Couscous aux œufs et aux amandes

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Couscous aux œufs et amandes
Image illustrative de l’article Couscous aux œufs et aux amandes
Assiette de couscous aux œufs et amandes.

Autre(s) nom(s) Kseksou bel beid wa louz
Lieu d’origine Rabat, Drapeau du Maroc Maroc
Créateur Familles anciennes de Rabat
Place dans le service Plat principal
Température de service Chaude
Ingrédients Semoule de blé dur, viande ovine, safran, eau de la fleur d'oranger
Accompagnement Tfaya

Le couscous aux œufs et aux amandes[1] (en arabe marocain : كسكسو بالبيض واللوز) est un plat originaire de la ville de Rabat préparé à base de semoule de blé dur et de viande ovine et décoré à la tfaya[2] (une confiture d’oignons aux raisins secs caramélisée au miel, à la cannelle et à l'eau de la fleur d'oranger), aux amandes frites et aux œufs bouillis. C'est une variante du couscous marocain.

Plat des occasions[modifier | modifier le code]

Ce plat typique des familles anciennes de Rabat est préparé exclusivement pour trois occasions :

  • à la cérémonie d'apprentissage complet du Saint Coran par l'enfant (al-Hadqa)[3] ;
  • à l'arrivée des pèlerins de la Mecque (dekhla del Hejaj) ;
  • à l'arrivée à terme du délai de viduité de la veuve (leghsil men haqq Allah).
Couscous amandes et œufs.

Le même plat est préparé avec la tfaya pour deux autres cérémonies :

  • le soir de l'Aid-el-Kébir chez certaines familles anciennes de Rabat (avec l'épaule gauche du mouton) ;
  • au soir de la veille du mariage chez la famille du mari, dont la coutume interdit aux mariés de le goûter (Kseksou del hlala).
Couscous aux œufs et aux amandes (Kseksou bel beid wa louz) typique de Rabat.

La couronne est faite d'œufs qui symbolisent la purification spirituelle des personnes en l'honneur desquelles le couscous est préparé[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Leila Abu-Shams, « Textos orales Marroquíes », El banquete de las palabras: la alimentación de los textos árabes, Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, no 10,‎ , p. 193-206 (lire en ligne).
  2. Mohamed Oubahli, « Le banquet d’Ibn ‘Ali Masfiwi, lexique, notes et commentaires. Approche historique et anthropologique », Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire, no 59,‎ , p. 114-145 (lire en ligne).
  3. a et b Dinia Hayat, La Cuisine marocaine de Rabat. Un art et une tradition, World Design Communication, , 169 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]