Chambornay-lès-Pin

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Chambornay-lès-Pin
Chambornay-lès-Pin
L'église
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité CC du Val Marnaysien
Maire
Mandat
Gaelle Boisson
2024-2026
Code postal 70150
Code commune 70119
Démographie
Gentilé Chambornalais, chambornalaises
Population
municipale
367 hab. (2021 en augmentation de 5,76 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 18″ nord, 5° 54′ 28″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 276 m
Superficie 4,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives 1re circonscription de la Haute-Saône
Localisation
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Chambornay-lès-Pin
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Chambornay-lès-Pin

Chambornay-lès-Pin est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'Aire d'attraction de Besançon, ainsi que de la zone d'emploi et du bassin de vie de cette ville[I 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Gézier-et-Fontenelay, Cussey-sur-l'Ognon, Sauvagney, Étuz et Vregille.

Rose des vents Gézier-et-Fontenelay Rose des vents
Vregille N Étuz
O    Chambornay-lès-Pin    E
S
Sauvagney
(Doubs)
Cussey-sur-l'Ognon
(Doubs)

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4,85 km2 ; son altitude varie de 202 à 276 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique de la commune
L'Ognon.

La commune est drainée par les eaux de l'gnon. Une frayère à brochets y est aménagée en 2016[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Jura »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bucey-lès-Gy », sur la commune de Bucey-lès-Gy à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chambornay-lès-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), forêts (20,3 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 189, alors qu'il était de 170 en 2015 et de 162 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chambornay-lès-Pin en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (4,3 %) par rapport au département (6,2 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Chambornay-lès-Pin en 2020.
Typologie Chambornay-lès-Pin[I 3] Haute-Saône[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,3 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,3 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 7,5 10,7 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Carte départementale représentant en rouge les communes de la communauté de communes du Val marnaysien de Haute-Saône et en marron celles du Doubs.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Vesoul du département la Haute-Saône[I 1].

Elle faisait partie depuis 1826 du canton de Marnay[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Marnay[I 1]. porté de 18 à 50 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Saône.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Chambornay-lès-Pin était membre de la communauté de communes de la vallée de l'Ognon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du val marnaysien, dont est désormais membre la commune[I 1]. .

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1977[16]   M. Petiteau    
         
mars 1989 mai 2020[17] Roland Hoerner    
mai 2020 janvier 2024[18] Gilles Perret   Cadre bancaire
Mort en fonction
avril 2024[19] En cours
(au 30 novembre 2023)
Gaëlle Boisson    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La commune s'est dotée en 2015 d'une nouvelle station d'épuration des eaux usées[20].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 367 habitants[Note 4], en augmentation de 5,76 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320245294294302261263269271
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
220225220178197190172177152
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
134135119118141132118101109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9796127254314335356359337
2017 2021 - - - - - - -
361367-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le lavoir.
  • L'église de la Nativité-de-Notre-Dame construite entre 1776 et 1782 d'après les plans de l'architecte Louis Beuque recensée dans la base Mérimée[24].
  • Le lavoir construit en 1888 recensé dans la base Mérimée[25].
  • Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Lieu de naissance de Claude Jouvelot[Qui ?] (vers 1678).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Commune de Chambornay-lès-Pin (70119) - commuine actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2024), sur https://www.insee.fr (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chambornay-lès-Pin - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chambornay-lès-Pin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans le Haute-Saône - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Naissance d’une frayère à brochets », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « À la suite d’un recensement des lieux les plus propices à la reproduction du poisson, un projet d’aménagement d’une frayère à brochets dans la commune de Chambornay-lès-pin a été mis à l’étude.
    Le partenariat entre la Fédération de Haute-Saône pour la pêche et la protection du milieu aquatique et l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse a permis la mise en œuvre du chantier sur les rives de l’Ognoncitation française »
    .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Chambornay-lès-Pin et Bucey-lès-Gy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bucey-lès-Gy », sur la commune de Bucey-lès-Gy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bucey-lès-Gy », sur la commune de Bucey-lès-Gy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « L’ancien presbytère fait peau neuve », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « En 1977, M. Petiteau, alors maire de Chambornay-lès-Pin, décida avec les membres de son conseil de surseoir à cette vente pour consacrer cette bâtisse à des logements en locatif et maintenir ainsi des familles avec enfants au village. ».
  17. « Chambornay-lès-Pin : Après 5 mandats, le maire passe la main », L'Est républicain, édition Vesoul Haute-Saône,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Gilles Perret, maire de Chambornay-lès-Pin, nous a quittés », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pendant deux mandats, il a exercé les fonctions d’adjoint puis de premier adjoint aux côtés du maire de l’époque, Roland Hoerner. Au départ de ce dernier, il a repris la suite en étant élu maire en 2020 ».
  19. « Une nouvelle maire à la tête de la commune », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Le conseil municipal a élu Gaëlle Boisson. Elle a déclaré vouloir poursuivre les actions engagées par son prédécesseur, malheureusement décédé en cours de mandat ».
  20. « Pour un réseau d’assainissement aux normes », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « C’est en 2009 que le schéma directeur d’assainissement et la décision de zonage en collectif ont vu le jour. Aujourd’hui, les travaux sont terminés et la nouvelle station est en service. Le coût global de cette opération est de 388 000  dont 55 % ont été subventionnés par l’État, le Conseil départemental et l’Agence de l’eau ».
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Église paroissiale de la Nativité-de-Notre-Dame », notice no IA00015959, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Lavoir », notice no IA00015958, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture