Charles Milhaud

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Charles Milhaud (né le 20 février 1943 à Sète) est un homme d'affaires français, ancien président du directoire de la Caisse nationale des Caisses d'épargne.

Carrière professionnelle

Technicien supérieur en électromécanique. Charles Milhaud a fait toute sa carrière au sein des Caisses d'épargne. Dès 1964, il entre à la Caisse d'épargne de Sète dont son père est directeur et en devient à son tour le directeur en 1967.

Directeur général adjoint (1980), directeur général (1983) puis président (1985-1999) du directoire de la Caisse d'épargne des Bouches-du-Rhône et de la Corse, devenue Caisse d'épargne Provence-Alpes-Corse en 1992, il occupe également les fonctions de secrétaire général de l'union régionale des Caisses d'épargne du Sud-Est jusqu'en 1983.

Membre de la commission Ancian en 1981, il siège au conseil de surveillance du Centre national des Caisses d'épargne et de prévoyance (CENCEP) instauré par la loi du 1er juillet 1983. Il est élu vice-président du conseil d'administration de la Caisse centrale des Caisses d'épargne dès sa création en 1995.

Au départ de René Barberye, qu'il remplace en février 1999, il devient donc à la fois président du directoire du CENCEP et du conseil d'administration de la Caisse centrale, et ce jusqu'à leur fusion au sein de la Caisse nationale des Caisses d'épargne en septembre 1999.

À cette date, il est élu président du directoire de cette dernière, fonction à laquelle il est reconduit pour six ans à compter de janvier 2004.

Charles Milhaud a durablement œuvré pour la modernisation et l'autonomie des Caisses d'épargne par rapport à la Caisse des dépôts et consignations, et notamment pour la création de la Caisse Nationale en 1999 puis à leur déchéance totale du fait d'une politique de développement délirante et non contrôlée .

En 2002, puis de nouveau en 2004, il est vice-président de la compagnie financière EULIA, créée en partenariat avec l'établissement public de la rue de Lille. Il est président de cette compagnie en 2003, année au cours de laquelle est annoncée sa cession ainsi que les activités d'IXIS à l'Écureuil, par laquelle le groupe acquiert le statut de banque universelle.
. À la tête du conseil d'administration de la Financière OCÉOR[1] depuis sa création, Charles Milhaud a présidé le Groupement européen des Caisses d'épargne en 1999-2000 ; il en est de nouveau président depuis 2003 et jusqu'en décembre 2006.

Membre du conseil d'administration du Groupement national de la coopération depuis juin 2000, il a été élu en septembre 2006, pour une durée d'un an, à la présidence de la Fédération bancaire française, où il succède ainsi à Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas. Il occupe en outre depuis septembre 2001 le poste de président de la Fondation Caisses d'épargne pour la solidarité, créée à son initiative.

Administrateur de nombreuses sociétés comme la Compagnie générale des eaux ou Sodexho Alliance (depuis 2002), il préside également depuis septembre 2005 le conseil d'administration du Centre national d'enseignement à distance (CNED). En outre, il a été président ou vie-président des conseils de différentes sociétés : Natixis, filiale commune des Groupes Banque Populaire et Caisse d'épargne, le Crédit immobilier et hôtelier, Nexity. Il demeure le président du conseil d'administration de la Banque Tuniso-Koweïtienne (Tunisie) depuis le 22 janvier 2008 et président du conseil de surveillance de l'institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed) depuis le 7 juillet 2008.

En 7e position dans la liste UMP des 9e et 10e arrondissements de Marseille (5e secteur) conduite par Jean-Claude Gaudin pour les élections municipales des 9 et 16 mars 2008, il est élu conseiller municipal.

Le 19 octobre 2008, après un Conseil de surveillance des Caisses d'épargne, à la suite d'une perte de 751 millions d'euros[2],[3],[4], Charles Milhaud doit quitter la présidence du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne[5] ainsi que de la présidence du conseil de surveillance de Natixis.

Il est depuis, entre autres Président du conseil de surveillance de OCEOR[1], une filiale des Caisses d'épargne à l'outre-mer, possédant un réseau d'établissements aux Antilles, Tahiti, Nouvelle Calédonie.

Le 29 mai 2009, il est annoncé que M Milhaud quitterait ses activités en juillet 2009[6] . Dans le même temps, il est fait mention de OCEOR dans un rapport concernant la fusion des directions des banques actionnaires de Natixis[7]

Autres mandats sociaux

Il est ou a été (A compléter):

  • Président du conseil de surveillance de la Financière Oceor
  • Membre du conseil de surveillance de CNP Assurances
  • Administrateur de Sopassure
  • Président de Sas Erixel
  • Représentant permanent et Administrateur de Sogima
  • Président du conseil d'administration du Centre national d'enseignement à distance
  • Membre du conseil de surveillance de Veolia Eau (Compagnie générale des eaux)
  • Membre du conseil de surveillance de SAS IDF Tele
  • Vice-président du conseil de surveillance du Crédit immobilier
  • Membre du conseil de surveillance d'Europacorp
  • Membre du conseil d'administration de Sodexho Alliance
  • Administrateur de la Caisse des Dépôts Développement
  • Membre du conseil de surveillance de Cetelem
  • Membre du Conseil d'administration de Douja Promotion Groupe Addoha, le premier groupe d'immobilier au Maroc.
  • Administrateur de la Société nouvelle d'exploitation de la Tour Eiffel
  • Administrateur de l'Université Paris Descartes
  • Président du Conseil d'administration de Sicp
  • Membre du conseil de surveillance de de CDC Entreprise

Autres fonctions

  • Vice-président du Groupement européen des caisses d'épargne
  • Membre du comité exécutif de la Fédération bancaire française
  • Membre du conseil d'administration du Groupement national de la coopération
  • Trésorier de la Fondation Belem
  • Président de la Fondation des Caisses d'épargne pour la solidarité

Distinctions

Bibliographie

  • Emmanuel Galiero et Charles Milhaud, Qui veut la peau de l'écureuil ? : Petite histoire d'une manipulation, Monaco, Alphée Éditions, , 265 p. (ISBN 978-2753805279)

Liens internes

Source

Notes et références

  1. a et b http://www.financiere-oceor.fr/oceor.php?id=102&n=ssm&lg=fr
  2. Bertille Bayart, « Révolution de palais chez l'Ecureuil », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  3. Benoît Leprince, « Ecureuil : un seul trader perd 695 millions d’euros », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  4. « Caisse d'épargne : la chute de la maison Milhaud », Le Point,‎ (lire en ligne)
  5. http://www.lexpress.fr/actualite/economie/caisse-d-epargne-milhaud-ou-le-mandat-de-trop_630608.html
  6. http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/charles-milhaud-quitte-definitivement-les-caisses-d-epargne-386594
  7. http://www.lesechos.fr/info/finance/4869620.htm