Gens de Dublin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gens de Dublin

Titre original The Dead
Réalisation John Huston
Scénario Tony Huston, d'après la nouvelle de James Joyce
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Irlande Irlande
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 83 minutes
Sortie 1987

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gens de Dublin (The Dead) est un film américano-britannique. C'est le dernier film tourné par John Huston en 1987, avant sa mort, dans lequel joue sa fille Anjelica Huston.

Le film est une adaptation de la nouvelle du même nom (The Dead), extraite du recueil de nouvelles Les Gens de Dublin (Dubliners) de James Joyce.

Synopsis[modifier | modifier le code]

L'histoire se passe à Dublin, chez les trois demoiselles Morkan, en 1904. C'est le réveillon, toute la famille se réunit autour d'une oie et de whiskeys. Le repas ne commence qu'après des danses familiales, un morceau de piano, une vieille chanson et une étrange histoire bien racontée. Au dîner, sous l'effet de la bonne nourriture et des alcools, les langues vont se délier et chacun pourra exprimer ses idées ou ses souvenirs. Un discours de Gabriel très émouvant aidera chacun à se révéler. Lors du départ, un air lointain fredonné provoquera une grande nostalgie chez Gretta qui évoquera à son mari, de retour chez eux, son amour de jeunesse. Des photos de paysages irlandais clôturent ce testament cinématographique de John Huston.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Adaptation[modifier | modifier le code]

Les personnages et leurs dialogues sont respectés assez fidèlement, avec toutefois quelques phrases additionnelles dans le film.

Le film est dédié à Maricela Hernandez, la dernière compagne du réalisateur[1],[2].

Réception francophone[modifier | modifier le code]

  • « Tous les superlatifs »[3]
  • « Dédié à Maricela, l'ultime amour de Huston, The Dead est un film magnifique dans lequel un vieux cinéaste au seuil de la mort, en suivant presque à la manière d'un documentariste ces "gens de Dublin", dit adieu au cinéma et à la vie. »[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Franck Nouchi, « "Gens de Dublin", l'adieu bouleversant de John Huston », Le Monde,‎
  2. (en) Charles Champlin, « ‘Conversations’: The Camera as House Guest », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  3. Nicolas Botti, « The Dead / Les gens de Dublin (1987) », cinemaderien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Frank Nouchi, « "Gens de Dublin", l'adieu bouleversant de John Huston », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]