Gaston Durville

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Gaston Durville
Gaston Durville sur l'île de Platais entre 1928 et 1930.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gaston Édouard Edmond DurvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
André Durville (frère)
Père

Gaston Durville (Paris 3e, - Villers-sur-Mer, )[1] est un médecin français qui fut un des initiateurs du naturisme en France pendant l’entre-deux-guerres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gaston Durville est le fils de l’occultiste Hector Durville. En 1911, il soutient sa thèse intitulée « Étude étiologique de l’hypnose », mais rapidement s’oriente vers le naturisme et l’hygiénisme. Avant 1914, il crée un Institut de médecine naturelle rue Cimarosa (Paris XVIe). Il crée la revue La Vie Sage en 1924. Avec son frère André Durville, il fonde la Société naturiste en 1927. Puis, tous deux créent le camp naturiste de Physiopolis sur l’île du Platais à Villennes-sur-Seine (région parisienne) en 1928[2].

En 1932, avec son frère, ils créent le domaine naturiste d’Héliopolis sur l'île du Levant (une des îles d’Hyères), qu'ils découvrent en 1930[3]. Il s'agit d'une ancienne colonie agricole pénitentiaire privée pour enfants (1857 à 1876)[4], au large du département du Var[5],[3].

Il a un fils, médecin lui aussi, Jacques Durville (1918-1994).

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • L’Art de vivre longtemps ;
  • La cuisine saine, ce qu'il faut manger pour conserver sa santé et pour se guérir, avec André Durville, 3e éd., Paris, Ed. de "Naturisme", 1934 ;
  • L’art d'être heureux, éducation des facultés supérieures de l'esprit, avec André Durville ;
  • La cure mentale. Pour guérir les maladies sans médicaments, par l'emploi raisonné des forces naturelles qui sont en nous, avec André Durville, Paris, éditions de l'Institut naturiste, 1930, 253 pages ;
  • L'art de devenir énergique. Education des Facultés Inférieures de l'Esprit, avec André Durville, Paris, Éditions de l'Institut de médecine naturiste, 101 pages ;
  • La cure végétale. La médecine pour tous par les plantes (67 dessins de Louis Méry), avec André Durville, Paris, Editions de Naturisme, 317 pages ;
  • Le Kybalion - Etude sur la philosophie hermétique de l'Ancienne Egypte et de l'Ancienne Grèce par trois initiés (traduit de l'anglais) ;
  • Les Maladies sexuelles, Paris, éditeur Henri Durville, 1921 ;
  • Les Maladies de la circulation, Paris, éditeur Henri Durville, 1921 ;
  • La Cure naturiste, Paris, éditeur Henri Durville, 1921.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives en ligne de Paris, 3e arrondissement, année 1887, acte de naissance no 159, avec mentions marginales de mariage et de décès
  2. « Sommaire », sur histoire.villennes.free.fr (consulté le )
  3. a et b Francine Barthe-Deloizy et Emmanuel Jaurand, « Dynamique du fait insulaire et développement du naturisme », dans Nathalie Bernardie et François Taglioni, Les dynamiques contemporaines des petits espaces insulaires : de l'île-relais aux réseaux insulaires, Karthala, (lire en ligne), p. 305-306, « Héliopolis : première cité naturiste française ».
  4. Hugo Verlomme, David König et Valérie Paillé, Iles tragiques, Éditions Flammarion, , 336 p. (ISBN 978-2-86418-299-3, lire en ligne), p. 148.
  5. Jean-Marie Guillon et Julie Manfredini, Héliopolis : Une communauté naturiste sur l'île du Levant (1931-1970), Forcalquier, C'est-à-dire éditions, , 192 p. (ISBN 978-2-918235-11-8).

Liens externes[modifier | modifier le code]