HMS E32

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMS E32
illustration de HMS E32
Le HMS E20, un autre sous-marin de classe E

Type Sous-marin
Classe classe E
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur J. Samuel White, East Cowes Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 30 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 55,16 m
Maître-bau 4.59 m
Tirant d'eau 4,61 m
Déplacement 667 tonnes en surface, 807 t en plongée
Propulsion 2 moteurs diesel Vickers 8 cylindres
2 moteurs électriques sur batteries
Puissance 2 x 800 ch (600 kW) aux Diesel et 2 x 420 ch (313 kW) aux électriques
Vitesse 15,25 nœuds (28,24 km/h) en surface)
10,25 nœuds (18,98 km/h) en plongée
Profondeur 61
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) (2 à la proue, 2 au milieu du navire, 1 à la poupe)
1 canon de pont de 12 livres
Rayon d'action 3000 nautiques (5 600 km) à 10 nœuds en surface
65 nautiques (120 km) à 5 nœuds en plongée

Le HMS E32[Note 1] était un sous-marin britannique de classe E construit pour la Royal Navy par J. Samuel White à Cowes sur l’île de Wight. Il est lancé le et mis en service en . Le HMS E32 est vendu à Sunderland le .

Conception[modifier | modifier le code]

Comme tous les sous-marins de la classe E postérieurs au E8, le E32 avait un déplacement de 662 tonnes longues (730 tonnes courtes) en surface et de 807 tonnes longues (890 tonnes courtes) en immersion. Il avait une longueur totale de 55 m[1] et un maître-bau de 6,92 m. Il était propulsé par deux moteurs Diesel Vickers huit cylindres à deux temps de 800 chevaux (600 kW) et moteurs électriques deux moteurs électriques de 420 chevaux (310 kW)[2],[3].

Le sous-marin avait une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h) en surface et de 10 nœuds (19 km/h) en immersion. Les sous-marins britanniques de la classe E avaient une capacité en carburant de 50 tonnes longues (55 tonnes courtes) de gazole, et une autonomie de 2 829 milles marins (5 238 km) lorsqu’ils faisaient route à 10 nœuds (19 km/h)[1]. Ils pouvaient naviguer sous l’eau pendant cinq heures en se déplaçant à 5 nœuds (9,3 km/h).

Le E32 était armé d’un canon de pont de 12 livres QF (Quick Firing) de 3 pouces (76 mm) monté vers l’avant du kiosque. Il avait cinq tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), deux à l’avant, un de chaque côté à mi-longueur du navire et un à l’arrière. Au total, 10 torpilles étaient emportées à bord[2].

Les sous-marins de la classe E avaient la télégraphie sans fil d’une puissance nominale de 1 kilowatt. Sur certains sous-marins, ces systèmes ont par la suite été mis à niveau à 3 kilowatts en retirant un tube lance-torpilles du milieu du navire. Leur profondeur maximale de plongée théorique était de 100 pieds (30 mètres). Cependant, en service, certaines unités ont atteint des profondeurs supérieures à 200 pieds (61 mètres). Certains sous-marins contenaient des oscillateurs Fessenden[1].

Leur équipage était composé de trois officiers et 28 hommes[1].

Engagements[modifier | modifier le code]

Le E32 a été construit par J. Samuel White à leur chantier naval de Cowes, île de Wight. Il a été lancé le 16 août 1916 et achevé en octobre 1916 [4].

En novembre 1916, le E32 est affecté à la neuvième flottille sous-marine, qui fait partie de la Harwich Force[5]. En février 1917, le E32 est l’un des sous-marins qui se déploient avec le navire-dépôt HMS Vulcan pour des patrouilles anti-sous-marines au large d’Eagle Island. Les patrouilles en mer d'Irlande se poursuivent. Le 8 mars, le E32 repère un U-boot, mais le sous-marin allemand s’échappe en surface, sa vitesse dépassant celle du E32 [6].

Le 5 avril 1917, le E32 opère avec le navire-leurre Q.13 (le sloop Aubrietia), lorsque le navire marchand Benheather est torpillé par le sous-marin allemand U-46, mais ne coule pas immédiatement. Le E32 a attendu à côté de l’épave du Benheather, qui flottait encore, que l'U-46 s’approche. Lorsque le sous-marin allemand fut assez proche, le E32 a tiré sur lui trois torpilles, qui ont manqué leur cible[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Innes McCartney et Tony Bryan, British Submarines of World War I, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-4728-0035-0, lire en ligne), p. 11–12
  2. a et b (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7), p. 150
  3. (en) « E Class », Chatham Submarines (consulté le )
  4. A.N. Harrison, BR 3043: The Development of HM Submarines, (lire en ligne), « Appendix I: List of RN Submarines in the 1901 to 1936 Programmes », App I.7
  5. « Supplement to the Monthly Navy List Showing Organisation of the Fleet, Flag Officers' Commands &c.: II.–Harwich Force: Ninth Submarine Flotilla », The Navy List,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  6. Naval Staff Monograph No. 34 1933, p. 335
  7. Naval Staff Monograph No. 34 1933, p. 304

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Hutchinson, Jane's Submarines : War Beneath the Waves from 1776 to the Present Day, Londres, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-710558-8, OCLC 53783010, lire en ligne Inscription nécessaire).
  • (en) Monograph No. 34: Home Waters Part VIII: December 1916 to April 1917, vol. XVIII, Naval Staff, Training and Staff Duties Division, coll. « Naval Staff Monographs (Historical) », (lire en ligne).

Liens internes[modifier | modifier le code]