End of Watch

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End of Watch

Titre québécois La Force de l'ordre
Réalisation David Ayer
Scénario David Ayer
Musique David Sardy
Acteurs principaux
Sociétés de production Exclusive Media Group
Crave Films
Emmett/Furla Films (en)
Le Grisbi Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Policier, action, thriller
Durée 109 minutes
Sortie 2012

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

End of Watch ou La Force de l'ordre au Québec est un film policier américain réalisé par David Ayer et sorti en 2012.

Le film est présenté en avant-première au festival international du film de Toronto 2012. Tourné avec un très petit budget en partie dans un style found footage, il a rencontré un succès critique et rapporté 53 millions de dollars.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Brian Taylor et Mike Zavala sont deux policiers de la Newton Division du Los Angeles Police Department. Très proches l'un de l'autre, ils patrouillent chaque jour ensemble dans les rues de South Central. Ancien des Marines, Brian est passionné de cinéma et veut se filmer au travail dans le cadre d'un projet personnel. Lui et Mike se filment alors grâce à de petites caméras fixées sur leur uniforme.

Un jour, Mike affronte « à la loyale » Tre, un membre des Bloods. Mike parvient à le maitriser et à gagner son respect. Plus tard, Tre et quelques Bloods sont pris pour cible dans un drive-by par des Sureños (en). Un Blood est tué. Le lendemain, plusieurs policiers sont appelés pour tapage nocturne pour une fête donnée par des Sureños. Brian et Mike font la connaissance de Big Evil et LaLa, membres du gang en quête de reconnaissance de leurs supérieurs. En parallèle, Brian — très exigeant en matière de femmes — commence à fréquenter Janet, alors que Mike et sa femme Gabriella attendent leur premier enfant. Plus tard, Mike et Brian sauvent des enfants lors d'un incendie et reçoivent la médaille de la bravoure du Los Angeles Police Department.

Après avoir arrêté un suspect armé et transportant de la drogue dans sa voiture, les deux policiers surpassent leurs rôle d'officiers et commencent à enquêter sur l'homme et son entourage. À travers leurs actions et leurs découvertes, notamment d'un trafic d'êtres humains, ils finissent par déranger le cartel de Sinaloa, qui met un contrat sur leur tête.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Production déléguée : Adam Kassan, Chrisann Verges, Jake Gyllenhaal et Jeff Rice

Distribution[modifier | modifier le code]

Michael Peña et David Ayer durant la promotion du film en 2012.

Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4] et AlloDoublage[5] et version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[6]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le réalisateur-scénariste David Ayer s'inspire en partie des deux officiers du LAPD de la Newton Division dans les années 1990, Charles Wunder et Jamie McBride[7]. Après avoir mis en scène des policiers globalement corrompus dans ses précédents scénarios, David Ayer a ici voulu raconter l’histoire de deux officiers droits et honnêtes tout en se débarrassant des stéréotypes des films policiers hollywoodien. Il explique également avoir voulu mettre l'accent sur leurs vies personnelles et le paradoxe de cette profession : « Chaque jour, ils sont confrontés à des situations psychologiquement destructrices. Ensuite, ils doivent rentrer chez eux et faire en sorte que leur couple fonctionne. Celui qui réussit cela est quelqu’un de fascinant[8]. » Il ajoute aussi des éléments de sa propre vie, ayant grandi dans le quartier de South Central, dépeint dans le film[8].

Dans leur préparation, Jake Gyllenhaal et Michael Peña ont passé 12 heures par jour durant cinq mois avec des officiers du LAPD dans le Grand Los Angeles. Jake Gyllenhaal sera même témoin d'un meurtre[7].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a lieu à Los Angeles, notamment à South Central[9]. La plupart des scènes sont filmées simultanément avec quatre caméras pour couvrir chaque scène quasiment à 360 degrés. Des caméras étaient attachées sur les acteurs Jake Gyllenhaal et Michael Peña[8]. Le tournage ne dure que 22 jours[7].

De nombreuses scènes sont le résultats d'improvisations des acteurs[7].

Jaime Fitzsimons, ancien officier durant 15 ans, a officié comme conseiller technique durant le tournage et tient le rôle du capitaine Reese. Jaime Fitzsimons déclare à propos du film : « Je pense qu’en découvrant la manière dont David a écrit et filmé cette histoire, les officiers de police et les habitants du quartier vont se dire : “Enfin !”. »

Bande originale[modifier | modifier le code]

End of Watch
Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de David Sardy et divers artistes
Sortie [10]
Genre musique de film, soul, rap, musique latine
Label Relativity Music

La musique du film est composée par David Sardy. L'album de la bande originale contient également des chansons non originales présentes dans le film.

Liste des titres
  1. Harder Than You Think - 4:12 (interprété par Public Enemy)
  2. I Am The Police - 2:27
  3. My Evil Is Big - 0:58
  4. Hey! Love - 3:22 (interprété par The Delfonics)
  5. Follow Me Into The House - 1:21
  6. Heroes - 1:35
  7. Hold The Baby / You Can't Live Without Her - 1:42
  8. Lisa's Coming - 4:48 (interprété par The Latin Rascals)
  9. Take Care Of Janet - 0:59
  10. Minivan Tail - 2:48
  11. Alley Escape - 3:17
  12. Funeral - 2:24
Autres chansons présentes dans le film[11]

Accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Le critique Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, a attribué au film quatre étoiles sur quatre en le qualifiant d'« un des meilleurs films policiers des dernières années »[12] et l'a classé quatrième meilleur film sorti en 2012[13].

Box-office[modifier | modifier le code]

Lors de son week-end d'ouverture aux États-Unis, le film a rapporté 13,1 millions de dollars, ce qui lui permet de prendre la première place du box-office[14]. End of Watch est très populaire auprès de la population hispanique, qui compose 32 % de l'audience lors du week-end d'ouverture et un journaliste du Hollywood Reporter a attribué la popularité du film à un fort bouche à oreille[15]. Initialement sorti dans 2 730 salles, End of Watch obtient cinquante salles supplémentaires lors de sa deuxième semaine à l'affiche[16].

Distinctions principales[modifier | modifier le code]

Source et distinctions complètes : Internet Movie Database[17]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Internet Film Critic Society 2012 : meilleur film le plus sous-estimé
  • Golden Trailer Awards 2013 : meilleur spot TV pour Sound Review

Nominations[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

Le film rappelle le style de l'émission reality show COPS[7].

L'expression End of Watch désigne la fin du service des officiers de patrouille. Dans un registre, ils doivent lister toutes leurs interpellations puis écrivent finalement end of watch (« fin de service ») suivie de l’heure. D'autre part, le terme est également utilisé pour mentionner la mort d’un officier en service[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Budget de départ du film » sur IMDb, consulté le 29 septembre 2012
  2. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  3. « Parents Guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
  4. « Fiche de doublage VF du film » sur RS Doublage, consulté le 8 octobre 2012
  5. « Deuxième fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le 14 novembre 2012
  6. « Fiche de doublage VQ du film » sur Doublage Québec, consulté le 13 janvier 2013
  7. a b c d et e « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  8. a b c et d Secrets de tournage
  9. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. End of Watch - Cinézil
  11. « Soundtrack » ((en) bandes originales), sur l'Internet Movie Database
  12. Roger Ebert, « End of Watch », Chicago Sun-Times, (consulté le )
  13. Roger Ebert, « Ebert's Top Movies of 2012 », Chicago Sun-Times, (consulté le )
  14. (en) « End of Watch », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  15. (en) Pamela McClintock, « Box Office Report: Underdog 'End of Watch' Comes From Behind to Win Weekend », The Hollywood Reporter, (consulté le )
  16. (en) « End of Watch – Box Office », The Numbers (consulté le )
  17. « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database

Liens externes[modifier | modifier le code]