Giulio Rubini (homme politique)

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Giulio Rubini
Illustration.
Fonctions
Ministre du Trésor du royaume d'Italie

(5 mois et 27 jours)
Premier ministre Giuseppe Saracco
Législature XXIe
Prédécesseur Paolo Boselli
Successeur Bruno Chimirri (ad interim)

(7 mois et 10 jours)
Premier ministre Antonio Salandra
Législature XXIVe
Prédécesseur Francesco Tedesco
Successeur Paolo Carcano
Ministre des Travaux publics du royaume d'Italie

(2 ans, 1 mois et 2 jours)
Premier ministre Sidney Sonnino
Législature XXIIIe
Prédécesseur Pietro Bertolini
Successeur Ettore Sacchi
Député du royaume d'Italie
Législature XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe, XXIe, XXIIe, XXIIIe, XXIVe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dongo (Italie)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Milan (royaume d'Italie)
Nationalité Italien

Giulio Rubini (Dongo, - Milan, ) est un homme d'affaires et un homme politique italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père possède des mines de fer et une usine sidérurgique à Dongo.

Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur à Turin en 1865, il part pour la troisième guerre d'indépendance en 1866 dans le corps des volontaires italiens (Corpo Volontari Italiani). En 1880, il reprend la responsabilité de l'entreprise de son père[1].

Il est membre de la Chambre des députés pour la droite libérale (destra liberale) de 1886 à 1917, où il est président de la commission du budget de 1898 à 1900.

Anti-giolittien, il est ministre du Trésor du royaume d'Italie dans les gouvernements Saracco et Salandra I et ministre des Travaux publics dans le gouvernement Sonnino II (1909-1910)[2]. Il démissionne de son poste de ministre du Trésor en octobre 1914 car il est opposé à la rupture de la Triple Alliance.

Industriel métallurgique de formation, il est l'oncle de Giorgio Enrico Falck (it), fondateur de l'entreprise sidérurgique du même nom, à qui il apporte un grand soutien et une grande impulsion pour la création de la nouvelle entreprise. Président honoraire en 1900 d'Assometal, il devient collaborateur de la revue La metallurgia italiana, également fondée par son neveu. Il s'intéresse notamment au chemin de fer du col du Splügen (passo dello Spluga).

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Référence[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]