondiale comme une occasion de refaire pour le mieux en adoptant des plans d'aménagements d'ensemble dans un esprit architectural et de construire des logements adaptés aux besoins de la modernité (électricité, eau courante, système d’égouts, WC avec chasse d’eau, etc.).

Réalisations[modifier | modifier le code]

Palais des armées de terre et de mer à l'Exposition universelle de 1900 à Paris.
Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat
Église Saint-Nicaise de Reims
Façade de la salle Pleyel

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_AUBMA » (consulté le )
  2. Paris.fr, acte de naissance du 20 mai 1872 à Paris 6e ; et tables décennales Paris 16e, 1923-1932, indication d'acte du 18 août 1926.
  3. a b c et d « Cote LH/69/38 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. La SADG devient la Société Française des Architectes (SFA) en 1979 Notice sur data.bnf.fr.
  5. Agache, Auburtin & Redont. Comment reconstruire nos cités détruites? Notions d’urbanisme appliquant aux villes, bourgs et villages. Paris: Librairie Armand Colin, 1915. 257 p.
  6. a et b SIAF/Cité de l’architecture et de patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle, Fonds Hennebique.
  7. Notice no IA00049569.
  8. « Dépôt légal du ministère de la Culture », sur culture.fr (consulté le ).
  9. Notice no PA00078784.
  10. Notice no IA00049383.
  11. Notice no IA00049369.
  12. Notice no IA00049562.
  13. Notice no IA00049303.
  14. Collectif, Lap, une aventure technique et artistique, le patrimoine de la ville d'Antony, 2014.
  15. Notice no PA75080003.

Liens externes[modifier | modifier le code]